Les bébés pleurent la nuit pour éviter une grossesse rapprochée !

Selon une étude scientifique, les bébés pleurent la nuit pour fatiguer les parents et éviter un retour de couche.

Des pleurs répertoriés

Jusque là les études divisaient les pleurs de bébé en six raisons tout à fait rationnelles, en se référent à l’échelle de Brazelton: la faim, l’ennui, la douleur, les coliques, les cris de défoulement du soir, et l’inconfort.

Cependant cette nouvelle étude scientifique de l’Université d’Harvard montrerait qu’une septième raison expliquerait les pleurs nocturnes du bébé : l’envie d’épuiser les parents.
David Haig, l’auteur de l’étude, explique que les pleurs nocturnes du nourrisson sont là pour fatiguer nerveusement et physiquement les parents en demandant une attention sans trêve. Ce n’est bien entendu pas par méchanceté que les bébés feraient ceci, mais afin d’éviter une nouvelle grossesse due à un retour de couche.

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Des bébés programmés pour la survie

David Haig, confirme les résultats de son étude, et explique que «la fatigue de la mère peut être considérée comme partie intégrante de la stratégie d’un nourrisson pour prolonger l’écart entre deux naissances (…), les naissances rapprochées sont associées à une augmentation de la mortalité infantile, surtout en milieu modeste ou dans les milieux ou les épidémies sont plus fréquentes».

Siobhan Freegard, créateur d’un réseau parental britannique Netmum, va dans le sens de l’étude en ajoutant qu’ «Espacer les naissances permet à la mère de se remettre de l’accouchement et de rendre plus indépendant son premier enfant, augmentant ainsi ses chances de survie. Cette étude paraît donc plutôt sensée.»

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L’enfant ne veut pas forcément garder l’attention pour lui et épuiser sa mère pour le plaisir, il veut aussi s’assurer de sa propre survie. D’ailleurs, si les bébés allaités au sein demande beaucoup plus après leur mère la nuit, c’est simplement pour que l’aménorrhée dure plus longtemps et assure ainsi l’infertilité jusqu’à la fin de l’allaitement au sein.