Les hommes aiment les voitures, les femmes préfèrent les oiseaux

Selon une étude scientifique, la différence de sexe ne résume pas la différence homme/femme. Mais les oiseaux et les voitures, si.

Un test simple, des résultats sans interêt

En réalisant un test auprès de plus de 200 personnes, les scientifiques ont testé si les hommes et les femmes repéraient plus rapidement les objets ou les visages.

Pour cela ils ont dévoilé une photographie aux participants, avant de les mettre en présence de deux autres photographies inconnues.

Apparemment les femmes réagissent plus rapidement en présence d’êtres vivants et les hommes aux véhicules.

Un étude des genres un peu trop clichée ?

Si vous décidez d’utiliser cette étude lors d’un diner entre voisins, attention à ne pas vexer les susceptibilité. Bien que cette étude soit sérieuse, il serait normal qu’ils se posent des questions quant à la raison de cette recherche.

Jusque là plusieurs études avaient dévoilés de légères différences entre les deux sexes, telles que la réaction face aux mouvements ou au couleurs.

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La force de l’apprentissage contre celle de la nature

La question qui se pose apparemment lorsque l’on réalise des études sur les hommes et les femmes, c’est : la différence présente entre les deux est-elle innée ou acquise socialement ?

D’après les chercheurs et scientifiques de l’étude :

« Chacun de nous est né capable de reconnaître les objets et d’apprendre à très bien les reconnaître. Nous devenons tous très bons pour reconnaître des visages parce que c’est primordial quand on vit en société. La plupart d’entre nous développe une capacité particulière à reconnaître certains objets due à leur emploi, leur hobby, ou leur centre d’intérêt. Notre culture influe sur le genre d’objets auxquels on fait attention », explique la scientifique.
Cependant, il pourrait y avoir des différences innées de perception entre hommes et femmes. Ce n’est pas la première fois que nous constatons des différences entre hommes et femmes. Récemment, une autre étude a montré que les hommes étaient plus aptes à reconnaître les voitures mais cela s’explique parce que les hommes sont plus sensibles aux mouvements rotatoires. Notre expérience suggère néanmoins que cette hypothèse n’explique pas tout puisque les femmes sont meilleurs que les hommes pour reconnaître d’autres types d’objets, »

 

Quand la réalité virtuelle pousse à la dépression

Selon une étude scientifique, les utilisateurs de réalité virtuelle subissent un effet déprimant en revenant à la réalité.

Une réalité plus vrai que nature

C’est en utilisant régulièrement la réalité virtuelle qu’un artiste allemand s’est rendu compte qu’il se sentait déconnecté de la réalité lorsqu’il sortait de son expérience. En effet, lorsque Tobias van Schneider arrêtait de jouer, le  réel ne lui apparaissait pas comme aussi palpitant que ce qu’il avait pu découvrir via son univers virtuel.

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L’artiste allemand a donné un nom au sentiment de déception et de tristesse qui accompagnait le retour à la réalité, ne permettant pas de laisser de doute sur sa cause : la tristesse post-réalité-virtuelle.

Une étude sur la dissociation

Suite à ces premiers retours quelque peu surprenant, les scientifiques ont décidé de réaliser une étude scientifique sur une trentaine de personne.

D’après ceux-ci, « les résultats indiquent une augmentation de l’expérience dissociative (dépersonnalisation et déréalisation), incluant une sensation de présence dans la réalité objective moins forte, en conséquence d’une exposition à la réalité virtuelle « .

Les premiers résultats montrent aussi que la dissociation est plus élevée chez les personnes présentant déjà un certain degré de dissociation; ils auront beaucoup plus de mal à sortir de l’univers virtuel et pourraient se laisser absorber de façon plus ou moins dangereuse pour leur santé psychologique.

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La réalité virtuelle : une technologie dangereuse ?

D’autres chercheurs allemands ont décidé de pousser plus loin les recherches avec comme principe que la réalité virtuelle pourrait s’avérer dangereuse pour l’utilisateur.

D’après Michael Madary et Thomas Metzinger l’utilisation de casques de réalité pourrait entrainer des symptômes associés au trouble de dépersonnalisation. Les utilisateurs seraient donc incapable de se sentir réel, ou de considérer leur vie comme réelle.

«  Notre inquiétude est que l’immersion à long terme pourrait abîmer les mécanismes neurologiques qui créent le sentiment de la réalité, le sentiment d’être en contact direct avec le monde et avec son propre corps. Les utilisateurs intensifs de la réalité virtuelle pourraient commencer à éprouver le monde réel et leurs corps réels comme manquant de réalité, ce qui ferait basculer leur sens de la réalité exclusivement du côté de l’environnement virtuel.  »

En attendant d’avoir assez de recul, il est surtout important de respecter l’age minimal du joueur : 13 ans. Les enfants présentent une fragilité psychologique qui ne leur permet pas d’accepter le casque de réalité virtuelle sans conséquence.