Selon une étude « scientifique » du Groupe AEF info en 2019, 50 % des Français aspirait à se reconvertir, et plus particulièrement à créer une entreprise. Un chiffre conséquent qui pourrait sensiblement évoluer prochainement, puisque la crise sanitaire de 2020 et ses bouleversements ont largement impacté le secteur du travail.
Au-delà des avantages inhérents à l’entrepreneuriat, c’est toute une « nouvelle normalité » qui se développe actuellement, dans un contexte où la population travaille de plus en plus depuis chez elle.
L’entrepreneuriat au cœur des bouleversements de la société
Être entrepreneur en France n’est pas toujours une partie de plaisir, même si l’accès à la création d’entreprise est considéré comme l’un des plus simples du monde. Excepté les joies de l’administration qui peuvent parfois décourager, l’entrepreneuriat ne s’est jamais aussi bien porté.
Cependant, force est de reconnaître que ce type de projet professionnel pourrait connaître un nouvel essor avec la crise du Covid de cette année. En effet, durant le premier confinement, un grand nombre de Français ont vu leur quotidien chamboulé par le télétravail, notamment parce que les mesures sanitaires étaient incompatibles avec le fonctionnement traditionnel des entreprises. Depuis, cette autonomie inattendue a donné quelques idées aux salariés des petites et moyennes entreprises, comme en témoignent les nombreux messages que l’on peut lire sur des réseaux professionnels comme Linkedin.
Cette prise de conscience post-confinement intervient alors que la création d’entreprise était déjà de plus en plus populaire. Effectivement, d’après des chiffres publiés par l’INSEE, 2019 avait battu des records en la matière, avec plus de 815 000 nouvelles sociétés créées et une belle augmentation de près de 18 % par rapport à 2018. Un phénomène déjà bien entamé avant l’arrivée du Covid !
Une différence déterminante entre « envie » et « passage à l’action »
Constater que 50 % des Français souhaitent se reconvertir dans l’entrepreneuriat est une chose, mais pourquoi sont-ils si peu à passer à l’action ?
Pour comprendre, il faut déjà s’intéresser à la complexité de certaines formalités. Comme tout le monde le sait, le chemin qui mène à la création d’entreprise est souvent semé d’embûches. Qu’il s’agisse de jeunes sans emploi ou de salariés habitués au confort du CDI, savoir par où commencer pour donner vie à un projet et à une entreprise est un vrai problème pour de nombreux entrepreneurs dans l’âme. C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup passe par le portage pour débuter, les intéressés pourront d’ailleurs utiliser un simulateur de portage salarial pour voir ce que cela pourrait donner pour eux.
Beaucoup souhaiteraient donc la mise en place de plusieurs mesures avant de se lancer dans leur business. Accéder aux services d’un coach, tester l’activité avec d’autres entrepreneurs installés, bénéficier de l’allocation chômage en cas de démission, ou encore pouvoir suivre une formation financée, pour l’ensemble des interrogés de cette étude, entreprendre aujourd’hui s’apparente encore trop à un saut à l’élastique, mais sans élastique.