La décoration de table influencerait l’expérience culinaire

Selon une étude scientifique menée par Charles Spence et Betina Piqueras-Fiszman, et rapportée dans leur livre « The Perfect Meal: The Multisensory Science of Food and Dining », la décoration de table jouerait un rôle crucial dans notre expérience culinaire. Il ne faudrait donc rien laisser au hasard avant d’organiser un repas digne de ce nom, qu’il s’agisse du design général de la table, de l’ambiance du lieu ou encore des éléments de décoration en eux-mêmes.

Le design de la table, un art au service du goût

L’art de dresser une table n’est donc pas seulement une question d’esthétique. En effet, le design et la décoration de table ont un impact conséquent sur la perception des aliments et des plats servis. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si de nombreux chefs travaillent de concert avec des designers pour créer un univers culinaire unique, en accord avec le menu qu’ils proposent. Ainsi, l’harmonie des couleurs et la disposition des éléments peuvent influencer la manière dont les convives ou les clients perçoivent la qualité et le goût des plats.

Les conclusions de Spence et Piqueras-Fiszman montrent nettement que le contexte dans lequel un repas est servi affecte la perception des saveurs. Une table bien dressée et soigneusement décorée rehausserait donc notre appréciation des plats, jusqu’à donner l’impression de savourer un repas bien meilleur qu’il ne l’est en réalité.

L’ambiance des restaurants, un facteur clé pour une expérience réussie

Les résultats de cette étude peuvent donc servir de base à tous ceux qui veulent organiser de grands repas chez eux. Néanmoins, ils ne sont pas si étonnants au vu de ce que l’on constate avec les restaurants. Effectivement, nous sommes tous sensibles à l’atmosphère qui règne dans un lieu, au point de parfois faire nos choix sur la seule base de cette première impression. Qui n’a jamais passé la porte d’un restaurant uniquement pour sa décoration ?

En France, pays connu pour sa gastronomie, les chefs rivalisent d’ingéniosité pour offrir à leurs clients des expériences culinaires inoubliables, ce qui inclut souvent le design et l’ambiance de la salle. Bistrot parisien typique ou restaurant gastronomique étoilé, les restaurateurs cherchent traditionnellement à créer un lien entre le lieu, le menu et les clients, afin de proposer une expérience cohérente et mémorable.

Les tendances de la décoration de table en France

Dans un pays où la gastronomie est au cœur de la culture, les tendances en matière de décoration de table évoluent sans cesse. La France est un véritable laboratoire d’idées et de concepts, où les chefs repoussent les limites de la créativité. Parmi les tendances actuelles, on peut notamment citer l’utilisation de matériaux naturels et durables, comme des porte-couteaux en bois, des sets de table en lin ou des nappes en coton biologique. 

La mise en scène de la table est également un élément clé de la décoration, avec des centres de table originaux et des assiettes colorées qui mettent en valeur les différents plats.

Tout cela explique pourquoi, dans les restaurants gastronomiques français, la décoration de table est généralement un art à part entière.

Les climatologues sont les scientifiques qui prennent le plus l’avion

Selon une étude scientifique publiée dans la revue anglaise « Global Environmental Change », ce sont les climatologues qui utilisent le plus l’avion parmi tous les scientifiques du monde. C’est une révélation relativement inattendue, puisque ces derniers sont justement les premiers concernés par le réchauffement climatique.

Aujourd’hui, il est difficile d’ignorer le poids du transport aérien dans l’émission des gaz à effet de serre, même si visiblement cela n’empêche pas les spécialistes du climat de s’en accommoder.

Les climatologues sont de fervents amateurs de vols domestiques

Difficile d’imaginer un tel résultat, pourtant corroboré par l’université de Cardiff. De toutes les disciplines que compte le milieu des sciences, ce sont effectivement les climatologues qui ont le plus souvent recours à l’avion. Cette étude a été menée sur un panel de 1 400 scientifiques, venus du monde entier et de différentes spécialités.

Plus précisément, les experts du climat prendraient l’avion 5 fois par an, uniquement pour des vols domestiques, c’est-à-dire au sein de leur pays. En ce qui concerne leurs autres collègues, ces derniers se limiteraient à 4 trajets par an uniquement. Si la différence peut nous paraître dérisoire, il est avant tout assez cocasse de faire ce constat plutôt inattendu.

Pire encore, les spécialistes en dérèglement climatique prendraient l’avion environ 9 fois par an. Toutefois, il faut noter que pour intervenir aux 4 coins de la planète, il semble difficile de se passer de ce moyen de transport.

L’explication est à chercher du côté des déplacements professionnels

Alors qu’ils sont gentiment pointés du doigt par les résultats de cette étude, les climatologues se défendent et assurent que ces vols en avion ont des raisons professionnelles. Il n’est donc nullement question de petits plaisirs personnels, ce qui diffère quelque peu des autres scientifiques interrogés.

En effet, les 4 vols par an de ces derniers seraient quant à eux privés. Une pratique qui devient tout de suite bien moins excusable.

Les climatologues agissent pour leur empreinte carbone

Bien que cette habitude des climatologues puisse paraître problématique au regard des effets dévastateurs de l’avion, ces derniers restent malgré tout très impliqués lorsqu’il s’agit d’alléger leur empreinte carbone.

Alors qu’ils sont obligés de voyager en avion pour leurs activités scientifiques, comme lors des colloques ou conférences internationales, ils font bien plus d’efforts que la moyenne pour compenser ce désagrément le reste du temps. Ainsi, 44 % d’entre eux participent régulièrement à des programmes dédiés, contre 28 % pour les autres chercheurs. Un bel effort qu’il convient donc de souligner !

Les scientifiques l’affirment, courir rend plus intelligent

Selon une étude scientifique parue dans la très sérieuse revue « Cell Metabolism », courir rendrait plus intelligent. Alors qu’il était de notoriété publique que la course à pied influait positivement sur la santé et l’espérance de vie, à l’instar de nombreux autres sports, les effets de celle-ci sur les aptitudes intellectuelles étaient encore insoupçonnés.

Si vous faites partie de ces Français qui ont essayé le jogging pendant le premier confinement de 2020, sans réussir à persévérer dans la pratique par manque de motivation, ce qui suit pourrait bien vous faire changer d’avis.

La course à pied améliore notre mémoire

Selon l’expression consacrée « un esprit sain dans un corps sain », le sport peut s’avérer particulièrement salvateur en matière de neurosciences. Visiblement, l’étude de Cell Metabolism tend en ce sens, puisqu’elle affirme que la course à pied améliore notre mémoire et augmente les capacités de raisonnement. Cette faculté serait en fait due à la sécrétion de la cathepsine B durant l’exercice physique, une protéine qui entraîne la production de nouveaux neurones dans la région de l’hippocampe.

Dans la même lignée que ce rapport, des scientifiques japonais ont publié d’autres conclusions similaires au sein du « Journal international de la médecine du sport », après avoir mené leur propre étude sur un groupe de rats. Ces derniers ont entre autres affirmé que le jogging favorise la construction de nouveaux souvenirs et qu’il permet aussi d’améliorer la conservation des anciens.

Courir : une solution pour diminuer les maladies neurodégénératives ?

Au-delà de la création de nouveaux neurones au niveau de l’hippocampe, une région du cerveau où nous en perdons chaque année 1% à partir de 20 ans, la pratique de la course à pied est présentée par les chercheurs comme une solution viable pour lutter contre les maladies neurodégénératives. Effectivement, la démence est une pathologie qui fait l’objet de nombreuses recherches dans le monde, en particulier pour des maladies comme Alzheimer ou Parkinson. Si aucun traitement ne permet encore de guérir ces dernières, quelques études importantes commencent à démontrer les bienfaits de certaines habitudes de vie sur la diminution des risques.

Ainsi, une activité physique régulière telle que le jogging semble être une alternative sérieuse, qui peut être envisagée à tout âge lorsque le corps le permet. C’est d’ailleurs un point de vue confirmé par le très médiatisé neurologue parisien Jean-François Chermann, qui ajoute même l’augmentation de la créativité dans la liste des bienfaits. De quoi vous donner de bonnes raisons de chausser vos plus belles Nike Air Force 1 et de partir sillonner votre quartier lors de 2 ou 3 séances de running hebdomadaires.

L’envie d’entreprendre des Français explose

Selon une étude « scientifique » du Groupe AEF info en 2019, 50 % des Français aspirait à se reconvertir, et plus particulièrement à créer une entreprise. Un chiffre conséquent qui pourrait sensiblement évoluer prochainement, puisque la crise sanitaire de 2020 et ses bouleversements ont largement impacté le secteur du travail.

Au-delà des avantages inhérents à l’entrepreneuriat, c’est toute une « nouvelle normalité » qui se développe actuellement, dans un contexte où la population travaille de plus en plus depuis chez elle.

L’entrepreneuriat au cœur des bouleversements de la société

Être entrepreneur en France n’est pas toujours une partie de plaisir, même si l’accès à la création d’entreprise est considéré comme l’un des plus simples du monde. Excepté les joies de l’administration qui peuvent parfois décourager, l’entrepreneuriat ne s’est jamais aussi bien porté.

Cependant, force est de reconnaître que ce type de projet professionnel pourrait connaître un nouvel essor avec la crise du Covid de cette année. En effet, durant le premier confinement, un grand nombre de Français ont vu leur quotidien chamboulé par le télétravail, notamment parce que les mesures sanitaires étaient incompatibles avec le fonctionnement traditionnel des entreprises. Depuis, cette autonomie inattendue a donné quelques idées aux salariés des petites et moyennes entreprises, comme en témoignent les nombreux messages que l’on peut lire sur des réseaux professionnels comme Linkedin.

Cette prise de conscience post-confinement intervient alors que la création d’entreprise était déjà de plus en plus populaire. Effectivement, d’après des chiffres publiés par l’INSEE, 2019 avait battu des records en la matière, avec plus de 815 000 nouvelles sociétés créées et une belle augmentation de près de 18 % par rapport à 2018. Un phénomène déjà bien entamé avant l’arrivée du Covid !

Une différence déterminante entre « envie » et « passage à l’action »

Constater que 50 % des Français souhaitent se reconvertir dans l’entrepreneuriat est une chose, mais pourquoi sont-ils si peu à passer à l’action ?

Pour comprendre, il faut déjà s’intéresser à la complexité de certaines formalités. Comme tout le monde le sait, le chemin qui mène à la création d’entreprise est souvent semé d’embûches. Qu’il s’agisse de jeunes sans emploi ou de salariés habitués au confort du CDI, savoir par où commencer pour donner vie à un projet et à une entreprise est un vrai problème pour de nombreux entrepreneurs dans l’âme. C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup passe par le portage pour débuter, les intéressés pourront d’ailleurs utiliser un simulateur de portage salarial pour voir ce que cela pourrait donner pour eux.

Beaucoup souhaiteraient donc la mise en place de plusieurs mesures avant de se lancer dans leur business. Accéder aux services d’un coach, tester l’activité avec d’autres entrepreneurs installés, bénéficier de l’allocation chômage en cas de démission, ou encore pouvoir suivre une formation financée, pour l’ensemble des interrogés de cette étude, entreprendre aujourd’hui s’apparente encore trop à un saut à l’élastique, mais sans élastique.

Devenir plus intelligent en mangeant de la glace au petit-déjeuner

Selon une étude scientifique japonaise, manger de la crème glacée au petit-déjeuner pourrait nous rendre plus intelligents. Un argument imparable pour les plus gourmands !

C’est un professeur de psychophysiologie de l’université Kyorin à Tokyo qui l’affirme, Yoshihiko Koga, après avoir passé à la loupe plusieurs sujets. Au-delà du côté incongru de cette découverte, elle se place surtout à contre-courant de tous les conseils nutritionnels que l’on peut entendre ici et là.

Une augmentation de la performance intellectuelle sur les sujets testés

Ce ne sont certainement pas les nutritionnistes qui vont se réjouir de tels résultats, mais Yoshihiko Koga et ses collègues scientifiques sont convaincus des bienfaits de la crème glacée dès le réveil. Selon l’homme, nos aptitudes mentales en seraient grandement améliorées, à commencer par notre temps de réaction et nos performances durant l’effort.

Pour en arriver à cette conclusion, le professeur Koga a mené une expérience clinique de quelques semaines, sur plusieurs dizaines de personnes rassemblées en deux groupes. Alors qu’un premier groupe devait consommer de la glace au réveil, tout en pratiquant une série d’exercices mentaux quotidiens sur un ordinateur, le second groupe quant à lui ne devait pas consommer de crème glacée, mais uniquement remplir les tests chaque matin.

En comparant les évolutions et résultats de chacun des deux groupes, Yoshihiko Koga a pu constater que les sujets ayant consommé de la crème glacée tous les matins développaient des compétences intellectuelles plus rapidement que les autres. D’après le scientifique, ce n’est pas le froid qui serait la cause de ces propriétés. Il s’en est d’ailleurs assuré en menant une autre étude, dans laquelle il a remplacé la crème glacée par un verre d’eau froide. Visiblement, les résultats n’étaient pas à la hauteur de sa première découverte.

La glace déclencherait une émotion positive impactant notre cerveau

Derrière cette étude peu commune, il reste tout de même un certain nombre de questions, à commencer par l’origine précise de ces capacités accrues. Quel serait donc l’ingrédient responsable du développement intellectuel des sujets testés ? C’est ce que cherche encore à comprendre Yoshihiko Koga.

En attendant, ce ne sont pas les fabricants de machines à glace qui vont s’en plaindre, d’autant plus que la tendance est clairement à la crème glacée maison. De nombreux appareils sont aujourd’hui accessibles sur le marché, dont les produits Meca Froid, l’un des leaders du secteur. Il n’a donc jamais été aussi simple de fabriquer ses propres glaces. Peut-être est-ce l’occasion d’accroître vos performances intellectuelles ?

La Lune possède bien plus d’eau que prévu

Selon une étude scientifique publiée récemment, la superficie totale de l’eau sur la Lune atteindrait plus de 40 000 km². Un sacré chiffre comparé à ce que l’on pensait jusqu’ici !

C’est la revue « Nature Astronomy » qui publie les résultats de cette recherche, non sans un certain enthousiasme, face à une découverte qui change un bon nombre de perspectives. En effet, au-delà des autres trouvailles que l’on pourrait encore y faire, la présence d’eau sur la Lune intéresse grandement la Nasa pour des missions spatiales futures.

Des chutes d’astéroïdes à l’origine de la présence d’eau sur la Lune

Alors que la question de l’eau est une problématique qui pourrait devenir vitale dans le futur pour notre planète, sa présence sur la Lune en grande quantité a de quoi susciter l’étonnement. Longtemps perçu comme un gros caillou sec, ce satellite naturel de la Terre se compose aux dernières nouvelles de plus de 40 000 km² d’eau, dont près de 60 % en son seul pôle Sud.

Les scientifiques derrière cette étude ont dû combiner un certain nombre de données pour arriver à cette conclusion, notamment celles issues de l’orbiteur de reconnaissance lunaire de la Nasa. Après l’annonce de cette découverte, une petite frénésie s’est emparée des amateurs, avec une question essentielle : pourquoi est-il possible de trouver autant d’eau sur la Lune ?

Du côté des premières pistes, on évoque entre autres celle de la chute d’astéroïdes, il y a plusieurs milliards d’années. Pour beaucoup, il ne s’agit ni plus ni moins que des mêmes roches à l’origine de la présence d’eau sur notre planète. Une théorie qui reste toutefois à vérifier.

L’eau de la Lune : une ressource pour les missions spatiales

Les résultats d’une telle étude ne laissent personne indifférent, surtout du côté des scientifiques et autres astrophysiciens. Pour quelques experts, il suffit de mettre au point des techniques d’extraction d’eau pour profiter de cette ressource presque illimitée. Dans le futur, des missions spatiales en orbite lunaire pourraient donc récupérer le précieux sésame, notamment dans le cadre d’un voyage vers la planète Mars. Alors, est-ce que la Lune s’apprête à faire office d’aire de repos pour nos astronautes ? Tout porte à le croire, même si notre technologie n’est pas encore assez aboutie.

En attendant, rien ne nous empêche de regarder vers les étoiles. Il y a tant de réponses et de découvertes qui nous y attendent encore.

Alzheimer et Parkinson: des pathologies aggravées par la pollution ?

Selon une étude scientifique, la pollution de l’air et de notre atmosphère a une bien mauvaise influence sur la maladie d’Alzheimer, de même que sur la maladie de Parkinson. S’il s’agit d’un constat dont on se doutait déjà plus ou moins, celui-ci tend à se confirmer année après année.

C’est la revue américaine « The Lancet Planet Health » qui jette un pavé dans la mare, en révélant les résultats de cette grande enquête épidémiologique, fruit de l’analyse des données de 60 millions de personnes entre 2000 et 2017. Cette dernière n’est pas la seule à avoir pointé du doigt la pollution des hommes pour justifier l’apparition d’Alzheimer et de Parkinson, puisqu’une étude anglaise de 2018 était déjà parvenue à cette même conclusion.

Les incidences néfastes des particules fines

En récupérant les dossiers de millions de patients hospitalisés pour la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, les scientifiques ont remarqué leur forte exposition annuelle aux particules fines. Alors que ces dernières sont décriées depuis plusieurs années, au point de voir disparaître petit à petit les véhicules diesel, les seuls effets prouvés jusqu’ici relevaient de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Si de nombreux médecins de par le monde tirent la sonnette d’alarme à ce sujet depuis bien longtemps, les preuves d’une association positive entre la pollution atmosphérique et les pathologies d’Alzheimer et de Parkinson viennent encore à manquer. Pourtant, étude après étude, les conclusions sont les mêmes, et tous les patients présentent un fort taux d’exposition annuelle à ces dernières, notamment dues à leurs lieux de vie ou de travail.

Le cerveau : la grande victime de la pollution atmosphérique

Alors que de nombreux experts et scientifiques cherchent encore à prouver avec certitude le rapport entre pollution et Alzheimer/Parkinson, l’Université de Lancaster, au Royaume-Uni, a pu se pencher sur d’autres effets destructeurs pour le cerveau.

En effet, cette dernière a démontré que les nanoparticules de la pollution atmosphérique détruisent les cellules nerveuses de notre superordinateur crânien, en entrant notamment par le bulbe olfactif. La conséquence directe de cette découverte est évidemment une meilleure compréhension de la dégénérescence mentale sous toutes ses formes, bien que l’on ne sache pas comment l’éviter.

Une chose est sûre néanmoins, nous sommes tous confrontés à ce risque, peu importe notre âge, notre sexe, ou même notre origine ethnique. Pourtant, les solutions restent minces et ces maladies pèsent encore bien peu face à notre société hyperactive, mais aussi et surtout hyperpolluante. Elles amènent pourtant à une perte d’autonomie et pèsent sur les familles, ces recherches sont donc un premier pas vers une prise de conscience des causes « du mal ».

Le magnétisme et les bijoux magnétiques : sur quels fondements scientifiques sont-ils basés ?

Selon beaucoup d’études scientifiques, le magnétisme n’a pas un effet direct sur le corps humain et ce qui le compose.

Pourtant, de véritables professions et méthodes alternatives existent belle et bien et promettent de nombreux bienfaits sur la santé des êtres humains.

Le magnétisme popularisé par la pratique des magnétiseurs

Dans la culture populaire, lorsque l’on pense au magnétisme, on ne fait pas instinctivement le rapprochement avec le magnétisme de la Terre ou des planètes, mais plutôt le rapport avec le psychisme et la pseudo-science derrière ce concept.

Aussi appelé « guérisseur », le magnétiseur est un professionnel qui va utiliser l’énergie magnétique pour rééquilibrer les différents états psychiques d’une personne. Cela aurait de nombreux effets positifs, comme la réduction du stress et de l’anxiété par exemple. Les soins apportés par cette science alternative sont à classer dans ce que les adeptes de ces pratiques appellent « les thérapies énergétiques ».

En complément, il est même possible de se procurer des bijoux magnétiques sur de nombreux sites internet comme Mon-Talisman par exemple, ce qui permettrait d’accélérer les bienfaits que le magnétisme procure.

Concrètement, le magnétiseur est censé posséder un don, une sensibilité mais également une intuition métaphysique qui lui permettait de réaliser ses soins. Il faut donc noter que les séances et les pratiques varieront selon les praticiens et qu’il existe autant de façon de soigner qu’il existe de praticiens.

La pratique remonte dit-on, à l’antiquité et grâce à certaines manipulations, le professionnel est capable de détecter les vibrations perturbées au niveau des organes et donc de rééquilibrer le tout. Le soin se réalise via les mains du magnétiseurs, à travers lesquelles il transmet les ondes magnétiques.

Que dit la sciences sur ces pratiques ?

Tout d’abord, il faut préciser que les magnétiseurs ne prétendent pas utiliser le même magnétisme qui est présent aux pôles de notre planète par exemple. Le magnétisme physique (celui de la planète Terre) est différent du « magnétisme animal » utilisé dans ces pratiques de médecine alternative. Si l’on met de côté la question de l’efficacité de la pratique, on peut légitimement se poser des questions sur ce « magnétisme animal » qu’ils entendent manipuler.

Car premier point noir : ces ondes ne sont pas détectables par aucun appareil de mesure existant aujourd’hui ! Difficile donc de mesurer leur efficacité, voir même de mesurer le fait que ces ondes puissent passer entre les corps. D’ailleurs, il n’existe pas de lien entre amélioration de la santé et magnétisme selon les expérimentations effectuées en double-aveugle effectuées il y a quelques années par l’Association de loi 1901 de l’Observatoire Zététique.

Par ailleurs, il faut enfin préciser que si un jour une réelle découverte scientifique voit le jour dans ce domaine, ce serait une véritable révolution puisque cela remettrait en cause énormément de fondements scientifiques bien établis en physique, biologie ou médecine traditionnelle.

Conclusion

Il est donc difficile aujourd’hui d’établir un lien scientifique entre la pratique du magnétisme et les effets bénéfiques sur le corps et le cerveau humain. Pire, il est aujourd’hui impossible de mesurer cette efficacité.

Le magnétisme est donc à classer dans le domaine des sciences alternatives, des pseudo médecines et rejoint le club très fermé de l’acupuncture, la réflexologie, le Shiatsu, etc.

Marcher dans les escalators ne permet pas d’aller plus vite

Selon une étude scientifique, marcher dans les escalators ne permet pas d’aller plus vite. Des études très sérieuses ont été menées pour montrer que, contrairement à ce que le commun des habitants des villes pense, marcher dans les escalators ne fait pas du tout gagner du temps. Au contraire. Des statistiques viennent confirmer ce postulat. L’homme pressé accepte difficilement que rester immobile dans une file d’attente soit l’attitude à prendre quand un rendez-vous urgent figure dans son emploi du temps.

Au terme de l’étude, il s’avère que la patience soit encore la meilleure arme pour affronter et résoudre les embarras de la vie quotidienne des villes engorgées pendant les heures de pointe et plus particulièrement dans les escalators.

Aller plus vite et ménager ses forces

Quoique les escalators ne soient pas vraiment perçus comme un moyen de locomotion, il faut reconnaître que c’est une aide considérable pour venir à bout des différences de hauteur entre les sous-sols des transports en commun et les rues de desserte. Des informations succinctes sont accessibles dans des sites spécialisés comme fondation-nanosciences.fr

Le citadin du XXIe siècle doit beaucoup à Jesse W. Reno qui inventa le principe de l’escalier roulant et à Charles Seeberger qui l’a mis en œuvre. Il est vrai que du chemin a été fait entre la première application en 1897 et aujourd’hui.

Ce dispositif révolutionnaire permet d’aller plus vite tout en ménageant ses forces. On monte – ou on descend – des plans inclinés normalement fastidieux à supporter tous les jours, sans déployer aucun effort supplémentaire à part rester debout.

Il reste que certaines difficultés peuvent survenir pour ceux qui voyagent avec des bagages et surtout pour les personnes qui ont des enfants en bas âge. Ces personnes – et elles sont loin d’être rares – ont besoin de beaucoup plus d’espace, ce qui n’est pas très commode dans la ruée des usagers tous plus pressés les uns que les autres.

Certains accidents surviennent alors. Ils sont occasionnés soit par la nature et l’emplacement des bagages et certaines fois par les déplacements sur les escalators.

La règle qui prévaut dans les escalators

Même dans les grandes villes comme Londres qui appliquent une circulation à gauche, l’habitude acquise en situation d’affluence dans les escalators est de garder sa droite pour laisser un espace libre à gauche pour ceux qui marchent, c’est-à-dire les plus pressés.

Ainsi, les passagers qui choisissent de se laisser porter par les escalators tout en restant immobiles restent à droite même dans la queue qui se forme à l’entrée de l’escalier roulant. Pourtant, certaines critiques apparaissent aussi pour montrer qu’en restant exclusivement à droite, les passagers imposent une répartition inégale de poids sur la machine, ce qui, à la longue, nuit à la machine.

Pour désengorger les stations fréquentées, il a été demandé aux usagers de rester immobiles et donc, de ne pas marcher dans les escalators. Ils sont alors invités à se tenir aux rampes des deux côtés et de se laisser porter par l’escalier roulant.

L’étude table sur le fait qu’immobiles, les passagers prennent moins de place que lorsqu’ils marchent. De fait, une étude atteste qu’il est alors possible de transporter environ 112 par minute au lieu de 81 si certains marchent.

Les statistiques montrent pourtant que 25% des utilisateurs marchent dans les escalators. Ce faisant, ils sont persuadés qu’ils vont plus vite et gagnent un précieux temps dans leurs déplacements.

Marcher dans les escalators : peu rentable et contraire à la bienséance

Les études menées par Transport For London montrent que si les voyageurs accèdent deux par deux sur les marches et restent sans bouger, les files d’attente se réduisent de 30%. Ici aussi, aussi, les statistiques montrent que si les usagers ne bougent pas, les escalators peuvent transporter 16.220 personnes en une heure contre 12.745 si certains passagers marchent.

D’autres expériences ont montré que quand des passagers immobiles occupent les deux côtés, les embouteillages diminuent. La file d’attente pour accéder à l’escalier roulant passe alors de 73 personnes à 24 seulement.

Il est avéré qu’un nombre plus grand de personnes peuvent voyager en même temps sur le même escalator si elles restent immobiles et qu’un mouvement de désordre survient quand certains marchent car cela réduit la capacité de la machine.

En situation d’affluence, marcher dans les escalators est  perçu comme une entorse à bienséance car les personnes qui grillent la queue sont-elles vraiment prêtes à monter jusqu’au bout de l’escalier roulant.

Les personnes « dépassées » pourraient même le prendre très mal si elles savaient que si 40% des passagers marchaient, les personnes immobiles passeraient en moyenne 138 secondes dans les escalators contre 46 secondes pour les marcheurs. Pourtant, si tout le monde était immobile, le temps moyen serait de 59 secondes. Ainsi, les marcheurs font perdre du temps à ceux qui restent immobiles.

Au terme de l’étude, il apparaît alors que l’intérêt commun est la base même du gain de temps dans les escalators quoiqu’il soit très difficile de demander aux personnes pressées de rester immobiles. L’argument de certains chercheurs repose sur la réduction de la vitesse – à l’instar de ce qui se passe dans la circulation automobile – pour obtenir un débit maximal.

Pour bien faire passer le message, la TFL, par exemple, fait intervenir des sommités scientifiques pour convaincre les usagers de l’avantage de rester immobiles plutôt que de marcher dans les escalators à l’aide d’affiches publicitaires.

Il reste que pour pencher du côté des gens pressés, on pourrait envisager de demander à tout le monde de marcher dans les escalators. La mesure serait bien trop difficile à imposer vu la disparité des conditions physiques des usagers et donc de leur vitesse de déplacement.

La solution de rester immobile a pourtant, elle aussi, son revers dans la mesure où en se pressant dans l’escalier roulant, on risque d’empiéter sur l’espace personnel de l’autre, ce qui peut occasionner stress et désagrément.

Prendre les transports en commun pour lutter contre la sédentarité

Selon une étude scientifique, utiliser les transports en commun serait bon pour la santé.
En effet, ce sont des chercheurs de l’Institut National de la santé et de la recherche médicale qui ont réalisés cette étude.

Pour ce faire, l’INSERM a travaillé avec les chiffres donnés par le STIF, soit par l’organisme de finance des transports publics franciliens. Bien entendu, les transports en commun ne sont pas la principal source de bien être, il vaut mieux se déplacer à vélo tout de même pour être en forme ; cependant utiliser les transports en commun arrive en seconde place en terme de déplacement.

Des transports en commun bons pour la santé, mais moins pour l’esprit

Mais pourquoi les transports en commun sont-ils bons pour la santé ? Et bien d’après l’étude de l’INSERM et du STIF, lorsque l’on utilise les transports en commun, on utilise surtout ses jambes ! Et cela sans s’en rendre compte, et souvent d’un pas vif, puisqu’il s’agit d’aller d’un point à un autre, avec une distance importante tout de même.

Cette activité périphérique à l’utilisation du bus, tram ou métro, permet de se maintenir en forme et de lutter contre l’obésité, les AVC, et les cancers.

S’ils évitent la sédentarité, selon le directeur de l’étude Basile Chaix, les transports en commun, que ce soit métro, tram ou bus, ne permette pas de se relaxer, bien au contraire. D’après les chercheurs, l’utilisation des transports en commun ne sont pas source de plaisir, et paraissent même plutôt désagréables.

En plus de ses bienfaits physiques, l’utilisation des transports en commun permet d’agir sur la préservation de la planète en polluant moins qu’en usant de véhicules personnels.
C’est pourquoi utiliser les transports en commun quotidiennement et passer par la location de voiture en cas de réelle nécessité est une bonne idée pour ne pas s’encombrer d’un véhicule polluant et couteux. D’autant plus que louer un véhicule permet de le choisir en fonction de son besoin réel, donc sur une durée spécifique sans utilisation futile.

Qu’est-ce qui pourrait changer les résultats de cette étude ?

Les moyens de transports en communs se développent un peu plus chaque année, que ce soit en nombre ou en qualité. Afin d’offrir des solutions plus pratiques aux usagers, de nouveaux moyens d’entre-transports sont apparus. : vélos, et trottinettes par exemple. Ces nouveaux moyens permettent aux usagers de rejoindre leurs différents modes de transport de façon plus rapide en gardant un côté plus ou moins sportif.

Si le côté environnemental est préservé voire accentuée en rendant plus facile l’utilisation des transports en commun, l’impact sur le corps risque d’être moins prononcé, surtout que les vélos et trottinettes sont remplacées par des vélos et trottinettes électriques, donc très peu sportives.

Continuez à vous maintenir en forme en prenant les transports, utilisez vos pieds plutôt qu’une trottinette pour rejoindre votre correspondance et tout ira bien : vous et la planète !