Maigrir en visionnant des films d’horreur

Selon une étude scientifique, regarder des films d’horreur ferait perdre des calories.
Abandonnez le sport, lâchez le guidon, donnez votre jogging et achetez vous Shining de Stanley Kubrick ! D’après les chercheurs de l’Université de Westminster il s’agirait du film faisant perdre le plus de calories.

Les films d’horreur donnent-ils la patate ?

Si les films d’horreur ne peuvent pas vous muscler ou vousfaire faire un peu de cardio, ils vous feront maigrir. C’est déjà pas mal !

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Les scientifiques ont réalisé des test sur des cinéphiles alors qu’ils étaient en plein visionnage. En étudiant le rythme cardiaque, l’apport en oxygène et le dyoxyde de carbone, les chercheurs ont découvert que l’adrénaline lachée par l’apparition de la peur pendant le film permet de bruler plus d’une centaine de calories en 90 minutes (temps moyen d’un film).

Richard Mackenzie, auteur de l’étude, a expliqué : « Chacun des dix films testés provoque une augmentation de la fréquence cardiaque. Comme le pouls s’accélère et que le cœur pompe le sang plus vite, le corps subit une poussée d’adrénaline. C’est cette libération rapide d’adrénaline due à un stress intense (ou dans ce cas, due à la peur), qui réduit l’appétit et permet au final de brûler davantage de calories ». 

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Et si on faisait des soirées films ?

Vous l’aurez compris, après une après-midi apéro et une bonne soirée raclette, improvisez une soirée films d’horreur ! Pour perdre un maximum de calories il faudrait prévoir le visionnage de Shining, Les dents de la mer, ou encore l’Exorciste. Pas la peine de les regarder plusieurs fois, la perte de calories diminuerait !

Seulement attention, si les films d’horreur font maigrir et que les classiques du cinéma sont a découvrir, d’autres études scientifiques ont aussi dévoilé des côtés moins positif en pointant du doigt des changement au niveau du bilan sanguin, ou on montré des points communs entre la propagation du virus zombie et des épidémies humaines.

 

Le porno est dangereux pour le cerveau, à voir avec modération

Selon une étude scientifique, les hommes qui sont adeptes du porno perdent des neurones.

C’est l’Université de Berlin qui a publié cette étude sur le rapport entre le visionnage de pornographie et les neurones, après avoir étudié la taille des structures cérébrales chez des hommes regardant jusqu’à 20 heures de porno par semaine sur le web.

Attention, si certains vont effectivement regarder jusqu’à vingt heures de pornographie, la moyenne reste beaucoup plus basse en frôlant les quatre heures.

Gros consommateurs, petits noyaux !

En étudiant le cerveau des consommateurs de pornographie, les chercheurs Simone Kuhn et Jurgen Gallimat ont découvert une conséquence du visionnage hebdomadaire de scènes pornographies : le noyau caudé, qui s’active habituellement avec la notion de plaisir et l’enregistre pour nous insister à recommander, réduit considérablement.

Pour les chercheurs, ont peut expliquer ce rétrécissement par deux possibilités. La première consistant à accepter que le noyau caudé soit plus petit chez certains individus, les poussant à chercher des stimulations plus fortes pour en arriver à ressentir le même plaisir que les autres.
La seconde possibilité serait que c’est la trop forte stimulation sexuelle qui empêche de retrouver la notion de plaisir en dessous d’un certain seuil. Il faudrait donc apporter au cerveau des images beaucoup plus fortes, pornographiquement parlant, afin de l’éveiller.

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Le noyau de l’addiction et de la désinhibition

Si le noyau caudé permet de recevoir le plaisir et de l’assimiler comme tel, les chercheurs ont aussi découvert qu’il était relié à l’avant de l’encéphale. Cette connexion n’est pas sans conséquence puisqu’elle permet d’ajouter la notion de choix à celle du plaisir, permettant à l’homme de ne pas laisser libre cours à ses pulsions sexuelles si ce n’est pas le bon moment. Grâce à cette connexion, il est donc possible de différencier sa pensée sexuelle du contexte social pour ne pas sauter sur tout ce qui bouge.

Si cette découverte est importante, c’est parce que les gros consommateurs de pornographie ne semblent pas disposer d’une bonne connexion. Il devient plus difficile de faire le bon choix et de se retenir, entrainant une addiction aux images pornographiques de plus en plus forte et incontrôlable.

Une étude incomplète

Si l’étude a pu découvrir un parallèle entre le visionnage d’images pornographiques et des traits cérébrale particuliers, on ne sait pas encore si c’est le visionnage qui entraine un rétrécissement des connexions cérébrales, ou si c’est ce manque de connexion qui entraine une addiction à la pornographique et un désir sexuel nécessitant plus de stimulations.

Si cette question se pose pour les hommes murs, de nombreuses études ont aussi mis en évidence certains troubles sexuels avec le visionnage pornographique chez l’enfant et l’adolescent.

Mieux vaut prévenir que guérir.