Les télétravailleurs ont des relations intimes aux heures de travail

Selon une étude scientifique, 34 % des télétravailleurs en confinement avec leur conjoint ont copulé durant les heures de travail.  D’après François Kraus de l’Ifop, ce regain d’activité peut aussi être expliqué par le besoin de combler le manque affectif induit par la limitation des relations sociales habituelles.

Les couples illégitimes ne sont pas en reste

On constate aussi un net développement des 5 à 7 (les horaires sont d’ailleurs bien plus variables), chez les couples illégitimes. Le couvre-feu a laissé plus de liberté dans la journée, et certains profitent de ces moments de libertés. Le succès des services tels que Merci Felix qui propose de louer une chambre d’hôtel la journée est d’ailleurs un bon indicateur de cette libéralisation des mœurs des Français. 

L’étude révèle d’ailleurs une augmentation des relations intimes de célibataires ne vivant pas sous le même toit (+ 26 points par rapport à avril qui était à 61%) , lors du 2e confinement.

La présence des enfants, le gros frein à la vie intime

L’étude démontre aussi que l’absence des enfants dans la journée (puisqu’ils allaient à l’école) a facilité l’intimité de jour. Lors du premier confinement, 75 % des parents ont d’ailleurs affirmé s’être disputés en bonne partie du fait de cette présence continue de leur couvée.  La réouverture des écoles lors du 2e confinement a eu un effet très bénéfique sur les relations de couple.

L’appétit sexuel fait-il transgresser les règles de confinement ?

Chez les personnes confinées seules, mais ayant un partenaire régulier ou occasionnel, 21 sur 59 ont transgressé le confinement au moins une fois à des fins sexuelles,  et 38 plusieurs fois.

La proportion augmente dans les deux cas pour les célibataires ayant un partenaire occasionnel. Les hommes sont plus enclins à transgresser les règles que les femmes.

59 % des personnes confinés individuellement, mais ayant un partenaire ont admis l’avoir retrouvé chez eux ou à leur domicile.

Des Français fidèles à leur réputation ?

Celle-ci est peut-être surfaite, mais on constate tout de même que le confinement strict ou avec règles assouplies n’entame pas totalement le désir.

La sexualité virtuelle n’a toutefois pas réellement connu la progression que l’on pouvait imaginer. On ne parle pas là des nouvelles technologies de virtualisation, mais de l’envoi de photos ou vidéos intimes ou suggestives. Les résultats auprès de personnes interrogées selon une autre étude démontrent que la pratique n’a que peu évolué.

La consommation de vidéos en ligne n’a pas non plus évolué de manière importante durant le confinement. La présence permanente du conjoint à la maison explique sans doute en bonne partie ce fait.

Des Français fidèles tout court

88 % des personnes en couple choisiraient le même partenaire pour un nouveau confinement. Même si 70 % des personnes interrogées se jugeaient satisfaites de leur sexualité avant le confinement, pour 63 % seulement pendant le confinement.

Le bémol

Malheureusement l’étude démontre aussi que les violences conjugales ont augmenté durant ces périodes.

La promiscuité, la présence permanente du conjoint n’ont pas toujours été bien vécues. 48 % des Français ont eu l’occasion de se disputer au sujet des tâches ménagères.

Voir l’étude : https://www.ifop.com/publication/la-vie-sexuelle-et-affective-des-francais-durant-le-second-confinement/

Credit photo : Flickr  – Wilson Lau

Les climatologues sont les scientifiques qui prennent le plus l’avion

Selon une étude scientifique publiée dans la revue anglaise « Global Environmental Change », ce sont les climatologues qui utilisent le plus l’avion parmi tous les scientifiques du monde. C’est une révélation relativement inattendue, puisque ces derniers sont justement les premiers concernés par le réchauffement climatique.

Aujourd’hui, il est difficile d’ignorer le poids du transport aérien dans l’émission des gaz à effet de serre, même si visiblement cela n’empêche pas les spécialistes du climat de s’en accommoder.

Les climatologues sont de fervents amateurs de vols domestiques

Difficile d’imaginer un tel résultat, pourtant corroboré par l’université de Cardiff. De toutes les disciplines que compte le milieu des sciences, ce sont effectivement les climatologues qui ont le plus souvent recours à l’avion. Cette étude a été menée sur un panel de 1 400 scientifiques, venus du monde entier et de différentes spécialités.

Plus précisément, les experts du climat prendraient l’avion 5 fois par an, uniquement pour des vols domestiques, c’est-à-dire au sein de leur pays. En ce qui concerne leurs autres collègues, ces derniers se limiteraient à 4 trajets par an uniquement. Si la différence peut nous paraître dérisoire, il est avant tout assez cocasse de faire ce constat plutôt inattendu.

Pire encore, les spécialistes en dérèglement climatique prendraient l’avion environ 9 fois par an. Toutefois, il faut noter que pour intervenir aux 4 coins de la planète, il semble difficile de se passer de ce moyen de transport.

L’explication est à chercher du côté des déplacements professionnels

Alors qu’ils sont gentiment pointés du doigt par les résultats de cette étude, les climatologues se défendent et assurent que ces vols en avion ont des raisons professionnelles. Il n’est donc nullement question de petits plaisirs personnels, ce qui diffère quelque peu des autres scientifiques interrogés.

En effet, les 4 vols par an de ces derniers seraient quant à eux privés. Une pratique qui devient tout de suite bien moins excusable.

Les climatologues agissent pour leur empreinte carbone

Bien que cette habitude des climatologues puisse paraître problématique au regard des effets dévastateurs de l’avion, ces derniers restent malgré tout très impliqués lorsqu’il s’agit d’alléger leur empreinte carbone.

Alors qu’ils sont obligés de voyager en avion pour leurs activités scientifiques, comme lors des colloques ou conférences internationales, ils font bien plus d’efforts que la moyenne pour compenser ce désagrément le reste du temps. Ainsi, 44 % d’entre eux participent régulièrement à des programmes dédiés, contre 28 % pour les autres chercheurs. Un bel effort qu’il convient donc de souligner !