La Lune possède bien plus d’eau que prévu

Selon une étude scientifique publiée récemment, la superficie totale de l’eau sur la Lune atteindrait plus de 40 000 km². Un sacré chiffre comparé à ce que l’on pensait jusqu’ici !

C’est la revue « Nature Astronomy » qui publie les résultats de cette recherche, non sans un certain enthousiasme, face à une découverte qui change un bon nombre de perspectives. En effet, au-delà des autres trouvailles que l’on pourrait encore y faire, la présence d’eau sur la Lune intéresse grandement la Nasa pour des missions spatiales futures.

Des chutes d’astéroïdes à l’origine de la présence d’eau sur la Lune

Alors que la question de l’eau est une problématique qui pourrait devenir vitale dans le futur pour notre planète, sa présence sur la Lune en grande quantité a de quoi susciter l’étonnement. Longtemps perçu comme un gros caillou sec, ce satellite naturel de la Terre se compose aux dernières nouvelles de plus de 40 000 km² d’eau, dont près de 60 % en son seul pôle Sud.

Les scientifiques derrière cette étude ont dû combiner un certain nombre de données pour arriver à cette conclusion, notamment celles issues de l’orbiteur de reconnaissance lunaire de la Nasa. Après l’annonce de cette découverte, une petite frénésie s’est emparée des amateurs, avec une question essentielle : pourquoi est-il possible de trouver autant d’eau sur la Lune ?

Du côté des premières pistes, on évoque entre autres celle de la chute d’astéroïdes, il y a plusieurs milliards d’années. Pour beaucoup, il ne s’agit ni plus ni moins que des mêmes roches à l’origine de la présence d’eau sur notre planète. Une théorie qui reste toutefois à vérifier.

L’eau de la Lune : une ressource pour les missions spatiales

Les résultats d’une telle étude ne laissent personne indifférent, surtout du côté des scientifiques et autres astrophysiciens. Pour quelques experts, il suffit de mettre au point des techniques d’extraction d’eau pour profiter de cette ressource presque illimitée. Dans le futur, des missions spatiales en orbite lunaire pourraient donc récupérer le précieux sésame, notamment dans le cadre d’un voyage vers la planète Mars. Alors, est-ce que la Lune s’apprête à faire office d’aire de repos pour nos astronautes ? Tout porte à le croire, même si notre technologie n’est pas encore assez aboutie.

En attendant, rien ne nous empêche de regarder vers les étoiles. Il y a tant de réponses et de découvertes qui nous y attendent encore.

Plus fort que Chuck Norris, le whisky fait un tour dans les étoiles

Selon une étude scientifique, le whisky qui vieillit dans l’espace est meilleur que celui qui vieillit dans les cave écossaises.

Une expérience hors du temps, et de la terre

C’est la distillerie Ardbeg en collaboration avec NanoRacks LLC, qui a souhaité tenter l’expérience du vieillissement du whisky écossais sur terre et dans l’espace afin de définir la conséquence d’une absence de graviter sur la maturation de la boisson.

Le directeur technique de NanoRacks LLC, confiait avant le départ : «Cette expérience de la microgravité sur l’interaction de terpènes et d’autres molécules avec les échantillons de bois fournis par Ardbeg va nous en apprendre beaucoup sur les saveurs, et pourrait trouver des applications dans l’alimentaire ou la parfumerie».

Les bouteilles de « Galileo », un single malt de 12 ans d’age, ont vieilli en parallèle dans l’espace et sur la terre pendant trois ans. Mais c’est bien avant ce lancement que l’aventure du whisky de l’espace a commencé !

En 1999, différents distillats d’Ardbeg ont été mélangés afin d’obtenir un whisky plus doux, puis le coeur de l’ensemble a été glissé dans des fûts de vin sicilien avant d’être à nouveau mélangés avec du Ardbeg vieilli en fûts de Bourbon. Le Galiléo a été mis en bouteille à 49% avant d’être envoyé dans l’espace.

Des bouts de chêne ont aussi été envoyé dans l’espace afin de voir comment les deux interagissent.

satellite

Un whisky qui nous fait monter au septième ciel ?

Après le retour du « whisky spatial » il aura fallut un an à la distillerie pour fournir des résultats finaux. C’est le nez principal de la marque, Bill Lumsden, qui a testé les différents fûts de whisky pour en conclure que celui de l’espace était bien meilleur que celui des caves écossaises et possédait des arômes indéfinissables.

En parrallèle de cet envoi stellaire, la distillerie a créée une édition spéciale qui a été reconnue comme le meilleur signle malt 2013 par le World whisies awards. malheureusement, il est impossible d’en trouver maintenant.