Selon une étude scientifique, le fait de regarder un film d’horreur a un impact sur la santé.
La revue scientifique British Medical Journal a publié, comme chaque fin d’année, l’une des études scientifiques farfelues mais véridique : l’impact des films d’horreur sur le corps humain.
Regarder des gens qui regardent des films
L’épidémiologiste Banne Nemeth et des chercheurs de l’Université de Leiden ont testé un groupe de 24 personnes en très bonne santé le temps de deux films après leur avoir demandé de ne pas boire ou fumer 24h avant.
Les 24 volontaires ont été divisé en deux groupes, l’un de 14 personnes et l’autre de 10. Le premier groupe de 14 personnes a regardé Insidious, pendant que l’autre groupe regardait un documentaire sur les backstages de la création du Champagne. Même heure, même niveau de confort, mais deux films différents. La semaine suivante, les deux groupes ont été inversés afin de voir l’autre film dans les mêmes conditions que la première fois.
Pas de vampire, et pourtant la science s’en retourne les sangs
Afin de pouvoir déterminer les conséquence du visionnage, une prise de sang a été effectuée sur chaque participant, avant et après le film. Les volontaires ont aussi du répondre a un questionnaire sur les émotions ressenties pendant le visionnage des deux films.
En étudiant de plus près les résultats sanguins, les scientifiques ont découvert que le visionnage avait réellement un impact sur le corp, même s’il était sans doute moindre que prévu. Après avoir mesuré le taux de tous les facteurs qui permettent la coagulation du sang, le chercheurs ont découvert que l’un d’eux, le 8ème appelé aussi l’anti-hémophilique A, avait bougé pendant les films.
Chaque facteur sont important dans le processus de coagulation, mais celui-ci est necessaire pour mettre en route la coagulation lorsqu’une plaie apparait. Sans être en dose necessaire dans le corps, le facteur peut créer une hémophilie, puisqu’il ne se déclenche pas pour fermer la lésion. Si le taux est trop élevé alors la coagulation se déclenche mais devient trop importante, allant jusqu’à créer des caillots qui pourront boucher le flux sanguin.
Impact en fonction du type de film, mais pas de sa qualité !
Les volontaires ont vu le facteur anti-hémophilie A augmenter pour 57% d’entre eux pendant le film d’horreur et de 14% pendant le documentaire sur le Champagne. A l’inverse une vingtaine de personnes ont vu le taux baisser pendant le film parlant du Champagne.
Dommage, l’étude n’a pas été effectué pendant Dora l’exploratrice.