Le point à la fin du texto : un manque de sincérité

Selon une étude scientifique, terminer ses textos par un point est une erreur.
Si la ponctuation est réputée pour être l’ennemi du texto, on ne se doutait pas qu’elle avait une incidence sur l’interprétation du message.

Un point c’est tout.

D’après cette étude scientifique de l’Université de Binghamton, le point serait un signe de ponctuation interprété comme un manque de sincérité évidente quand il apparait dans un SMS ou sur les réseaux sociaux.

C’est en demandant à plus d’une centaine d’étudiant un message avec « oui » et l’autre avec « oui. », que les chercheurs ont pu apprendre que le message sans ponctuation était considéré comme plus sincère par la majorité.

En compliquant le test et en montrant de longs messages avec des réponses brèves avec et sans ponctuation, les chercheurs ont confirmé que le point faisait descendre la notion de sincérité. Le point serait donc l’ennemi du point d’exclamation, qui fait apparaitre une plus grande sincérité d’après une étude scientifique en cours.

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Étrangement, si les mêmes messages sont montrés sur des documents manuscrits, alors il n’y a plus aucune différence d’interprétation faite par les étudiants.

Un vrai coup de point à la notion de ponctuation

Les scientifiques de l’Université de Binghamton, dont Celia Klin, apporte une conclusion sur l’utilisation du point, en indiquant qu’il passait de ponctuation à un vrai marqueur expressif.

Cependant cette étude doit être prise avec des pincettes car elle a été réalisé auprès d’un public déjà réticent à l’utilisation du point, puisque d’après une étude réalisée en 2007, seulement 39% des étudiants américains l’utilisent.

En effet l’étude de 2007 expliquait déjà que le point était perçu par la nouvelle génération comme une réponse agressive, car elle ne permet pas de continuer une discussion, alors que la génération précédente l’utilise encore comme un point tout à fait normal !

Attention à vos fin de phrases…

Surdosage des médicaments pédiatrique : la petite cuillère mise en cause

Selon une étude scientifique, la petite cuillère conduit à des surdosages médicamenteux pour des enfants en bas age.
C’est au travers d’une étude réalisée par la New York University School of Medicine que l’on apprend que la petite cuillère amène les parents à faire des erreurs de dosage. Si ces erreurs sont la plupart du temps sans conséquence, elles peuvent devenir extrêmement dangeureuses avec des médicaments plus puissant.

Des erreurs de dosage fréquentes

Pour faire cette étude, les chercheurs ont demandé à 287 parents de jeunes enfants de donner un sirop pendant deux semaines à leur enfant. Une fois les deux semaines passées, les chercheurs ont questionné les parents sur la façon de doser le médicament, en montrant leur façon de le donner à l’enfant.
Lors de cette étape, les scientifiques ont pu découvrir que 32 % des parents ne connaissent pas vraiment la dose prescrite, 39% font des erreurs sur un dosage qu’ils pensent être le bon, 41% font une erreur de dosage par rapport à la bonne dose et 17% n’utilisent pas le dispositif de dosage donné avec le sirop mais prennent une petite cuillère et font deux fois plus d’erreurs de dosage que les autres.

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La petite cuillère : alliée des parents, ennemie des enfants

Un parent sur six utilise la petite cuillère au lieu de prendre le système homologué fourni avec le médicament. Que ce soit par impression que la petite cuillère sera plus pratique, plus solide, ou tout simplement plus adaptée, les parents se trompent en prenant une petite cuillè352352re quand le médicament est prescrit avec un système adapté. La petite cuillère offre la possibilité de faire des erreurs de dosage fréquentes (deux fois plus qu’avec le système fourni) car elle n’est pas de taille unique et n’a pas la même contenance que la dosette ou la cuillère fournie et marquée. Si les sirops n’ont pas l’air dangereux, le surdosage d’un antibiotique l’est beaucoup plus.

Rangez la petite cuillère, et utilisez celle fournie dans la boite du médicament ! Mais attention à ne pas garder les cuillères et dosettes fournies pour éviter les mélanges avec d’autres médicament et des surdosages qui pourraient être très grave.

Regarder des films d’horreur est néfaste pour la santé

Selon une étude scientifique, le fait de regarder un film d’horreur a un impact sur la santé.
La revue scientifique British Medical Journal a publié, comme chaque fin d’année, l’une des études scientifiques farfelues mais véridique : l’impact des films d’horreur sur le corps humain.

Regarder des gens qui regardent des films

L’épidémiologiste Banne Nemeth et des chercheurs de l’Université de Leiden ont testé un groupe de 24 personnes en très bonne santé le temps de deux films après leur avoir demandé de ne pas boire ou fumer 24h avant.

Les 24 volontaires ont été divisé en deux groupes, l’un de 14 personnes et l’autre de 10. Le premier groupe de 14 personnes a regardé Insidious, pendant que l’autre groupe regardait un documentaire sur les backstages de la création du Champagne. Même heure, même niveau de confort, mais deux films différents. La semaine suivante, les deux groupes ont été inversés afin de voir l’autre film dans les mêmes conditions que la première fois.

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Pas de vampire, et pourtant la science s’en retourne les sangs

Afin de pouvoir déterminer les conséquence du visionnage, une prise de sang a été effectuée sur chaque participant, avant et après le film. Les volontaires ont aussi du répondre a un questionnaire sur les émotions ressenties pendant le visionnage des deux films.

En étudiant de plus près les résultats sanguins, les scientifiques ont découvert que le visionnage avait réellement un impact sur le corp, même s’il était sans doute moindre que prévu. Après avoir mesuré le taux de tous les facteurs qui permettent la coagulation du sang, le chercheurs ont découvert que l’un d’eux, le 8ème appelé aussi l’anti-hémophilique A, avait bougé pendant les films.

Chaque facteur sont important dans le processus de coagulation, mais celui-ci est necessaire pour mettre en route la coagulation lorsqu’une plaie apparait. Sans être en dose necessaire dans le corps, le facteur peut créer une hémophilie, puisqu’il ne se déclenche pas pour fermer la lésion. Si le taux est trop élevé alors la coagulation se déclenche mais devient trop importante, allant jusqu’à créer des caillots qui pourront boucher le flux sanguin.

Impact en fonction du type de film, mais pas de sa qualité !

Les volontaires ont vu le facteur anti-hémophilie A augmenter pour 57% d’entre eux pendant le film d’horreur et de 14% pendant le documentaire sur le Champagne. A l’inverse une vingtaine de personnes ont vu le taux baisser pendant le film parlant du Champagne.

Dommage, l’étude n’a pas été effectué pendant Dora l’exploratrice.

 

 

Hannibal Lecter, n’est pas un psychopathe, mais vous si !

Selon une équipe scientifique Hannibal Lecter n’est pas un psychopathe.

Enseigner la psychiatrie aux étudiants

D’après une équipe de dix psychiatres et de critiques de cinéma, les films ne reflètent pas la réalité psychiatrique et psychologique des humains.

Cette étude, quelque peu surprenante (angoissante ?) a pour but d’apporter un enseignement fort aux étudiants en prenant en compte la perception des psychopathes au fur et à mesure des années.

Le psychiatre Samuel Leisted nous éclaire sur le besoin de cette étude : «Apprendre à diagnostiquer un psychopathe n’est pas facile, non seulement les définitions et les traits de caractère des psychopathes sont contestés, mais les étudiants ont des chances très limitées d’interviewer des psychopathes.»

Pour obtenir des résultats probants l’équipe scientifique a étudié plus de 126 films, soit une centaine de portraits d’hommes et une vingtaine de femmes.

Un profil cinématographique au plus proche de la réalité du tueur à gage

Dans le film des frères Coen « No country for old men » le personnage d’Anton Chigurl joué par Javier Bardem est au plus près de la réalité du tueur à gage. Facilement reconnaissable à son fusil à pompe à compresseur d’air, Anton Chigurh a toutes les caractéristique du bon psychopathe : froid, intelligent, déculpabilisé, ni anxieux, ni dépressif.

Selon les psychiatres Samuel Leisted et Paul Linkowski, le personnage joué par Anthony Hopkins dans le Silence des Agneaux est très loin du vrai psychopathe. Hannibal Lecter est un personnage possédant une intelligence hors du commun mêlée à une ingéniosité importante qui ne font pas parties des caractéristiques du psychopathe. De plus sa sophistication qui nous plonge encore plus dans l’horreur en tant que spectateur n’est pas du tout représentation d’un vrai psychopathe.

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Un profil encore flou et inabouti du psychopathe

Les psychiatres sont encore très loin de pouvoir comprendre la psychopathie, même s’ils possèdent des pistes solides comme le dysfonctionnement de l’amygdale du cerveau qui troublerait les notions d’émotions, de peur et de violence, en parallèle d’un problème du cortex orbitofrontal qui est connecté à la prise de décision.

Pour l’instant, une liste de caractéristiques a été créée par le docteur William Hirstein et publiée dans la revue Psychology Today. Le psychopathe serait reconnaissable à ses émotions superficielles, son insensibilité, son arrogance et égoïsme, à sa difficulté à préparer le futur et bien sûr à sa violence.

Un nouveau profil a vu le jour ces dernières années, apporté par la folie de wall street : le psychopathe brillant, qui ressemblerait fortement au personnage du Loup de Wall street !

Alors, êtes-vous un psychopathe ? Il est encore temps de consulter !

 

 

Faire souvent l’amour rend heureux

Selon une étude scientifique faire l’amour plus souvent rend plus heureux.
Cette étude aborde en première partie le nombre de fois qu’un couple doit faire l’amour pour rester heureux, avant de voir si faire l’amour rend globalement plus heureux.

Réussite du couple et relations sexuelles

D’après cette étude scientifique de l’Université de Toronto, les couples qui font l’amour quatre fois par mois sont plus heureux que ceux qui ne le feraient qu’une fois par mois.
Au delà d’une fois par semaine, le sexe perdrait par contre son incidence sur le bonheur.

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Le sexe, un atout bonheur plus important que l’argent !

En réalisant une étude sur un échantillon de 335 personnes , Amy Muise a découvert que le sexe était un facteur plus important que l’argent pour être plus heureux.
Si dans un premier temps les personnes gagnant 22000 euros par an sont moins heureuses que celles gagnant plus de 60000 euros, il semblerait que les couples qui se mettent à faire l’amour 4 fois par mois au lieu d’une fois seraient plus heureux qu’en voyant le salaire augmenter de 45000 euros.

L’étude n’aborde pas les couples sans revenu, ou au revenus faibles, on ne sait donc pas si les résultats seraient les mêmes, ou si l’argent prend plus ou moins de place.

Une conclusion tout en sagesse

Amy Muise a confirmé ses résultat auprès de la presse en ajoutant : «  En général, cet important de maintenir une connexion sexuelle avec un partenaire romantique, mais c’est tout aussi important d’avoir des attentes réalistes pour une vie sexuelle, étant donné que beaucoup de couples sont occupés et fatigués avec le travail et les responsabilités. Notre recherche suggère que le fait de s’engager dans une relation sexuelle régulière est associé au bonheur, mais ce n’est pas nécessaire, en moyenne, pour un couple de s’engager seulement dans le but de faire l’amour aussi fréquemment que possible. « 

 

 

Il est inévitable qu’une maman veuille manger son bébé

Selon une étude scientifique les mamans ont envie de manger les bébés qu’elles voient, et c’est normal !

Combien de fois entends-t-on une maman dire « oh, il est à croquer ! » « Je vais le manger tout cru » ou encore « oh les jolis petites joues moelleuses » ? Beaucoup trop. Maintenant vous le saurez, quand une maman dit ça, c’est qu’elle veut vraiment le manger ! Mais pas d’inquiétude (enfin, restez sur vos gardes quand même) il parait que c’est tout à fait logique et naturel.

Cannibalisme ou mignonnerie ?

Il semblerait que les mamans fonctionnent comme les animaux, et se servent des signaux olfactifs comme médiateurs du lien mère/enfant. Seulement, l’odeur des nourrissons seraient associée à la nourriture.

L’étude scientifique de l’Université de Montréal a testé 30 femmes, dont 50% étaient déjà maman. Pour connaitre les réactions face à l’odeur du nourrisson, les chercheurs ont collecté des odeurs sur des pyjamas de nourrissons de deux jours.

Si toutes les femmes ont réagi à l’odeur, le noyau caudé a été activé beaucoup plus violemment chez les mamans, ce qui veut dire que de la dopamine a été distribuée dans le cerveau.

Johannes Frasnelli, co-auteur de l’étude publiée dans la revue Frontiers in Psychology, explique dans un communiqué :

« Les signaux chimiques olfactifs de communication entre la mère et l’enfant sont très intenses. Ce que nous avons montré pour la première fois, c’est que l’odeur du nouveau-né, qui fait partie de ces signaux, active le circuit neurologique de la récompense chez les mères.
C’est ce circuit qui nous fait désirer certains aliments et qui entraine la dépendance au tabac et à d’autres drogues. Mais toutes les odeurs ne provoquent pas cette réaction ; seulement celles qui sont liées à une récompense, comme la nourriture ou la satisfaction d’un désir, engendrent cette activation « 

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Pourquoi un tel changement avec la maternité ?

Le chercheur Johanes Frasnelli indique qu’il reste quelques points à élucider afin de savoir si cette réaction est due à un changement physiologique créé par l’accouchement, ou par le conditionnement dû à la présence du nourrisson. S’il s’agit d’un conditionnement, alors le père pourrait-il aussi réagir à l’odeur des bébés ?