Selon une étude scientifique, publiée le 10 septembre 2020 dans la revue « Nature », il ne serait pas trop tard pour empêcher l’effondrement de la biodiversité. C’est en tout cas ce que prétendent les scientifiques de plusieurs instituts, persuadés que l’humanité a encore un rôle déterminant à jouer.
Bien sûr, le temps est compté et seules des mesures ambitieuses peuvent permettre d’y parvenir. La question étant : l’homme saura-t-il réagir à temps ?
Plusieurs scénarios d’évolution possibles dans les années à venir
Notre société pollue la planète, c’est un fait que personne ne peut nier. À plusieurs niveaux, nos habitudes ont des effets dévastateurs sur l’environnement, qu’il s’agisse du gaspillage alimentaire, de la surconsommation de produits électroniques, de l’accumulation des déchets ou encore de la déforestation.
Prendre des mesures contre le déclin de la biodiversité implique donc de tenir compte de tous ces facteurs, et cela, à l’échelle mondiale. Difficile alors d’imaginer comment les pays du monde entier pourraient aujourd’hui s’allier dans cette lutte, aussi vitale qu’urgente.
Alors que les plus pessimistes affirment que la partie est perdue et que le point de non-retour a été atteint, l’étude sus-citée tient compte de plusieurs scénarios possibles et affirme que tout est encore possible. Cependant, les scientifiques impliqués reconnaissent qu’il faut agir vite, car il ne reste que peu de temps pour endiguer cet effondrement.
L’étude complémentaire accablante de l’association WWF
En marge de cette étude de la revue « Nature », l’association WWF a rendu son rapport sur l’évolution de la biodiversité, comme elle le fait régulièrement. Malheureusement, ce dernier est particulièrement alarmiste, et rappelle entre autres que 68 % des populations de vertébrés sauvages répertoriées en 1970 ont totalement disparu ou presque.
Évidemment, il ne s’agit pas de l’intégralité des populations de la planète, mais uniquement de celles suivies par l’association. Cependant, il est indéniable que le déclin s’accélère, année après année, bien que les mesures de protection des différents pays commencent à porter leurs fruits, notamment en Europe, aux États-Unis et au Canada.
À l’inverse, dans les territoires de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud, la situation s’aggrave fortement. En tête de liste des causes de cette extension massive, on retrouve uniquement les activités liées à la présence de l’homme, comme la destruction des habitats naturels, la surexploitation des ressources, la pollution, les maladies, et évidemment, le changement climatique.
Inutile de préciser que les prochaines années vont s’avérer déterminantes pour l’avenir de nos enfants.