Marcher dans les escalators ne permet pas d’aller plus vite

Selon une étude scientifique, marcher dans les escalators ne permet pas d’aller plus vite. Des études très sérieuses ont été menées pour montrer que, contrairement à ce que le commun des habitants des villes pense, marcher dans les escalators ne fait pas du tout gagner du temps. Au contraire. Des statistiques viennent confirmer ce postulat. L’homme pressé accepte difficilement que rester immobile dans une file d’attente soit l’attitude à prendre quand un rendez-vous urgent figure dans son emploi du temps.

Au terme de l’étude, il s’avère que la patience soit encore la meilleure arme pour affronter et résoudre les embarras de la vie quotidienne des villes engorgées pendant les heures de pointe et plus particulièrement dans les escalators.

Aller plus vite et ménager ses forces

Quoique les escalators ne soient pas vraiment perçus comme un moyen de locomotion, il faut reconnaître que c’est une aide considérable pour venir à bout des différences de hauteur entre les sous-sols des transports en commun et les rues de desserte. Des informations succinctes sont accessibles dans des sites spécialisés comme fondation-nanosciences.fr

Le citadin du XXIe siècle doit beaucoup à Jesse W. Reno qui inventa le principe de l’escalier roulant et à Charles Seeberger qui l’a mis en œuvre. Il est vrai que du chemin a été fait entre la première application en 1897 et aujourd’hui.

Ce dispositif révolutionnaire permet d’aller plus vite tout en ménageant ses forces. On monte – ou on descend – des plans inclinés normalement fastidieux à supporter tous les jours, sans déployer aucun effort supplémentaire à part rester debout.

Il reste que certaines difficultés peuvent survenir pour ceux qui voyagent avec des bagages et surtout pour les personnes qui ont des enfants en bas âge. Ces personnes – et elles sont loin d’être rares – ont besoin de beaucoup plus d’espace, ce qui n’est pas très commode dans la ruée des usagers tous plus pressés les uns que les autres.

Certains accidents surviennent alors. Ils sont occasionnés soit par la nature et l’emplacement des bagages et certaines fois par les déplacements sur les escalators.

La règle qui prévaut dans les escalators

Même dans les grandes villes comme Londres qui appliquent une circulation à gauche, l’habitude acquise en situation d’affluence dans les escalators est de garder sa droite pour laisser un espace libre à gauche pour ceux qui marchent, c’est-à-dire les plus pressés.

Ainsi, les passagers qui choisissent de se laisser porter par les escalators tout en restant immobiles restent à droite même dans la queue qui se forme à l’entrée de l’escalier roulant. Pourtant, certaines critiques apparaissent aussi pour montrer qu’en restant exclusivement à droite, les passagers imposent une répartition inégale de poids sur la machine, ce qui, à la longue, nuit à la machine.

Pour désengorger les stations fréquentées, il a été demandé aux usagers de rester immobiles et donc, de ne pas marcher dans les escalators. Ils sont alors invités à se tenir aux rampes des deux côtés et de se laisser porter par l’escalier roulant.

L’étude table sur le fait qu’immobiles, les passagers prennent moins de place que lorsqu’ils marchent. De fait, une étude atteste qu’il est alors possible de transporter environ 112 par minute au lieu de 81 si certains marchent.

Les statistiques montrent pourtant que 25% des utilisateurs marchent dans les escalators. Ce faisant, ils sont persuadés qu’ils vont plus vite et gagnent un précieux temps dans leurs déplacements.

Marcher dans les escalators : peu rentable et contraire à la bienséance

Les études menées par Transport For London montrent que si les voyageurs accèdent deux par deux sur les marches et restent sans bouger, les files d’attente se réduisent de 30%. Ici aussi, aussi, les statistiques montrent que si les usagers ne bougent pas, les escalators peuvent transporter 16.220 personnes en une heure contre 12.745 si certains passagers marchent.

D’autres expériences ont montré que quand des passagers immobiles occupent les deux côtés, les embouteillages diminuent. La file d’attente pour accéder à l’escalier roulant passe alors de 73 personnes à 24 seulement.

Il est avéré qu’un nombre plus grand de personnes peuvent voyager en même temps sur le même escalator si elles restent immobiles et qu’un mouvement de désordre survient quand certains marchent car cela réduit la capacité de la machine.

En situation d’affluence, marcher dans les escalators est  perçu comme une entorse à bienséance car les personnes qui grillent la queue sont-elles vraiment prêtes à monter jusqu’au bout de l’escalier roulant.

Les personnes « dépassées » pourraient même le prendre très mal si elles savaient que si 40% des passagers marchaient, les personnes immobiles passeraient en moyenne 138 secondes dans les escalators contre 46 secondes pour les marcheurs. Pourtant, si tout le monde était immobile, le temps moyen serait de 59 secondes. Ainsi, les marcheurs font perdre du temps à ceux qui restent immobiles.

Au terme de l’étude, il apparaît alors que l’intérêt commun est la base même du gain de temps dans les escalators quoiqu’il soit très difficile de demander aux personnes pressées de rester immobiles. L’argument de certains chercheurs repose sur la réduction de la vitesse – à l’instar de ce qui se passe dans la circulation automobile – pour obtenir un débit maximal.

Pour bien faire passer le message, la TFL, par exemple, fait intervenir des sommités scientifiques pour convaincre les usagers de l’avantage de rester immobiles plutôt que de marcher dans les escalators à l’aide d’affiches publicitaires.

Il reste que pour pencher du côté des gens pressés, on pourrait envisager de demander à tout le monde de marcher dans les escalators. La mesure serait bien trop difficile à imposer vu la disparité des conditions physiques des usagers et donc de leur vitesse de déplacement.

La solution de rester immobile a pourtant, elle aussi, son revers dans la mesure où en se pressant dans l’escalier roulant, on risque d’empiéter sur l’espace personnel de l’autre, ce qui peut occasionner stress et désagrément.

Prendre les transports en commun pour lutter contre la sédentarité

Selon une étude scientifique, utiliser les transports en commun serait bon pour la santé.
En effet, ce sont des chercheurs de l’Institut National de la santé et de la recherche médicale qui ont réalisés cette étude.

Pour ce faire, l’INSERM a travaillé avec les chiffres donnés par le STIF, soit par l’organisme de finance des transports publics franciliens. Bien entendu, les transports en commun ne sont pas la principal source de bien être, il vaut mieux se déplacer à vélo tout de même pour être en forme ; cependant utiliser les transports en commun arrive en seconde place en terme de déplacement.

Des transports en commun bons pour la santé, mais moins pour l’esprit

Mais pourquoi les transports en commun sont-ils bons pour la santé ? Et bien d’après l’étude de l’INSERM et du STIF, lorsque l’on utilise les transports en commun, on utilise surtout ses jambes ! Et cela sans s’en rendre compte, et souvent d’un pas vif, puisqu’il s’agit d’aller d’un point à un autre, avec une distance importante tout de même.

Cette activité périphérique à l’utilisation du bus, tram ou métro, permet de se maintenir en forme et de lutter contre l’obésité, les AVC, et les cancers.

S’ils évitent la sédentarité, selon le directeur de l’étude Basile Chaix, les transports en commun, que ce soit métro, tram ou bus, ne permette pas de se relaxer, bien au contraire. D’après les chercheurs, l’utilisation des transports en commun ne sont pas source de plaisir, et paraissent même plutôt désagréables.

En plus de ses bienfaits physiques, l’utilisation des transports en commun permet d’agir sur la préservation de la planète en polluant moins qu’en usant de véhicules personnels.
C’est pourquoi utiliser les transports en commun quotidiennement et passer par la location de voiture en cas de réelle nécessité est une bonne idée pour ne pas s’encombrer d’un véhicule polluant et couteux. D’autant plus que louer un véhicule permet de le choisir en fonction de son besoin réel, donc sur une durée spécifique sans utilisation futile.

Qu’est-ce qui pourrait changer les résultats de cette étude ?

Les moyens de transports en communs se développent un peu plus chaque année, que ce soit en nombre ou en qualité. Afin d’offrir des solutions plus pratiques aux usagers, de nouveaux moyens d’entre-transports sont apparus. : vélos, et trottinettes par exemple. Ces nouveaux moyens permettent aux usagers de rejoindre leurs différents modes de transport de façon plus rapide en gardant un côté plus ou moins sportif.

Si le côté environnemental est préservé voire accentuée en rendant plus facile l’utilisation des transports en commun, l’impact sur le corps risque d’être moins prononcé, surtout que les vélos et trottinettes sont remplacées par des vélos et trottinettes électriques, donc très peu sportives.

Continuez à vous maintenir en forme en prenant les transports, utilisez vos pieds plutôt qu’une trottinette pour rejoindre votre correspondance et tout ira bien : vous et la planète !

Mieux vendre son bien, c’est scientifique

Selon une étude scientifique réalisée en 2012 par trois chercheurs de l’université de Norfolk, 95% des gens qui regardent une annonce immobilière passent plus de 20 secondes à regarder la première photo présentée. Ensuite, seuls 76% des personnes prennent le temps de consulter le reste de l’annonce : les indications de prix, de lieu, le détail des pièces et les spécifications techniques, ainsi que les autres photos du bien. La conclusion qui s’impose est claire : environ un quart des gens se détournent d’une annonce immobilière en raison de leur réaction à la première photo.

Il est donc primordial de consacrer un soin tout particulier à la première photo qui apparaît sur une annonce immobilière en ligne. Faut-il choisir de montrer l’extérieur ou l’intérieur de la maison ? Tout dépend de ce qui donne le plus envie. Dans le cas où l’extérieur n’a rien d’exceptionnel, il faut tout miser sur une photo dévoilant l’intérieur de la maison ou de l’appartement, avec une composition et un angle de vue idéaux pour séduire l’acheteur potentiel.

Optimiser son intérieur

Lorsqu’il s’agit de vendre un bien immobilier de grande valeur ou un hôtel particulier, notamment à Paris, il est important de soigner l’aspect de la photo principale. C’est l’image qui va convaincre le client de s’intéresser à l’annonce, et de prendre contact pour une visite. Pour cela, il peut être utile de faire appel à un architecte d’intérieur spécialisé dans le luxe comme par exemple Xavier Lemoine, afin de revoir le design de l’espace et mettre en lumière les qualités de l’endroit. Des travaux sont à prévoir.

Spécialisé dans l’aménagement de lieux élégants et raffinés, l’architecte d’intérieur trouvera le meilleur moyen de meubler la pièce principale, de refaire la décoration, de l’éclairer et de faire ressortir les volumes de façon avantageuse. Il sera de bon conseil pour donner du relief au salon, par exemple, et le faire paraître plus grand et plus luxueux qu’à l’ordinaire : un fauteuil placé au bon endroit, ou un miroir situé de façon stratégique, peuvent faire des miracles sur les perspectives.

Prendre la meilleure photo

Une fois la pièce aménagée au mieux, avec les meubles choisis par l’architecte d’intérieur, il faut prendre soin de capturer l’ambiance ainsi créée à l’aide d’une photo prise habilement. Là encore, l’emploi d’un photographe professionnel s’impose : il ne faut pas prendre le risque d’utiliser une photo floue capturée à l’aide d’un téléphone portable, et de décourager l’acheteur qui verra cette image avant les autres.

Une fois le photographe engagé, il faut lui confier la tâche de faire ressortir les éléments mis en place par l’architecte, en utilisant les éclairages créés et en profitant de la mise en scène établie à l’aide de l’ameublement. Une fois la photo correctement réalisée, il ne reste plus qu’à mettre l’image en ligne, en espérant séduire le prospect et l’inciter à se pencher plus attentivement sur les détails de l’annonce et sur les différents atouts du bien immobilier.

L’étude en question :
https://pages.jh.edu/jrer/papers/pdf/past/vol34n02/04.211_242.pdf

2020 serait l’année de la rentabilité pour les nouveaux acteurs bancaires.

Selon une étude de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) publiée en octobre 2018 portant sur les modèles d’affaires des banques en ligne et des néobanques, les nouveaux acteurs bancaires pourraient devenir rentable à partir de 2020.
Selon l’ACPR il existe différents types de nouveaux acteurs. Ceux de première génération sont nés avec internet et étaient d’abord des opérateur de courtage en bourse. Tous ces acteurs sont maintenant dans les « écuries » des banques traditionnelles (Société Générale, Crédit Mutuel, etc.). La seconde génération est constituée de banque en ligne lancée directement par les grosses banques traditionnelles, c’est par exemple le cas de Hello Bank par la BNP, ou encore de BforBank par le Crédit Agricole.
La troisième génération est plus innovante, on y trouve les « banques » en ligne du groupe Carrefour, de la banque postale ou encore Orange Bank.

Enfin, la dernière génération est résolument moderne, avec des offres mobiles souvent centrées d’abord sur les moyens de paiement. On y trouve Revolut ou N26 pour les particuliers, Qonto pour les professionnels, etc. Certains sont indépendantes, d’autres sont dans le giron de grands opérateurs. Toutes offrent des cartes de paiement premium, avec des assurances souvent exceptionnelles.

Pendant plusieurs années, tous ces opérateurs ont évolués dans un marché peu mature, mais ce temps est révolu et le seuil fatidique des frais généraux fixes (liés aux systèmes d’information par exemple) a été franchi, et maintenant arrive le temps de la rentabilité pour ces banques en ligne et néobanques. Nous sommes en 2020 !

Le marketing par e-mail est très différent du marketing à la papa…

Selon une étude scientifique menée par Fiona Ellis-Chadwick et Neil Doherty en 2012, et publiée dans le Journal of Business Research sous le titre Web advertising: the role of email marketing, les e-mails marketing sont des objets bien plus complexes à réaliser et analyser que les publicités classiques que l’on trouve sur des supports papiers.

Bien entendu cela ne surprendra pas les professionnels qui passent toujours beaucoup de temps à gérer chaque campagne d’email marketing, mais effectivement lorsqu’on lit cette étude on voit que toutes les pratiques existent. Ainsi pas moins de 91% des emailing contiennent des illustrations, mais il n’y a aucun standard dans les tailles, nombres et formats. Cela veut aussi dire que 9% des emails marketing sont sans aucune image, étonnant non ?

Un autre point amusant est sur le moment de l’envoi. Alors que certains disent que pour maximiser la conversion il faut viser la fenêtre 6-7 heure le matin, on s’aperçoit dans l’étude que 60% des mails sont envoyés durant la journée de travail et donc 40% en dehors de ces horaires.

Une question que l’on se pose souvent est le nombre de liens qu’il faut mettre dans son email. Au final la statistique nous dit que 65% du temps il y a plus de 10 liens, et 35% moins de 10. Cela semble coller avec le conseil qui est de mettre plus de liens pour « faire plus cliquer ».

On le voit bien, faire un bon email marketing ne semble pas une chose très balisé, et c’est pour cela qu’il faut bien réfléchir, car c’est en fait l’adaptation de l’objet technique et de communication (le look de l’email et son contenu) aux attentes de son public qui fera tout. Bon courage !

les détecteurs de métaux ne sont pas les ennemis des archéologues

Selon une étude scientifique présentée dans le volume 31, numéro 4 de Historical Archeology en 1998, les détecteurs de métaux sont un des outils les plus utiles aux archéologues dès lors qu’un site archéologique contient des objets métalliques. Les auteurs de cette étude propose même que les détecteurs de métaux deviennent un des incontournables du « kit » de n’importe quel archéologue au moment de commencer le travail sur un site de fouilles.

En effet, les bénéfices à l’utilisation d’un détecteur de métal semblent être multiples :

  • Il s’agit d’un outil qui coûte très peu cher (regardez sur ce site les prix des détecteurs)
  • Les détecteurs sont particulièrement efficaces pour détecter les objets qui sont à une profondeur maximale de 30 cm.
  • Ils sont non-intrusifs : si ils ne détectent rien pas besoin de faire un trou, cela n’abime rien.
  • Il est facile de s’en servir et donc n’importe quel archéologue peut y arriver, même si l’article scientifique du Historical Archeology précise qu’il y a une forte communauté d’amateurs prêts à aider la science.
  • D’un point de vue coût des fouilles ils sont utiles eût égard au coût très important de la technique alternative qui consiste à faire des trous au hasard.

Par ailleurs, une utilisation systématique d’un détecteur sur un site permet assez vite d’en tracer à gros grains le périmètre, ce qui est tout aussi utile.

Bref, il semble que contrairement à ce que la plupart des gens pensent, un détecteur de métal c’est d’abord un outil utile aux archéologues. En revanche, ce qui est problématique c’est son utilisation par des non archéologues pour faire de l’archéologie « en amateur », car dans ce cas la démarche scientifique est absente. La loi est d’ailleurs assez précise sur ce sujet : « nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche ».

Si vous voulez contribuer à l’archéologie et faire votre hobby favori de prospection avec un détecteur de métal, rapprochez vous des archéologues, ils seront ravis d’avoir des personnes pour les aider !

La surdité est-elle responsable de la démence ?

Selon une étude scientifique réalisée par des spécialistes de l’audition, la surdité serait en relation directe avec un état de démence chez les personnes âgées.

Le couple « oreille-cerveau », pourvu que ça dure !

Le fait d’entendre est lié au couple oreille-cerveau lorsqu’il fonctionne correctement.

L’oreille réceptionne des ondes sonores qui font vibrer le tympan et arrivent dans les liquides de la cochlée. Les cellules de Corti (cellules cillées) les transforment afin qu’elles soient transmises au cerveau via le nerf auditif.

Maintenant, pour que le cerveau interprète ces informations, il faut qu’elles soient compréhensibles.

Alors qu’une cartographie du cerveau montre que plusieurs zones sont concernées par l’audition (aire auditive primaire et secondaire), la science prouve que la perte de volume du cortex cérébral et l’altération de la substance blanche ainsi qu’une réduction de l’activité des neurones dans ces zones sont liées à la diminution des stimulis sonores.

L’adulte vieillissant qui doit fréquemment « tendre l’oreille » subit stress et fatigue. Le cerveau ne reçoit pas d’informations directement exploitables et l’effort qu’il déploie pour tenter de les déchiffrer monopolise les ressources dont il se servirait pour les mémoriser.

L’isolement auditif conduit-il à l’isolement social ?

La personne qui perd de l’audition reçoit des informations que le cerveau auditif n’est pas en mesure de retranscrire. Il se produit alors un phénomène cognitif et elle tend à s’isoler du monde extérieur. Ignorer sa famille, ses amis, ne plus sortir pour faire ses courses, sont des décisions qui risquent de conduire à l’isolement, puis à un état de démence.

La perte auditive n’est donc pas sans conséquence, mais pas non plus sans solution. En cherchant l’aide d’un médecin spécialisé le patient reçoit un diagnostic qui l’oriente vers l’appareil auditif adapté. Avec cette aide, l’objectif est de dissocier perte auditive et perte de une vie sociale.

Des appareils auditifs haut de gamme sont maintenant disponibles sur le marché. En restant dans des gammes de prix abordables, certaines marques développent des prothèses performantes, résolvant totalement la problématique des patients. L’usage de ces appareils auditifs est simplifié par des prothèses qui sont discrètes, légères et qui se positionnent et se règlent sans effort.

L’audioprothésiste est un professionnel qui accompagne les patients porteurs d’appareils auditifs et les rassure sur leurs performances. Les marques les plus connues dispensent des conseils personnalisés et dirigent leurs clients vers les prothèses qui vont leur assurer confort et bien-être. Pour trouver des professionnels reconnus, direction l’annuaire de l’audition.

Le déclin cognitif est-il synonyme de démence ?

Chez les adultes vieillissants, les aptitudes mentales qui diminuent, les interactions sociales qui se raréfient, les sons qui deviennent des bruits sont identifiés comme troubles cognitifs.

Nous savons maintenant que la relation oreille-cerveau est de première importance pour entendre mais au-delà, il faut que les sons transmis soient compris. Ce sont les éléments cognitifs des sujets atteints d’une perte d’audition partielle qui entrent alors en ligne de compte : traitement de l’information au niveau du cerveau, mémoire et statut économique et social. Par exemple, un opéra entraîne des sensations qui restent inconnues de l’amateur de disco.

Cette étude et de bien d’autres sont-elle réellement concluantes ou est-ce qu’elles nous interpellent ?

Dans tous les cas et sans rien remettre en cause les résultats, quelques doutes sont apparus, entraînant des interrogations. Est-ce la perte auditive qui est responsable de la démence ou est-ce le déclin cognitif qui engendre une certaine forme de surdité ? Les personnes âgées dont les vies ont été bien remplies et riches d’expériences diverses et intenses sont-elles moins exposées à la démence que celles dont la vie était triste et morne ?

5 bonnes raisons de vivre en Normandie

Selon une étude menée en 2019 par Elabe et l’Institut Montaigne, et intitulée « le baromètre des territoires », 75 % des Normands se déclarent heureux, faisant de leur région celle où l’on est le plus heureux, à égalité avec l’Île-de-France.
Située dans le nord-ouest de la France, la Normandie est bordée par la Manche et est reconnue pour son importance historique dans la plupart des événements de notre pays. Avec plus de 3 millions d’habitants, ses villes phares comme Rouen, Caen, Évreux, Deauville ou Le Havre, accueillent de nouveaux habitants chaque année, qui ont souvent découvert le territoire grâce au tourisme. Achat immobilier, emploi, cadre de vie et atouts charme de la région, pourquoi partir vivre en Normandie ?

L’immobilier en Normandie

Même si le secteur de l’immobilier est abordable sur toute la région, de la Manche au Calvados, c’est la ville de Rouen et ses environs qui, d’après certaines études, tire le mieux son épingle du jeu, en proposant des logements accessibles aux nouveaux arrivants. Globalement, le prix moyen d’une  location en Normandie est 69 % moins élevé qu’à Paris, tout comme le prix du m² qui est 80 % plus bas. Autant dire que la région est un vivier de biens immobilier intéressants, pour qui souhaite quitter la capitale sans trop s’en éloigner.

L’emploi en Normandie

La Normandie fait partie des régions qui s’en sont sortie le mieux en 2018, tous secteurs d’activité confondus, et où l’emploi est en constante progression chaque année. Le taux de chômage reste néanmoins de 8.7 %, soit équivalent au chiffre du reste de la France, même si celui-ci ne cesse de descendre pour la région, à la faveur des jeunes de moins de 25 ans et des hommes. Notons tout de même que si le coût de la vie y est moins élevé qu’à Paris, le salaire est en général 25 % moins élevé aussi.

L’accueil des nouveaux arrivants en Normandie

S’il est un point où la Normandie excelle, c’est en ce qui concerne l’accueil des nouveaux arrivants dans sa région. En effet, le territoire a mis en place une politique particulière à ce sujet, avec un numéro dédié pour ces questions, comme le logement, les écoles, l’emploi ou les services disponibles. Après la prise en charge préliminaire, un conseiller s’occupe de l’arrivant du début à la fin de l’installation.

Le patrimoine en Normandie

Autre point attractif de la Normandie, la région compte un grand nombre de monuments classés, notamment la ville de Rouen avec sa Cathédrale Notre-Dame ou son Parlement. D’autres villes normandes ne sont pas en reste, comme La Bouille ou Jumièges, des villages pittoresques et rempli d’histoire.

La culture en Normandie

Du Havre à Honfleur en passant par la ville de Rouen et Giverny, la Normandie s’illustre dans ses événements culturels en tous genres. Tour de France, Coupe Davis, festival impressionniste et spectacle « Cathédrale de Lumière », beaucoup de manifestations rythment régulièrement la vie sur le territoire normand. Sans parler de ses nombreux musées : beaux-arts, art moderne, débarquement…

Les objets connectés, au cœur du débat scientifique

Selon une étude scientifique des chercheurs de l’Institut de Psychologie de l’Université de Lausanne, l’utilisation des objets connectés dédiés à la santé divisent la population.

Dans la publication, les chercheurs partagent l’utilisation des objets connectés santé en quatre catégories :

– la première catégorie concerne les patients ayant une maladie chronique qui notent au quotidien leurs symptômes et fonctions vitales.
– La seconde catégorie concerne les sportifs qui se servent de l’objet connecté afin d’améliorer leurs performances et de surveiller toutes leurs données.
– Arrive l’individu lambda qui surveille son activité afin d’atteindre des objectifs médians comme perte de poids ou musculation, voir obtenir un bon sommeil, ou surveiller sa grossesse.
–En dernier, on note les obsédés, ceux qui ont besoin de suivre toutes leurs activités, seconde après seconde.

Les chercheurs notent aussi des domaines plus exploités que d’autres dans l’objet connecté : l’activité physique, l’alimentation, le sommeil, la vie quotidienne.

S’il existe quatre catégories d’utilisateurs, les scientifiques annoncent deux tendances fortes en terme de vision de la technologie : ceux qui trouve les objets connectés utiles, et ceux qui s’inquiètent de cette connexion permanente. Ce sont ces deux courants qu’ils ont décidé d’étudier.

La vision positive : les objets connectés offrant des possibilités d’idéal et de santé surveillée

Les scientifiques ayant réalisé cette étude indiquent que les revues scientifiques actuelles sont particulièrement marquées par les auteurs à la vision positive face aux technologies digitales qu’ils perçoivent comme pouvant aider le milieu médical, voire les particuliers.
En effet en utilisant les objets connectés pour surveiller leur santé, leurs activités, ainsi que leur alimentation et les principaux signes vitaux, chaque individu peut connaître ainsi son corps et prendre soin de sa santé. Bien plus qu’avant.

La vision négative : les objets connectés une surveillance beaucoup trop importante

D’autres scientifiques ont tendance à montrer une grande réticence face aux nouvelles technologies digitales comme les objets et boutons connectés (via le réseau LORA par exemple), expliquant que les objets connectés instrumentalisent le corps humain et la santé.
En effet, en permettant d’avoir accès à des données particulièrement détaillées, l’objet connecté ne prend pas en compte la dimension humaine.
De plus utilisation des objets connectés pourrait amener à une obsession beaucoup trop importante : pesées pour perte de poids, exercices de musculation, etc.

Que doit-on penser de l’utilisation des objets connectés?

En conclusion, les scientifiques de cette étude assure qu’il n’y a pas de juste milieu : « la littérature analysée oscille rapidement entre « l’homme augmenté par la technique » et « l’homme diminué et soumis à la technique (…) cette opposition récurrente dissimule une conception du corps humain largement partagée, et qui s’apparente à une croyance qui semble partagée par les deux, soit pour la promouvoir, soit pour s’en inquiéter : le corps humain pourrait être mesuré, ajusté, programmé, contrôlé par les technologies, que cela soit espéré ou redouté ».

Les musclés sont plus heureux…

Selon une étude scientifique réalisée par des chercheurs internationaux, faire du fitness, c’est-à-dire de la musculation, permet de lutter contre la dépression.

Le sport, nouvelle alternative aux traitements thérapeutiques ?

La dépression représente 300 millions de personnes, et peut amener d’autres pathologies plus ou moins graves, allant de quelques problèmes de santé, au diabète, en passant par la maladie d’Alzheimer et les maladies cardiovasculaires.

Jusque-là il avait été prouvé que faire du cardio était déjà une bonne façon de lutter contre la dépression, cependant cette nouvelle étude prouve que faire de la musculation peut avoir autant d’impact que de prendre des antidépresseurs ou de suivre une thérapie.

Est-ce que ça n’est pas le moment de se motiver ? Si vous  avez du mal à vous lancer, répétez-vous ces quelques citations pour se motiver !

L’étude internationale reprend 33 études déjà existantes qui concerneraient plus de 2000 participants ayants des troubles mentaux ou des signes de dépression dus a la maladie, mais aussi à leur obésité, l’anxiété, la vieillesse ou même une blessure.

Pour réaliser cette étude, deux groupes ont été créés : le premier regroupait des personnes non traitées et le second des personnes chargées de suivre un programme sportif adapté.

Des résultats probants : le sport c’est la santé

En suivant un programme de fitness, les participants ont tous montré une diminution des symptômes de la dépression, qu’ils fassent une pratique modérée ou intensive du sport. La sensation de soulagement s’est montrée plus élevé lorsque le participant était suivi par un coach.

La santé physique apportée par l’entrainement ne rentre pas en compte pour la sensation de bien-être ; il semblerait que la pratique seule du sport soit suffisante pour procurer cette sensation.

Durant cette étude, les sportifs « du dimanche » sont restés à leur niveau en profitant de l’entrainement, alors que les sportifs déjà établis se sont pris au jeu d’un entrainement plus intensif.

Un programme adapté à chacun, pour un bénéfice optimal

Il ressort de cette étude que pour permettre au sport de venir vaincre les symptômes de la dépression, il est nécessaire de savoir doser son entrainement sportif, en suivant un plan de musculation mais aussi un plan diététique adapté à cette nouvelle pratique physique.

Attention, il est important de ne pas passer dans l’addiction trop poussée, qui ne ferait que remplacer la dépression par d’autres soucis, mais de savoir tirer avantage des entrainements sur la motivation et la dynamique qu’ils apportent dans la vie de tous les jours.