Selon une étude scientifique, faire du camping nous ferait du bien !

Selon une précédente étude scientifique, en 2013, des scientifiques avaient prouvé qu’il suffisait de camper pendant une semaine l’été pour voir le taux de mélatonine augmenter régulièrement par rapport au rythme naturel, permettant ainsi aux campeurs de retrouver le sommeil.

Une étude pour compléter une autre étude

Une nouvelle étude scientifique permet de comparer le camping et la maison, avec des horaires similaires pour tous, afin de voir si le taux de mélatonine augmente sur tous ou uniquement sur les campeurs.

L’étude a eu lieu en deux temps, avec deux expériences distinctes afin d’étudier l’impact de la lumière naturelle, mais aussi celle du suivi du rythme.

Le principe : suivre le rythme pour avoir la santé

C’est en suivant le rythme naturel lié au soleil et à l’obscurité que l’expérience du camping doit nous faire du bien. C’est ce qu’on appelle le rythme circadien, c’est-à-dire le rythme biologique et physiologique établi sur 24 heures, en gros c’est ce même rythme qui nous dit quand c’est l’heure de manger : c’est que l’on aime bien appeler l’horloge interne.

Plus on s’éloigne de ce rythme naturel, plus notre santé peut se dégrader et entraîner des troubles importants dans notre organisme. Cela peut même développer des soucis cognitifs, et des maladies.

Après neuf jours à camper, les chercheurs ont pu prouver que l’action de la mélatonine avait déjà commencé à se modifier, puisqu’elle avait avancé d’une heure et demie après 11 jours (9 jours de camping, et deux jours à la maison). Quel impact ? Et bien un sommeil plus tôt, et donc un endormissement plus facile.

Un rythme saisonnier en parallèle ? 

Afin de pousser l’étude, les scientifiques ont réalisé une seconde expérience, mais cette fois-ci en hiver. Avec une surveillance de la mélatonine toutes les 24 heures sur cinq jours, les chercheurs ont pu remarquer que les campeurs avaient modifié leurs cycles de sommeil en dormant plus tôt et plus longtemps, comme lorsque les animaux hibernent.

Pour être en bonne santé, il faudrait donc se caler au maximum sur le rythme naturel et profiter aussi de la lumière naturelle au fil des saisons, plutôt qu’utiliser la lumière artificielle. Si cela parait compliqué au jour le jour, vous pouvez toujours prévoir votre futur séjour en bord de mer dans le Var, ou une escapade dans des cabanes dans les arbres car cette exposition régulière est suffisante pour permettre à votre corps et votre esprit de se ressourcer, et sinon il faut au maximum se glisser sous la lumière naturelle, dans son jardin, ou dans la forêt en diminuant le temps d’écran pour mieux dormir.

La « PowerPaste », avenir des scooters électriques ?

Selon une étude scientifique, il semble que l’hydrogène ait un rôle à jouer dans l’avenir du deux roues électrique (scooter, moto, vélo, etc.). Même si l’accident du Zeppelin Hindenburg est encore présent dans les souvenirs, la technologie a énormément progressé, considérant la sécurité comme l’un des facteurs essentiels dans la fabrication du moteur d’un scooter électrique.

L’évolution des batteries des scooters électriques

Côté protection de l’environnement, une évidence s’impose : les chercheurs, scientifiques et autres constructeurs auto et motos envisagent un fonctionnement écologique du moteur des véhicules électriques, en évitant d’utiliser des énergies fossiles telles que l’essence. Le prix de vente augmentant, la France et quelques pays en Europe mettent en place un bonus (euros) ou l’achat à crédit (par exemple les scooters électriques modèle Niu ou Super Soco).

La première étape est franchie en mettant l’électricité au service des moteurs des deux roues (scooters, trottinettes, vélos, motos, gyropodes électriques, etc.). Fournie au départ par des batteries au plomb, sur les scooters électriques dernière génération ce sont des batteries au « lithium-ion » qui alimentent le moteur, assurant des performances de puissance et de vitesse séduisantes, mais tout en étant plus légères, leur autonomie reste insuffisante et le temps de recharge de la batterie trop long.

Voilà pourquoi en Allemagne, au Fraunhofer Institute for Manufacturing Technology and Advanced Materials (IFAM) de Dresde, des chercheurs ont mis au point la « PowerPaste ».

La « PowerPaste », qu’est-ce-que c’est ?

Au début de l’année 2021, l’Institut Allemand (Fraunhofer) dévoile la « PowerPaste » : pâte de couleur grise dont la capacité de stockage de l’énergie sous forme d’hydrogène est supérieure à celle des hydrocarbures, pour un volume et une masse équivalents.

La « PowerPaste » est une pâte qui « embarque » l’hydrogène à température ambiante et sous pression atmosphérique « standard » ; l’hydrogène étant, par la suite, délivré sur demande. La pâte est contenue dans une capsule, injectée dans un circuit conçu spécifiquement, dans lequel elle libère l’hydrogène gazeux au contact de l’eau, générant ainsi une source d’énergie.

Info, la PowerPaste résiste à des températures très élevées et ne se décompose qu’à partir de 250 °C, supprimant les risques liés au stationnement du véhicule électrique en plein soleil.

Sûrs de leur succès et des progrès associés, le Fraunhofer IFAM débute la construction d’une usine qui va produire près de 4 tonnes de PowerPaste les premières années. Le poids de la production s’adaptant par la suite à l’évolution du marché dans l’année. 

L’hydrogène va-t-il supplanter les batteries des moteurs électriques ?

L’usage de cartouches d’hydrogène sur un scooter électrique annule le temps de recharge de la batterie puisqu’il suffit d’échanger la cartouche amovible lorsque la jauge le justifie. 

Au format test, Honda réalise un scooter électrique équipé d’une pile à combustible alimentée par un réservoir à hydrogène et Suzuki fabrique la « Crosscage », une moto à hydrogène. Pourtant aucune de ces deux marques n’a encore réellement misé sur cette technologie pour accroître les ventes de scooters électriques dans l’année qui vient ni même dans les suivantes. 

La PowerPaste est un progrès significatif qui favorise le déploiement de l’usage de l’hydrogène dans le moteur des deux roues électriques en France et en Europe mais pas seulement, elle participe à une certaine émancipation des moteurs électriques face aux batteries et à leur problématique.

L’étude originale :
https://www.fraunhofer.de/content/dam/zv/en/press-media/2021/february-2021/ifam-hydrogen-powered-drives-for-e-scooters.pdf