Selon une étude de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) publiée en octobre 2018 portant sur les modèles d’affaires des banques en ligne et des néobanques, les nouveaux acteurs bancaires pourraient devenir rentable à partir de 2020.
Selon l’ACPR il existe différents types de nouveaux acteurs. Ceux de première génération sont nés avec internet et étaient d’abord des opérateur de courtage en bourse. Tous ces acteurs sont maintenant dans les « écuries » des banques traditionnelles (Société Générale, Crédit Mutuel, etc.). La seconde génération est constituée de banque en ligne lancée directement par les grosses banques traditionnelles, c’est par exemple le cas de Hello Bank par la BNP, ou encore de BforBank par le Crédit Agricole.
La troisième génération est plus innovante, on y trouve les « banques » en ligne du groupe Carrefour, de la banque postale ou encore Orange Bank.
Enfin, la dernière génération est résolument moderne, avec des offres mobiles souvent centrées d’abord sur les moyens de paiement. On y trouve Revolut ou N26 pour les particuliers, Qonto pour les professionnels, etc. Certains sont indépendantes, d’autres sont dans le giron de grands opérateurs. Toutes offrent des cartes de paiement premium, avec des assurances souvent exceptionnelles.
Pendant plusieurs années, tous ces opérateurs ont évolués dans un marché peu mature, mais ce temps est révolu et le seuil fatidique des frais généraux fixes (liés aux systèmes d’information par exemple) a été franchi, et maintenant arrive le temps de la rentabilité pour ces banques en ligne et néobanques. Nous sommes en 2020 !