La voix de Freddy Mercury, scientifiquement géniale

Selon une étude scientifique le chanteur Freddy Mercury du groupe Queen, aurait une voix de baryton, mais chantait comme un ténor.
Si la voix du chanteur Freddy Mercury fait parler d’elle depuis toujours, avec une rumeur selon laquelle il pouvait l’utiliser sur quatre octaves, il y a de véritables raisons.

Un contrôle unique des cordes vocales

La rumeur concernant les quatre octaves n’a pas pu être vérifiée scientifiquement, mais les chercheurs sont tout de même parvenus à des conclusions non-contradictoires.

L’étude scientifique regroupant des chercheurs européens a pu réaliser une analyse très précise de la voix du chanteur grâce aux enregistrements des concerts, des albums mais aussi des conversations.

Parallèlement à ces enregistrement l’équipe scientifique a pu filmer l’intérieur d’un larynx d’un chanteur de rock tentant d’imiter Freddy Mercury (NDL : c’est impossible !) afin d’en comprendre la technique vocale.

Si pour eux Freddy Mercury avait en fait une voix naturelle se rapprochant plus d’un baryton, il était capable de la transformer et d’en jouer pour chanter comme un ténor.

La sagesse du moine, la grandeur d’un génie musical

Christian Herbst et son équipe scientifique a remarqué que la technique du chanteur était incroyablement poussée et fine, se rapprochant par moment d’une technique utilisée par les moines tibétains.
Loin de la méthode de chant classique, Freddy Mercury utilisait ses bandes ventriculaires pour utiliser son harmonique inférieur. Cette technique associé à un vibrato exceptionnellement rapide et irrégulier en font un génie du rock.

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Un clin d’œil qui lui permet de briller, encore !

Si le chanteur du groupe Queen est décédé bien trop tôt (45 ans), il n’est pas prêt d’être oublié ! Cette année, pour fêter ses 70 ans The international Astromical union’s minor planet center a donné son nom à une astéroide découverte par Henri Debehogne en 1991 (année de son décès).

L' »astéroïde 17473 Freddymercury » serait, selon un professeur d’astrophysique d’Oford, l’astéroïde parfaite pour Freddy Mercury : elle est disposée sur une orbite légèrement elliptique voire un peu excentrique, comme l’était le chanteur !

Brian May, guitariste de Queen a dévolé la nouvelle en ajoutant que ça n’était qu’un point lumineux, mais un point lumineux très spécial qu’ils rejoindront peut-être un jour.

 

 

 

 

Vous gagnez plus que votre mari ? Il est peut-être infidèle

Selon une étude scientifique, les femmes qui gagnent plus que leurs maris sont plus enclines à être trompées.

Les femmes indépendantes, financièrement, sont plus facilement trompées

Le professeur Christin Munsh de l’Université du Connecticut a réalisé une étude mêlant travail, salaire et adultère. Pour obtenir de tels résultats, elle a pris en compte des données relevées sur 2750 hommes mariées entre 18 et 32 ans, et ceux sur dix ans.
Il en ressort que 15% des hommes dépendant financièrement de leur compagne auraient tendance à la tromper, alors que seulement 5% des femmes tromperaient leur mari dans la situation inverse.

La chercheuse américaine explique ce résultat par le sentiment de menace et d’impuissance que développe l’homme dans cette situation. Tromper sa femme lui rendrait sa virilité tout en punissant cette dernière pour lui avoir pris son rôle de pilier au sein du foyer.

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Les femmes dépendantes, financièrement, sont plus facilement trompées.

Ne vous inquiétez pas si vous gagnez plus que votre mari, celui-ci pourrait très bien vous tromper dans le cas inverse aussi.
Et oui, selon cette même étude, si une femme est dépendante de son mari elle tentera de préserver leur relation alors que son conjoint s’en éloignera.

Que l’homme est plus ou moins d’argent que la femme, il aura donc tendance à être infidèle dans les situation extrêmes. Cependant la probabilité que l’homme soit infidèle est moins forte dans le second cas que dans le premier.

Pour trouver l’équilibre, il faut que l’homme gagne 70% des revenus mais pas plus. Car, selon la chercheuse :
« Ces hommes estiment que, puisque leur femme est totalement dépendante de leurs revenus, elles ne les quitteront pas même s’ils la trompent ».
Au dessous de 70%, la confiance de l’homme se rabaisse et il va avoir besoin de se rassurer en ayant une autre femme.

En conclusion, il n’y a pas de règle absolu permettant de trouver une situation idéale pour empêcher l’adultère.

 

 

Comme l’Homme, le reptile rêve

Selon une étude scientifique, les reptiles rêvent aussi.
C’est du moins ce qui ressort d’une étude allemande de l’institut Max, selon laquelle les humains, oiseaux et reptiles rêveraient depuis 300 millions d’année.

Pas si loin du rêve américain ?

Si l’institut Max affirme cette nouvelle, c’est d’après des tests effectués sur un lézard australien, le Pogona vitticeps, appelé plus couramment « l’agame barbu » : celui-ci présenterait des phases de repos identiques aux phases de sommeil de l’Homme.

Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse de phases de repos similaires à celles des Hommes ressort, mais les conclusions tirées sur la capacité à rêver restait la même : seule les humains pouvaient le faire.Depuis quelques temps il a été prouvé que les mammifères et les oiseaux possédaient aussi cette capacité à rêver.

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Le cerveau reptilien étudié de près

Les scientifiques de l’institut Max ont utilisés des électrodes pour étudier le cerveau reptilien de plus près. C’est grâce à cette technique qu’ils ont pu déceler un comportement changeant lors du repos, dévoilé par des ondes lentes du cerveau suivies par des mouvements rapides de l’œil, une baisse du rythme cardiaque et du tonus musculaire, comme on peut le voir régulièrement chez l’humain et le mammifère qui entrent en phase de sommeil paradoxal.

D’après Gilles Laurent, l’un des scientifiques et auteurs de l’étude, il est déjà prouvé que les phases de sommeil paradoxal sont synonyme de rêves, cependant il s’agirait de phases beaucoup plus courtes chez le reptile que chez l’homme : à peine plus d’une minute chez le reptile contre un peu plus d’une heure chez l’homme.

Une étude controversée dans le milieu scientifique

Si pour l’institut Max il est évident que les mouvements oculaires annonce un rêve, d’autres scientifiques affirment qu’il pourrait ne s’agir que de phases de réveil discrètes.
Pour convaincre les plus indécis, l’institut Max devra prouver que toutes les constatations faites lors des expériences sur le lézard, sont bien réelles.

 

 

 

 

Si vous êtes stressé, vous êtes sans doute un génie !

Selon une étude scientifique, les personnes stressées seraient tous simplement des génies.

Le stress, agitation excessive du cerveau ?

D’après les chercheurs l’anxiété et le stress seraient dus à l’agitation créée par la créativité et l’intelligence qui peuvent rendre inquiet. Mais cette agitation passe de conséquence à moteur en permettant aux personnes concernées de progresser et de créer.

Cette étude irait donc à l’inverse de la perception habituelle du stress qui gène et empêche d’évoluer. Il est d’ailleurs souvent perçu comme une faiblesse, alors qu’il n’en ai une que lorsque la personne sereine devient anxieuse et rentre en territoire inconnu. Une personne stressée régulièrement sait finalement parfaitement gérer une situation.

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Le docteur Adam Perkins, expert en neurobiologie et science du comportement explique les résultats de l’étude : « Si ça vous arrive d’avoir des pensées automatiques négatives et stressantes, c’est dû à un niveau élevé de spontanéité et d’activité dans votre cortex préfrontal. Il s’agit là de la zone qui gère la perception des menaces et de la conscience. Les gens constamment stressés tombent plus facilement dans la panique à cause d’une réactivité supérieure à la moyenne. En d’autres termes, ça veut aussi dire que vous pouvez ressentir des émotions négatives sans qu’aucune menace ne soit présente. Ici, c’est l’imagination qui travaille. Votre inconscient construit lui-même une situation stressante, alors qu’elle n’existe pas. »

Inventer dans l’anxiété

Historiquement, il est prouvé que les plus grands créatifs sont aussi les plus stressés : Kurt Cobain et Vincent van Gogh, pourtant très différents l’un de l’autre et vivant à une époque différente n’était pas des personnalités enjouées, et avaient beaucoup d’angoisses qu’ils ont su faire ressortir dans leurs œuvres.

On peut aller encore plus loin, si l’on considère que le stress permet le progrès et la création. En créant des problèmes, les anxieux cherchent les solutions qui vont avec, ce qui engendre de belles découvertes telles que les progrès médicaux et l’arrivée de nouveaux systèmes d’énergie.

Est-ce que les blondes sont réellement idiotes ?

Selon une étude scientifique, le poncif de la blonde débile est faux : il s’agit d’un stéréotype apporté par le cinéma. En effet la belle femme blonde et niaise qu’il faut sauver à tout prix est un produit des films hollywoodiens. Malheureusement il est devenu commun d’en faire des blagues à la machine à café au boulot, voire d’en vendre de nombreux recueils en librairie : la blonde est officiellement devenu le point central de la bêtise.

Une équipe scientifique s’est penché sur la question du cliché et a découvert que les femmes blondes ne sont pas moins intelligentes que les autres, voire plus intelligente que les brunes, qui compteraient finalement peut-être pour des prunes

Une étude basée sur un gros programme américain

C’est au travers du programme National Longitudinal surveys commencé en 1960 et s’étalant sur 50 ans, pour examiner la décroissance soudaine du taux d’hommes actifs, que les chercheurs ont pu interroger plusieurs fois les mêmes personnes de l’adolescence au décès que le scientifique a pu trouver les informations nécessaire à son étude.

Dans les questions posées aux participants se trouvait celle de la couleur de cheveux, mais aussi celle du poids, de la taille, et la couleurs des yeux. Ces questions secondaires ne devaient pas servir au programme hors pour s’assurer le la véracité des réponses et de l’identité du participant lors des interviews, cependant les scientifiques en ont profité pour tirer les informations necessaire à une étude sur le parallèle entre le QI et la couleur des cheveux.

Mort au préjugé de la blonde bête !

Finalement, une équipe scientifique a pu s’en servir afin de classer l’intelligence en fonction de la couleur des cheveux, en rejoignant la question sur la couleurs de cheveux et le test de QI effectué pour viser un emploi : les blondes arriveraient en première position, devant les chatains et rousses. Les brunes seraient en dernière position.

Les blondes seraient donc très loin de correspondre à l’image diffusée dans les médias.

 

Découverte d’un cerveau intestinal grâce au ver solitaire

Selon une étude scientifique le second cerveau de l’Homme est dans le ventre.

Alors qu’on associe souvent les maux de ventre au stress, les scientifiques viennent de dévoiler que le ventre est le siège de plus de 200 millions de neurones impactés par les milliards de bactéries qu’ils côtoient.

Pas si bête, le ver solitaire

La revue Brain, behavior and immunity a dévoilé les résultats impressionnant de l’étude scientifique en question. Les chercheurs ont utilisé le ver solitaire afin de déterminer son incidence sur ce second « cerveau » que serait le ventre.

Des ténias ont été glissé dans le corps de tout un groupe de rongeurs en parallèle d’un second groupe de rongeurs sains. Les deux groupes ont été infecté par une bactérie afin qu’ils produisent les protéines créant des maladies cérébrales avant d’être placé dans une même pièce. Lors de leur entré dans la pièce un courant électrique a été créé pour qu’ils assimilent l’endroit à un mauvais souvenir.

Lorsque tous les rongeurs sont retournés dans cette même pièce, le lendemain, ceux infectés par le ténia montraient une méfiance deux fois plus développée. Le ver solitaire avait permis de garder le souvenir du lieu malgré la maladie cérébrale.

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Est-ce nécessaire de se faire implanter un ténia ?

Non. Les chercheurs ont démontrés au travers de l’expérience du ver solitaire qui repousse la perte de mémoire, que la flore intestinale est en lien direct avec le cerveau et qu’il est parfois bon de se servir de cette piste dans le cadre des maladies neurodégénératives, par exemple, mais aussi dans le cas de trouble psychologiques, ou de maladies chroniques.

Si un ver solitaire a déjà une si grande influence sur la mémoire, les possibilité de créer des traitements ou des solutions différents des médicaments, jusque là prescrits, sont grandes.

Le directeur de recherche de l’INRA, Joël Doré, explique que «certaines bactéries jouent un rôle de protection contre les bactéries pathogènes, d’autres encore stimulent le renouvellement de la paroi intestinale et du mucus ou nos systèmes de défenses naturelles».

 

 

 

Plus d’obésité dans les régions comptant de nombreux McDonalds !

Selon une étude scientifique, plus il y a de McDonalds dans une région, plus le nombre de personnes obèses est élevé.

Un parallèle troublant entre obésité et McDonalds

Cette étude menée par des médecins de l’hôpital Avicenne de Bobigny, a été réalisée en prenant en compte les 45 pays les plus peuplés de chacun des continents et en le comparant à la carte d’implantation des McDonalds.

Afin de s’assurer d’avoir les bons chiffres, l’équipe scientifique s’est basé sur ceux de l’Organisation mondiale de la santé.

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Les résultats démontrent clairement que les régions avec de nombreux restaurants McDonalds sont celles ou l’obésité est la plus prononcée, avec une hausse de plus de 25% avec les régions ou ceux-ci sont moins bien implantés.

Une occidentalisation risquée

D’après le professeur Frédéric Lapostolle qui a co-écrit l’étude publiée dans le Journal of Internal Medicine « MacDonald’s est très fort pour s’adapter aux modifications des habitudes alimentaires et plus globalement aux changements de mode de vie. Dès qu’un pays commence à aller vers une consommation plus occidentale, il y a un MacDo qui s’ouvre « .

Selon cette étude scientifique, la France est l’un des pays les plus touchée, après les États Unis, car elle possède 19 restaurants par millions d’habitants.Si McDonalds sait s’implanter, il n’a pas autant d’impact en Chine ou en Inde.

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Si l’étude dévoile un parallèle important entre l’occidentalisation, l’apparition des McDonalds et l’obésité, elle n’apporte pas de preuve directe entre les restaurants et le surpoids.

 

 

 

Les femmes qui boivent beaucoup sont très intelligentes !

Selon une étude scientifique, il y a bien un lien entre la forte consommation d’alcool et l’intelligence.

Plusieurs études mêlant alcool et intelligence

Des chercheurs finlandais ont réalisé une étude sur plus de 3000 jumeaux afin de voir si celui qui apprenait le plus vite à faire des phrases complexes, à parler et à lire, était aussi celui a boire le premier.
Selon cette étude, le vocabulaire et la précocité d’apprentissage font partis des marqueurs d’une grande intelligence sociale.C’est cette intelligence sociale apporte un développement verbal permettant de se lier plus facilement aux autres, et donc de se retrouver facilement en présence d’alcool.

Une autre étude réalisée par Satoshi Kanazawa, tente à expliquer ce rapport entre alcool et intelligence vient de la difficulté pour le cerveau humain à adopter des faits nouveaux. Cette difficulté serait moins élevée chez les personnes avec une intelligence supérieure, ce qui leur permettrait de comprendre l’attrait et la consommation volontaire d’alcool.

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Une nouvelle étude dédiée aux femmes

Maria Huerta et Francesca Borgonovi ont suivi le même chemin, mais en ne s’intéressant qu’aux femmes face à l’alcool.

En étudiant les habitudes de femmes nées en 1970, les chercheuses ont pu voir que les femmes intelligentes boivent plus que les autres.
D’après elles, plus une femme est éduquée, plus elle fait de longues études et a des enfants tard. En suivant ce schéma, une femme peut alors avoir un très bon salaire et une vie sociale importante ce qui lui permettra d’envisager une grande carrière.

Pourquoi boire plus, lorsque l’on est plus éduquée ? Étant donné que ces femmes occupent de hauts postes, elles seraient entourées d’hommes… et il est bien connu que l’alcool est un péché viril, donc elles boivent plus.

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Il y aurait tout de même un hic à se rapport entre l’intelligence et l’alcool, car les femmes pourraient facilement créer une dépendance à l’alcool.
Forcément, si ces études manquent encore de preuves scientifiques, on peut au moins être sûr d’une chose : on a plus de chance de devenir alcoolique en buvant, qu’en ne buvant pas.

 

 

 

 

 

 

 

Vous souhaitez que votre enfant soit riche plus tard ? Faîtes le lire !

Selon une étude scientifique, un enfant qui aime lire gagnera très bien sa vie.
Enfin, chers parents, il est possible de prévoir l’avenir de son enfant et de le préparer à rentrer dans de grandes écoles ! Comment ? En lui achetant des livres.

Les livres : plus forts que l’école !

Une étude scientifique italienne de l’Université de Padoue, publiée dans le Science Daily, a étudié la bibliothèque de 6000 hommes européens. Ces hommes nés au milieu du 20ème siècle ont été divisé en plusieurs groupes en fonction du nombre de livres qu’ils possédaient.

S’il a été prouvé que faire des études apportait un salaire 9% plus élevé par année scolaire, lire des livres est encore plus important car il augmente le salaire de 21% en moyenne sur une personne possédant de nombreux ouvrages alors qu’il retombe à 5 % chez une personne ayant fait des études sérieuses, mais n’ayant jamais été habitué à lire.

La lecture ; un facteur socio-économique ?

Les scientifiques de l’étude, et les économistes sont en accord avec une étude réalisée en 2013 par l’Université de Stanford qui expliquait le rapport entre le milieu socio-économique d’un enfant et le nombre de mots contenu dans son vocabulaire.

La différence du à l’accès aux livres est encore violente sur les enfants de 18 à 24 mois : les enfants favorisés auraient 260 mots de plus dans leur vocabulaire que les autres.

Le nombre de livres possédés par un foyer serait en corrélation directe avec son milieu socio-économique, créant des enfants avec plus de facilité à trouver un bon emploi permettant une vie aisée que ceux venant d’un milieu plus difficile qui ne les aurait pas habitué à lire.

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Des facteurs comportementaux impactés par la lecture régulière

Si la lecture permet d ‘accéder à de longues études et à un salaire plus important, selon les scientifiques, elle impacterait aussi la santé car elle aurait des vertus empathiques permettant de réduire l’anxiété.

Plus qu’un bon salaire, la lecture permet de faire travailler l’intellect et l’imagination des enfants tout le long de leur croissance.

 

 

 

Vous dormez toujours mal chez les autres ? Vous n’êtes pas seul !

Selon une étude scientifique, notre cerveau nous empêche de bien dormir lorsque l’on change de lieu.

Les chercheurs de l’Université de Brown se sont penchés sur la question du sommeil dans de nouveaux lieux afin de définir si la difficulté à s’endormir est un mythe ou un fait scientifique.

Un vrai fait scientifique !

D’après cette étude scientifique réalisée sur trente-cinq participants endormis, lorsque l’on va dormir dans un nouveau lieu, l’hémisphère gauche du cerveau reste actif durant la nuit, même s’il s’agit d’une belle chambre d’hôtel ou d’une chambre d’amis ou vous vous savez en sécurité.

Dans la revue Current Biology, les chercheurs rapportent qu’ils ont pu voir une asymétrie cérébrale lors de la première nuit, qui n’apparait pas les nuits suivantes. Pour pouvoir surveiller le cerveau, les scientifiques ont fait appel à l’imagerie cérébrale.

Le bout de l’hémisphère gauche qui reste actif est habituellement associé à l’introspection. Les chercheurs ont remarqué que cet hémisphère devenait spécialement actif lors des bruits de la première nuit, mais ne réagissait pas plus que le droit lors de la seconde nuit.

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Une surveillance inconsciente : cerveau en alerte

Chez les animaux, il n’est pas rare de remarquer cette asymétrie cérébrale, leur permettant de survivre en cas de risque pendant leur sommeil. Elle peut leur permettre de continuer instinctivement à faire une action tout en dormant : prendre l’air à la surface chez les dauphins, ou voler pour poursuivre une migration chez les oiseaux.

Si le cerveau humain n’est pas encore apte à dissocier complètement le sommeil d’une action en parallèle, il possède une version primaire afin de se protéger comme le faisait nos ancêtres lorsqu’ils dormaient dans un nouveau lieu, et pouvait se faire attaquer à chaque instant.

Lorsque le danger est réel et non inconscient, l’humain a trouver une autre solution pour pallier au manque d’alerte après une première nuit : dormir à tour de rôle, prévoir des tours de gardes a permis aux soldats de ne pas se faire tuer pendant une attaque nocturne, par exemple.