Selon une étude scientifique menée par un institut australien à la fin de l’année 2019, le corps humain continuerait de se mouvoir bien après la mort. Intrigant, non ? C’est en tout cas la conclusion des chercheurs, après une procédure longue de 17 mois et plusieurs centaines de corps ayant servi à valider cette expérimentation.
Depuis toujours, la médecine et la science considèrent que la mort signe la fin de toute activité corporelle, d’où l’importance de cette découverte, dont peu de médias se sont finalement fait le relais.
Un corps pourrait bouger jusqu’à plus d’un an après la mort
Le très sérieux institut AFTER, « Australian Facility for Taphonomic Experimental Research », s’est penché plus précisément sur l’évolution du corps humain après la mort, et plus particulièrement sur ses réactions face à la décomposition. Au cours de son étude, il a donc découvert que ce dernier restait en mouvement bien après le décès et l’enterrement. Au-delà du caractère surprenant de cette révélation, ce sont les fondements mêmes de nos connaissances qui sont ainsi remis en question.
Ainsi, cette étude s’est longuement attardée sur le cas de plusieurs centaines de personnes décédées, mettant ces dernières dans différentes conditions de décomposition. À l’arrivée, d’après le rapport fait par la directrice des recherches, Alyson Wilson, leurs bras auraient bougé tout particulièrement, et cela, jusqu’à un an après le décès du corps.
Tout au long de la procédure, les chercheurs ont filmé les corps pendant 17 mois, à raison d’un film toutes les 30 minutes. Une opération de taille, qui a donc donné des résultats surprenants et inattendus.
Évidemment, ce phénomène a une explication rationnelle, puisqu’il n’est dû qu’au rétrécissement et à la contraction des ligaments dans les mois qui suivent la mort.
La police pense pouvoir tirer parti de cette avancée importante
Dans le domaine médico-légal, ce type de découvertes peut grandement influer sur le travail de la police et des équipes de la brigade criminelle. Tout naturellement, les conclusions de l’institut australien ne font pas exception à cette règle, puisqu’elles viennent bouleverser l’une des bases de toute enquête : la cause du décès.
En effet, pour connaître le contexte qui explique la découverte d’un corps, les médecins légistes se basent en grande partie sur la position de celui-ci. Il s’agit donc d’un élément déterminant, et à ce titre, les scientifiques de l’institut espèrent pouvoir collaborer avec la police pour améliorer la prise en charge des décès suspects.