Selon une étude scientifique, les reptiles rêvent aussi.
C’est du moins ce qui ressort d’une étude allemande de l’institut Max, selon laquelle les humains, oiseaux et reptiles rêveraient depuis 300 millions d’année.
Pas si loin du rêve américain ?
Si l’institut Max affirme cette nouvelle, c’est d’après des tests effectués sur un lézard australien, le Pogona vitticeps, appelé plus couramment « l’agame barbu » : celui-ci présenterait des phases de repos identiques aux phases de sommeil de l’Homme.
Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse de phases de repos similaires à celles des Hommes ressort, mais les conclusions tirées sur la capacité à rêver restait la même : seule les humains pouvaient le faire.Depuis quelques temps il a été prouvé que les mammifères et les oiseaux possédaient aussi cette capacité à rêver.
Le cerveau reptilien étudié de près
Les scientifiques de l’institut Max ont utilisés des électrodes pour étudier le cerveau reptilien de plus près. C’est grâce à cette technique qu’ils ont pu déceler un comportement changeant lors du repos, dévoilé par des ondes lentes du cerveau suivies par des mouvements rapides de l’œil, une baisse du rythme cardiaque et du tonus musculaire, comme on peut le voir régulièrement chez l’humain et le mammifère qui entrent en phase de sommeil paradoxal.
D’après Gilles Laurent, l’un des scientifiques et auteurs de l’étude, il est déjà prouvé que les phases de sommeil paradoxal sont synonyme de rêves, cependant il s’agirait de phases beaucoup plus courtes chez le reptile que chez l’homme : à peine plus d’une minute chez le reptile contre un peu plus d’une heure chez l’homme.
Une étude controversée dans le milieu scientifique
Si pour l’institut Max il est évident que les mouvements oculaires annonce un rêve, d’autres scientifiques affirment qu’il pourrait ne s’agir que de phases de réveil discrètes.
Pour convaincre les plus indécis, l’institut Max devra prouver que toutes les constatations faites lors des expériences sur le lézard, sont bien réelles.