Les scientifiques l’affirment, courir rend plus intelligent

Selon une étude scientifique parue dans la très sérieuse revue « Cell Metabolism », courir rendrait plus intelligent. Alors qu’il était de notoriété publique que la course à pied influait positivement sur la santé et l’espérance de vie, à l’instar de nombreux autres sports, les effets de celle-ci sur les aptitudes intellectuelles étaient encore insoupçonnés.

Si vous faites partie de ces Français qui ont essayé le jogging pendant le premier confinement de 2020, sans réussir à persévérer dans la pratique par manque de motivation, ce qui suit pourrait bien vous faire changer d’avis.

La course à pied améliore notre mémoire

Selon l’expression consacrée « un esprit sain dans un corps sain », le sport peut s’avérer particulièrement salvateur en matière de neurosciences. Visiblement, l’étude de Cell Metabolism tend en ce sens, puisqu’elle affirme que la course à pied améliore notre mémoire et augmente les capacités de raisonnement. Cette faculté serait en fait due à la sécrétion de la cathepsine B durant l’exercice physique, une protéine qui entraîne la production de nouveaux neurones dans la région de l’hippocampe.

Dans la même lignée que ce rapport, des scientifiques japonais ont publié d’autres conclusions similaires au sein du « Journal international de la médecine du sport », après avoir mené leur propre étude sur un groupe de rats. Ces derniers ont entre autres affirmé que le jogging favorise la construction de nouveaux souvenirs et qu’il permet aussi d’améliorer la conservation des anciens.

Courir : une solution pour diminuer les maladies neurodégénératives ?

Au-delà de la création de nouveaux neurones au niveau de l’hippocampe, une région du cerveau où nous en perdons chaque année 1% à partir de 20 ans, la pratique de la course à pied est présentée par les chercheurs comme une solution viable pour lutter contre les maladies neurodégénératives. Effectivement, la démence est une pathologie qui fait l’objet de nombreuses recherches dans le monde, en particulier pour des maladies comme Alzheimer ou Parkinson. Si aucun traitement ne permet encore de guérir ces dernières, quelques études importantes commencent à démontrer les bienfaits de certaines habitudes de vie sur la diminution des risques.

Ainsi, une activité physique régulière telle que le jogging semble être une alternative sérieuse, qui peut être envisagée à tout âge lorsque le corps le permet. C’est d’ailleurs un point de vue confirmé par le très médiatisé neurologue parisien Jean-François Chermann, qui ajoute même l’augmentation de la créativité dans la liste des bienfaits. De quoi vous donner de bonnes raisons de chausser vos plus belles Nike Air Force 1 et de partir sillonner votre quartier lors de 2 ou 3 séances de running hebdomadaires.

Le corps humain reste en mouvement après la mort

Selon une étude scientifique menée par un institut australien à la fin de l’année 2019, le corps humain continuerait de se mouvoir bien après la mort. Intrigant, non ? C’est en tout cas la conclusion des chercheurs, après une procédure longue de 17 mois et plusieurs centaines de corps ayant servi à valider cette expérimentation.

Depuis toujours, la médecine et la science considèrent que la mort signe la fin de toute activité corporelle, d’où l’importance de cette découverte, dont peu de médias se sont finalement fait le relais.

Un corps pourrait bouger jusqu’à plus d’un an après la mort

Le très sérieux institut AFTER, « Australian Facility for Taphonomic Experimental Research », s’est penché plus précisément sur l’évolution du corps humain après la mort, et plus particulièrement sur ses réactions face à la décomposition. Au cours de son étude, il a donc découvert que ce dernier restait en mouvement bien après le décès et l’enterrement. Au-delà du caractère surprenant de cette révélation, ce sont les fondements mêmes de nos connaissances qui sont ainsi remis en question.

Ainsi, cette étude s’est longuement attardée sur le cas de plusieurs centaines de personnes décédées, mettant ces dernières dans différentes conditions de décomposition. À l’arrivée, d’après le rapport fait par la directrice des recherches, Alyson Wilson, leurs bras auraient bougé tout particulièrement, et cela, jusqu’à un an après le décès du corps. 

Tout au long de la procédure, les chercheurs ont filmé les corps pendant 17 mois, à raison d’un film toutes les 30 minutes. Une opération de taille, qui a donc donné des résultats surprenants et inattendus.

Évidemment, ce phénomène a une explication rationnelle, puisqu’il n’est dû qu’au rétrécissement et à la contraction des ligaments dans les mois qui suivent la mort.

La police pense pouvoir tirer parti de cette avancée importante

Dans le domaine médico-légal, ce type de découvertes peut grandement influer sur le travail de la police et des équipes de la brigade criminelle. Tout naturellement, les conclusions de l’institut australien ne font pas exception à cette règle, puisqu’elles viennent bouleverser l’une des bases de toute enquête : la cause du décès.

En effet, pour connaître le contexte qui explique la découverte d’un corps, les médecins légistes se basent en grande partie sur la position de celui-ci. Il s’agit donc d’un élément déterminant, et à ce titre, les scientifiques de l’institut espèrent pouvoir collaborer avec la police pour améliorer la prise en charge des décès suspects.