Scraping et sciences sociales : entre innovation et éthique

Selon une étude scientifique publiée dans le journal of cultural economy, le web scraping, ou l’extraction automatisée de données en ligne, soulève des problématiques méthodologiques et éthiques importantes pour la recherche sociale et culturelle. L’étude, conduite par Noortje Marres de l’université de Goldsmiths et Esther Weltevrede de l’université d’Amsterdam, explore comment cette technique, initialement développée en dehors du domaine de la recherche sociale, peut être utilisée de manière analytique productive.

Le potentiel et les défis du scraping

Le scraping permet de collecter des données en ligne de manière automatisée, offrant ainsi des opportunités pour de nouvelles formes de collecte, d’analyse et de visualisation des données. Cependant, cette méthode pose plusieurs défis. Premièrement, en raison de son origine extérieure à la recherche sociale, le scraping peut introduire des hypothèses méthodologiques « étrangères », telles qu’une préoccupation pour l’actualité immédiate des données. Deuxièmement, les données extraites par scraping sont souvent déjà formatées et accompagnées d’analyses externes intégrées, ce qui peut biaiser la recherche.

Les auteurs proposent que ces défis peuvent être transformés en avantages analytiques. Par exemple, les formats de données utilisés dans les pratiques sociales en ligne peuvent eux-mêmes servir de sources de données sociales. Le scraping permet ainsi de rendre productives les interactions entre l’objet et le processus de la recherche sociale, facilitant une forme de recherche sociale en temps réel. Cette approche permet d’utiliser les formats et les cycles de vie des données en ligne pour structurer les objets analytiques et les résultats de la recherche.

Comprendre les dispositifs techniques

En examinant le scraping comme une pratique analytique, l’étude souligne l’importance de comprendre les dispositifs techniques qui le rendent possible. Le scraping se distingue des méthodes traditionnelles de collecte de données par sa capacité à agréger des informations de différentes sources en ligne et à les rendre disponibles pour de nouvelles utilisations. Cette technique permet de rassembler des données textuelles, des images, et même des informations de localisation à partir de pages web, ce qui offre une richesse de données sans précédent pour les chercheurs.

Les implications éthiques du scraping

L’étude met également en lumière les implications éthiques du scraping. La collecte automatisée de données en ligne soulève des questions de confidentialité et de consentement, surtout lorsque les données proviennent de plateformes de médias sociaux où les utilisateurs peuvent ne pas être conscients de la manière dont leurs informations sont utilisées. Les auteurs soulignent la nécessité d’établir des lignes directrices éthiques claires pour l’utilisation du scraping dans la recherche sociale afin de protéger la vie privée des individus et d’assurer l’intégrité des données collectées.

Applications pratiques et pédagogiques

En conclusion, Marres et Weltevrede démontrent cette approche à travers un exercice de profilage en ligne des enjeux, en se basant spécifiquement sur Twitter pour profiler la question de « l’austérité ». Elles distinguent deux formes de recherche en temps réel : celles dédiées à la surveillance du contenu en direct (quels termes sont courants ?) et celles préoccupées par l’analyse de la dynamique des enjeux (quels sujets sont en vogue ?). Cette étude met en lumière l’importance de considérer le scraping non seulement comme une technique de collecte de données, mais aussi comme un dispositif analytique capable de reconfigurer les relations entre les sujets, les objets, les méthodes et les dispositifs de la recherche sociale.

Par ailleurs, l’étude examine comment le scraping peut être intégré dans des programmes éducatifs pour former de nouveaux chercheurs aux méthodes numériques. Les auteurs décrivent une session d’apprentissage au Centre pour la Technologie Créative et Sociale de Goldsmiths, où les étudiants ont été initiés au scraping à travers des exercices pratiques utilisant des plateformes comme ScraperWiki. Cette approche pédagogique met en évidence les compétences techniques nécessaires pour utiliser efficacement le scraping et montre comment cette technique peut être enseignée de manière accessible et engageante.

Perspectives d’avenir

Enfin, Marres et Weltevrede discutent des développements futurs du scraping dans la recherche sociale. Elles suggèrent que le scraping pourrait évoluer pour inclure des techniques plus avancées d’extraction et d’analyse de données, telles que l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle. Ces innovations pourraient améliorer la précision et l’efficacité du scraping, ouvrant de nouvelles possibilités pour la recherche en temps réel et l’analyse des tendances sociales.

Violences à l’écran : un danger pour les enfants

Selon une étude scientifique, exposer des enfants de moins de 5 ans à des formes de violences à l’écran entraînerait des difficultés psychologiques et scolaires à l’adolescence. C’est en tout cas ce que démontre Linda Pagani dans ses récentes recherches, parues dans le Journal of Developmental and Behavorial Pediatrics.

Pour cette recherche, l’équipe a suivi un peu moins de 2 000 enfants, soit 978 filles et 998 garçons, âgés de 3 ans et demi à 4 ans et demi. Ils ont ainsi étudié la manière dont ces enfants étaient exposés aux violences à l’écran et ont ensuite réalisé un suivi lorsqu’ils ont eu 12 ans. Les résultats sont troublants.

Une différence significative de comportement selon l’exposition aux violences

Les chercheurs ont commencé par analyser l’exposition des enfants à la violence durant la petite enfance. Puis, à l’âge de 12 ans, et accompagnés par leurs enseignants, les enfants ont été évalués sur plusieurs aspects sociaux et scolaires : le rendement, la motivation et la participation. Les résultats ont été mis en corrélation avec l’exposition aux violences. 

Pour les enfants ayant visionné des contenus violents à la télévision, l’étude révèle qu’ils « étaient plus susceptibles d’éprouver ultérieurement de la détresse émotionnelle » par rapport aux enfants non exposés. Linda Pagani et ses collègues relèvent également un manque d’investissement et une baisse de motivation à l’école, notamment à la fin de la 6e année de primaire.

Cela s’explique par une raison simple : les jeunes enfants ne font pas la différence entre la violence perçue à la télévision et la réalité. Cette violence a donc beaucoup plus d’impact dans le développement de l’enfant. En effet, la chercheuse ajoute que « les jeunes enfants se fient à ce qu’ils voient pour discerner un comportement acceptable d’un comportement inacceptable ». Autant de bonnes raisons de rester prudent face à ce que les jeunes enfants regardent.

Des contenus violents à portée de main

À l’heure actuelle, beaucoup de films et séries sont disponibles facilement à la télévision. D’une chaîne à l’autre, ou sur des plateformes telles que Netflix, Disney+ ou Prime Vidéo, il est donc aisé de passer d’un dessin animé à un film destiné aux adultes. Or, un enfant ne se rend pas compte, à son âge, de l’importance et des conséquences des images visionnées. 

L’auteure le précise bien dans sa recherche : « Un enfant de 4 ans peut être attiré par les superhéros, mais il y a des films de superhéros qui sont violents parce qu’ils sont faits pour les adolescents et les adultes ». En d’autres termes, les enfants ne sont pas nécessairement en mesure de comprendre les subtilités de programmes prévus pour des spectateurs plus âgés. Il est donc très important de rester vigilant quant aux visionnages de son enfant. À cet âge où il commence seulement à discerner le bien du mal, celui-ci peut vouloir reproduire ce qu’il se passe à l’écran, notamment si l’action est réalisée par son personnage favori.

Portage salarial : une nouvelle ère pour les travailleurs qualifiés

Selon une étude scientifique publiée dans la revue des sciences de gestion en 2015, le portage salarial offre un cadre hybride aux travailleurs hautement qualifiés. Ce modèle permet à ces professionnels de naviguer entre indépendance et salariat, redéfinissant ainsi leur identité professionnelle et leur relation au travail.

Autrefois, les frontières entre salariés et entrepreneurs étaient claires. Aujourd’hui, elles deviennent floues. Le portage salarial se positionne au cœur de ce changement, offrant une solution aux travailleurs souhaitant échapper aux contraintes de la grande organisation tout en conservant les avantages du statut salarié. Mais comment ce modèle hybride influence-t-il la construction de soi et l’identité professionnelle des « portés »?

Une solution pour des travailleurs en quête d’autonomie

De nombreux travailleurs qualifiés, lassés de la bureaucratie et des missions peu valorisantes, se tournent vers le portage salarial. Ce statut leur permet de choisir leurs missions, d’organiser leur temps et de maîtriser leur formation. Les « portés » bénéficient de la protection sociale des salariés tout en jouissant d’une autonomie similaire à celle des indépendants.

La société de portage salarial (Cegelem en est un bon exemple) joue un rôle crucial dans ce processus. Elle signe un contrat de prestation avec l’entreprise cliente et un contrat de travail avec le porté, offrant ainsi une double sécurité. Le porté bénéficie des avantages du salariat, notamment l’assurance chômage, tout en étant libre de ses missions.

Entre désir d’autonomie et besoin de protection

Les motivations des travailleurs pour le portage salarial sont variées. Si l’attrait de l’autonomie est souvent mis en avant, un besoin sous-jacent de protection et de reconnaissance se révèle au fil des entretiens. La sécurité apportée par le statut salarié, combinée à la liberté de choisir ses missions, crée un équilibre délicat mais essentiel pour ces professionnels.

Cependant, ce modèle n’est pas exempt de défis. Les portés doivent souvent naviguer entre la recherche de missions et la gestion administrative, ce qui peut être source de stress et de précarité. La société de portage salarial offre un filet de sécurité, mais la peur de l’avenir et le sentiment de vulnérabilité persistent.

Une identité professionnelle en mutation

Le portage salarial bouleverse la notion d’identité professionnelle. Les portés se perçoivent avant tout comme des experts autonomes, capables de gérer leur carrière selon leurs propres termes. Ils revendiquent une certaine indépendance et se démarquent de leurs anciens collègues salariés par leur capacité à choisir et à mener leurs missions de manière autonome.

Toutefois, cette identité est fragile et constamment en évolution. Le besoin de reconnaissance et la peur de la précarité sont omniprésents. Les portés doivent constamment prouver leur valeur sur le marché du travail, ce qui peut entraîner une pression significative.

Conclusion : un avenir à construire

Le portage salarial représente une opportunité pour les travailleurs qualifiés de redéfinir leur relation au travail et leur identité professionnelle. Ce modèle hybride, entre salariat et indépendance, offre une solution innovante aux défis contemporains du monde du travail.

Pourtant, cette étude souligne également les vulnérabilités et les ambiguïtés inhérentes à ce statut. Les portés doivent naviguer entre autonomie et protection, tout en construisant leur parcours professionnel dans un paysage incertain.

L’avenir du portage salarial dépendra de la capacité des travailleurs et des sociétés de portage salarial à s’adapter aux évolutions du marché du travail et à répondre aux besoins changeants des professionnels qualifiés. Une chose est sûre : le portage salarial est en pleine expansion et pourrait bien redéfinir les contours du monde du travail de demain.

La décoration de table influencerait l’expérience culinaire

Selon une étude scientifique menée par Charles Spence et Betina Piqueras-Fiszman, et rapportée dans leur livre « The Perfect Meal: The Multisensory Science of Food and Dining », la décoration de table jouerait un rôle crucial dans notre expérience culinaire. Il ne faudrait donc rien laisser au hasard avant d’organiser un repas digne de ce nom, qu’il s’agisse du design général de la table, de l’ambiance du lieu ou encore des éléments de décoration en eux-mêmes.

Le design de la table, un art au service du goût

L’art de dresser une table n’est donc pas seulement une question d’esthétique. En effet, le design et la décoration de table ont un impact conséquent sur la perception des aliments et des plats servis. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si de nombreux chefs travaillent de concert avec des designers pour créer un univers culinaire unique, en accord avec le menu qu’ils proposent. Ainsi, l’harmonie des couleurs et la disposition des éléments peuvent influencer la manière dont les convives ou les clients perçoivent la qualité et le goût des plats.

Les conclusions de Spence et Piqueras-Fiszman montrent nettement que le contexte dans lequel un repas est servi affecte la perception des saveurs. Une table bien dressée et soigneusement décorée rehausserait donc notre appréciation des plats, jusqu’à donner l’impression de savourer un repas bien meilleur qu’il ne l’est en réalité.

L’ambiance des restaurants, un facteur clé pour une expérience réussie

Les résultats de cette étude peuvent donc servir de base à tous ceux qui veulent organiser de grands repas chez eux. Néanmoins, ils ne sont pas si étonnants au vu de ce que l’on constate avec les restaurants. Effectivement, nous sommes tous sensibles à l’atmosphère qui règne dans un lieu, au point de parfois faire nos choix sur la seule base de cette première impression. Qui n’a jamais passé la porte d’un restaurant uniquement pour sa décoration ?

En France, pays connu pour sa gastronomie, les chefs rivalisent d’ingéniosité pour offrir à leurs clients des expériences culinaires inoubliables, ce qui inclut souvent le design et l’ambiance de la salle. Bistrot parisien typique ou restaurant gastronomique étoilé, les restaurateurs cherchent traditionnellement à créer un lien entre le lieu, le menu et les clients, afin de proposer une expérience cohérente et mémorable.

Les tendances de la décoration de table en France

Dans un pays où la gastronomie est au cœur de la culture, les tendances en matière de décoration de table évoluent sans cesse. La France est un véritable laboratoire d’idées et de concepts, où les chefs repoussent les limites de la créativité. Parmi les tendances actuelles, on peut notamment citer l’utilisation de matériaux naturels et durables, comme des porte-couteaux en bois, des sets de table en lin ou des nappes en coton biologique. 

La mise en scène de la table est également un élément clé de la décoration, avec des centres de table originaux et des assiettes colorées qui mettent en valeur les différents plats.

Tout cela explique pourquoi, dans les restaurants gastronomiques français, la décoration de table est généralement un art à part entière.

Selon une étude scientifique, faire du camping nous ferait du bien !

Selon une précédente étude scientifique, en 2013, des scientifiques avaient prouvé qu’il suffisait de camper pendant une semaine l’été pour voir le taux de mélatonine augmenter régulièrement par rapport au rythme naturel, permettant ainsi aux campeurs de retrouver le sommeil.

Une étude pour compléter une autre étude

Une nouvelle étude scientifique permet de comparer le camping et la maison, avec des horaires similaires pour tous, afin de voir si le taux de mélatonine augmente sur tous ou uniquement sur les campeurs.

L’étude a eu lieu en deux temps, avec deux expériences distinctes afin d’étudier l’impact de la lumière naturelle, mais aussi celle du suivi du rythme.

Le principe : suivre le rythme pour avoir la santé

C’est en suivant le rythme naturel lié au soleil et à l’obscurité que l’expérience du camping doit nous faire du bien. C’est ce qu’on appelle le rythme circadien, c’est-à-dire le rythme biologique et physiologique établi sur 24 heures, en gros c’est ce même rythme qui nous dit quand c’est l’heure de manger : c’est que l’on aime bien appeler l’horloge interne.

Plus on s’éloigne de ce rythme naturel, plus notre santé peut se dégrader et entraîner des troubles importants dans notre organisme. Cela peut même développer des soucis cognitifs, et des maladies.

Après neuf jours à camper, les chercheurs ont pu prouver que l’action de la mélatonine avait déjà commencé à se modifier, puisqu’elle avait avancé d’une heure et demie après 11 jours (9 jours de camping, et deux jours à la maison). Quel impact ? Et bien un sommeil plus tôt, et donc un endormissement plus facile.

Un rythme saisonnier en parallèle ? 

Afin de pousser l’étude, les scientifiques ont réalisé une seconde expérience, mais cette fois-ci en hiver. Avec une surveillance de la mélatonine toutes les 24 heures sur cinq jours, les chercheurs ont pu remarquer que les campeurs avaient modifié leurs cycles de sommeil en dormant plus tôt et plus longtemps, comme lorsque les animaux hibernent.

Pour être en bonne santé, il faudrait donc se caler au maximum sur le rythme naturel et profiter aussi de la lumière naturelle au fil des saisons, plutôt qu’utiliser la lumière artificielle. Si cela parait compliqué au jour le jour, vous pouvez toujours prévoir votre futur séjour en bord de mer dans le Var, ou une escapade dans des cabanes dans les arbres car cette exposition régulière est suffisante pour permettre à votre corps et votre esprit de se ressourcer, et sinon il faut au maximum se glisser sous la lumière naturelle, dans son jardin, ou dans la forêt en diminuant le temps d’écran pour mieux dormir.

Les télétravailleurs ont des relations intimes aux heures de travail

Selon une étude scientifique, 34 % des télétravailleurs en confinement avec leur conjoint ont copulé durant les heures de travail.  D’après François Kraus de l’Ifop, ce regain d’activité peut aussi être expliqué par le besoin de combler le manque affectif induit par la limitation des relations sociales habituelles.

Les couples illégitimes ne sont pas en reste

On constate aussi un net développement des 5 à 7 (les horaires sont d’ailleurs bien plus variables), chez les couples illégitimes. Le couvre-feu a laissé plus de liberté dans la journée, et certains profitent de ces moments de libertés. Le succès des services tels que Merci Felix qui propose de louer une chambre d’hôtel la journée est d’ailleurs un bon indicateur de cette libéralisation des mœurs des Français. 

L’étude révèle d’ailleurs une augmentation des relations intimes de célibataires ne vivant pas sous le même toit (+ 26 points par rapport à avril qui était à 61%) , lors du 2e confinement.

La présence des enfants, le gros frein à la vie intime

L’étude démontre aussi que l’absence des enfants dans la journée (puisqu’ils allaient à l’école) a facilité l’intimité de jour. Lors du premier confinement, 75 % des parents ont d’ailleurs affirmé s’être disputés en bonne partie du fait de cette présence continue de leur couvée.  La réouverture des écoles lors du 2e confinement a eu un effet très bénéfique sur les relations de couple.

L’appétit sexuel fait-il transgresser les règles de confinement ?

Chez les personnes confinées seules, mais ayant un partenaire régulier ou occasionnel, 21 sur 59 ont transgressé le confinement au moins une fois à des fins sexuelles,  et 38 plusieurs fois.

La proportion augmente dans les deux cas pour les célibataires ayant un partenaire occasionnel. Les hommes sont plus enclins à transgresser les règles que les femmes.

59 % des personnes confinés individuellement, mais ayant un partenaire ont admis l’avoir retrouvé chez eux ou à leur domicile.

Des Français fidèles à leur réputation ?

Celle-ci est peut-être surfaite, mais on constate tout de même que le confinement strict ou avec règles assouplies n’entame pas totalement le désir.

La sexualité virtuelle n’a toutefois pas réellement connu la progression que l’on pouvait imaginer. On ne parle pas là des nouvelles technologies de virtualisation, mais de l’envoi de photos ou vidéos intimes ou suggestives. Les résultats auprès de personnes interrogées selon une autre étude démontrent que la pratique n’a que peu évolué.

La consommation de vidéos en ligne n’a pas non plus évolué de manière importante durant le confinement. La présence permanente du conjoint à la maison explique sans doute en bonne partie ce fait.

Des Français fidèles tout court

88 % des personnes en couple choisiraient le même partenaire pour un nouveau confinement. Même si 70 % des personnes interrogées se jugeaient satisfaites de leur sexualité avant le confinement, pour 63 % seulement pendant le confinement.

Le bémol

Malheureusement l’étude démontre aussi que les violences conjugales ont augmenté durant ces périodes.

La promiscuité, la présence permanente du conjoint n’ont pas toujours été bien vécues. 48 % des Français ont eu l’occasion de se disputer au sujet des tâches ménagères.

Voir l’étude : https://www.ifop.com/publication/la-vie-sexuelle-et-affective-des-francais-durant-le-second-confinement/

Credit photo : Flickr  – Wilson Lau

L’envie d’entreprendre des Français explose

Selon une étude « scientifique » du Groupe AEF info en 2019, 50 % des Français aspirait à se reconvertir, et plus particulièrement à créer une entreprise. Un chiffre conséquent qui pourrait sensiblement évoluer prochainement, puisque la crise sanitaire de 2020 et ses bouleversements ont largement impacté le secteur du travail.

Au-delà des avantages inhérents à l’entrepreneuriat, c’est toute une « nouvelle normalité » qui se développe actuellement, dans un contexte où la population travaille de plus en plus depuis chez elle.

L’entrepreneuriat au cœur des bouleversements de la société

Être entrepreneur en France n’est pas toujours une partie de plaisir, même si l’accès à la création d’entreprise est considéré comme l’un des plus simples du monde. Excepté les joies de l’administration qui peuvent parfois décourager, l’entrepreneuriat ne s’est jamais aussi bien porté.

Cependant, force est de reconnaître que ce type de projet professionnel pourrait connaître un nouvel essor avec la crise du Covid de cette année. En effet, durant le premier confinement, un grand nombre de Français ont vu leur quotidien chamboulé par le télétravail, notamment parce que les mesures sanitaires étaient incompatibles avec le fonctionnement traditionnel des entreprises. Depuis, cette autonomie inattendue a donné quelques idées aux salariés des petites et moyennes entreprises, comme en témoignent les nombreux messages que l’on peut lire sur des réseaux professionnels comme Linkedin.

Cette prise de conscience post-confinement intervient alors que la création d’entreprise était déjà de plus en plus populaire. Effectivement, d’après des chiffres publiés par l’INSEE, 2019 avait battu des records en la matière, avec plus de 815 000 nouvelles sociétés créées et une belle augmentation de près de 18 % par rapport à 2018. Un phénomène déjà bien entamé avant l’arrivée du Covid !

Une différence déterminante entre « envie » et « passage à l’action »

Constater que 50 % des Français souhaitent se reconvertir dans l’entrepreneuriat est une chose, mais pourquoi sont-ils si peu à passer à l’action ?

Pour comprendre, il faut déjà s’intéresser à la complexité de certaines formalités. Comme tout le monde le sait, le chemin qui mène à la création d’entreprise est souvent semé d’embûches. Qu’il s’agisse de jeunes sans emploi ou de salariés habitués au confort du CDI, savoir par où commencer pour donner vie à un projet et à une entreprise est un vrai problème pour de nombreux entrepreneurs dans l’âme. C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup passe par le portage pour débuter, les intéressés pourront d’ailleurs utiliser un simulateur de portage salarial pour voir ce que cela pourrait donner pour eux.

Beaucoup souhaiteraient donc la mise en place de plusieurs mesures avant de se lancer dans leur business. Accéder aux services d’un coach, tester l’activité avec d’autres entrepreneurs installés, bénéficier de l’allocation chômage en cas de démission, ou encore pouvoir suivre une formation financée, pour l’ensemble des interrogés de cette étude, entreprendre aujourd’hui s’apparente encore trop à un saut à l’élastique, mais sans élastique.

Marcher dans les escalators ne permet pas d’aller plus vite

Selon une étude scientifique, marcher dans les escalators ne permet pas d’aller plus vite. Des études très sérieuses ont été menées pour montrer que, contrairement à ce que le commun des habitants des villes pense, marcher dans les escalators ne fait pas du tout gagner du temps. Au contraire. Des statistiques viennent confirmer ce postulat. L’homme pressé accepte difficilement que rester immobile dans une file d’attente soit l’attitude à prendre quand un rendez-vous urgent figure dans son emploi du temps.

Au terme de l’étude, il s’avère que la patience soit encore la meilleure arme pour affronter et résoudre les embarras de la vie quotidienne des villes engorgées pendant les heures de pointe et plus particulièrement dans les escalators.

Aller plus vite et ménager ses forces

Quoique les escalators ne soient pas vraiment perçus comme un moyen de locomotion, il faut reconnaître que c’est une aide considérable pour venir à bout des différences de hauteur entre les sous-sols des transports en commun et les rues de desserte. Des informations succinctes sont accessibles dans des sites spécialisés comme fondation-nanosciences.fr

Le citadin du XXIe siècle doit beaucoup à Jesse W. Reno qui inventa le principe de l’escalier roulant et à Charles Seeberger qui l’a mis en œuvre. Il est vrai que du chemin a été fait entre la première application en 1897 et aujourd’hui.

Ce dispositif révolutionnaire permet d’aller plus vite tout en ménageant ses forces. On monte – ou on descend – des plans inclinés normalement fastidieux à supporter tous les jours, sans déployer aucun effort supplémentaire à part rester debout.

Il reste que certaines difficultés peuvent survenir pour ceux qui voyagent avec des bagages et surtout pour les personnes qui ont des enfants en bas âge. Ces personnes – et elles sont loin d’être rares – ont besoin de beaucoup plus d’espace, ce qui n’est pas très commode dans la ruée des usagers tous plus pressés les uns que les autres.

Certains accidents surviennent alors. Ils sont occasionnés soit par la nature et l’emplacement des bagages et certaines fois par les déplacements sur les escalators.

La règle qui prévaut dans les escalators

Même dans les grandes villes comme Londres qui appliquent une circulation à gauche, l’habitude acquise en situation d’affluence dans les escalators est de garder sa droite pour laisser un espace libre à gauche pour ceux qui marchent, c’est-à-dire les plus pressés.

Ainsi, les passagers qui choisissent de se laisser porter par les escalators tout en restant immobiles restent à droite même dans la queue qui se forme à l’entrée de l’escalier roulant. Pourtant, certaines critiques apparaissent aussi pour montrer qu’en restant exclusivement à droite, les passagers imposent une répartition inégale de poids sur la machine, ce qui, à la longue, nuit à la machine.

Pour désengorger les stations fréquentées, il a été demandé aux usagers de rester immobiles et donc, de ne pas marcher dans les escalators. Ils sont alors invités à se tenir aux rampes des deux côtés et de se laisser porter par l’escalier roulant.

L’étude table sur le fait qu’immobiles, les passagers prennent moins de place que lorsqu’ils marchent. De fait, une étude atteste qu’il est alors possible de transporter environ 112 par minute au lieu de 81 si certains marchent.

Les statistiques montrent pourtant que 25% des utilisateurs marchent dans les escalators. Ce faisant, ils sont persuadés qu’ils vont plus vite et gagnent un précieux temps dans leurs déplacements.

Marcher dans les escalators : peu rentable et contraire à la bienséance

Les études menées par Transport For London montrent que si les voyageurs accèdent deux par deux sur les marches et restent sans bouger, les files d’attente se réduisent de 30%. Ici aussi, aussi, les statistiques montrent que si les usagers ne bougent pas, les escalators peuvent transporter 16.220 personnes en une heure contre 12.745 si certains passagers marchent.

D’autres expériences ont montré que quand des passagers immobiles occupent les deux côtés, les embouteillages diminuent. La file d’attente pour accéder à l’escalier roulant passe alors de 73 personnes à 24 seulement.

Il est avéré qu’un nombre plus grand de personnes peuvent voyager en même temps sur le même escalator si elles restent immobiles et qu’un mouvement de désordre survient quand certains marchent car cela réduit la capacité de la machine.

En situation d’affluence, marcher dans les escalators est  perçu comme une entorse à bienséance car les personnes qui grillent la queue sont-elles vraiment prêtes à monter jusqu’au bout de l’escalier roulant.

Les personnes « dépassées » pourraient même le prendre très mal si elles savaient que si 40% des passagers marchaient, les personnes immobiles passeraient en moyenne 138 secondes dans les escalators contre 46 secondes pour les marcheurs. Pourtant, si tout le monde était immobile, le temps moyen serait de 59 secondes. Ainsi, les marcheurs font perdre du temps à ceux qui restent immobiles.

Au terme de l’étude, il apparaît alors que l’intérêt commun est la base même du gain de temps dans les escalators quoiqu’il soit très difficile de demander aux personnes pressées de rester immobiles. L’argument de certains chercheurs repose sur la réduction de la vitesse – à l’instar de ce qui se passe dans la circulation automobile – pour obtenir un débit maximal.

Pour bien faire passer le message, la TFL, par exemple, fait intervenir des sommités scientifiques pour convaincre les usagers de l’avantage de rester immobiles plutôt que de marcher dans les escalators à l’aide d’affiches publicitaires.

Il reste que pour pencher du côté des gens pressés, on pourrait envisager de demander à tout le monde de marcher dans les escalators. La mesure serait bien trop difficile à imposer vu la disparité des conditions physiques des usagers et donc de leur vitesse de déplacement.

La solution de rester immobile a pourtant, elle aussi, son revers dans la mesure où en se pressant dans l’escalier roulant, on risque d’empiéter sur l’espace personnel de l’autre, ce qui peut occasionner stress et désagrément.

Mieux vendre son bien, c’est scientifique

Selon une étude scientifique réalisée en 2012 par trois chercheurs de l’université de Norfolk, 95% des gens qui regardent une annonce immobilière passent plus de 20 secondes à regarder la première photo présentée. Ensuite, seuls 76% des personnes prennent le temps de consulter le reste de l’annonce : les indications de prix, de lieu, le détail des pièces et les spécifications techniques, ainsi que les autres photos du bien. La conclusion qui s’impose est claire : environ un quart des gens se détournent d’une annonce immobilière en raison de leur réaction à la première photo.

Il est donc primordial de consacrer un soin tout particulier à la première photo qui apparaît sur une annonce immobilière en ligne. Faut-il choisir de montrer l’extérieur ou l’intérieur de la maison ? Tout dépend de ce qui donne le plus envie. Dans le cas où l’extérieur n’a rien d’exceptionnel, il faut tout miser sur une photo dévoilant l’intérieur de la maison ou de l’appartement, avec une composition et un angle de vue idéaux pour séduire l’acheteur potentiel.

Optimiser son intérieur

Lorsqu’il s’agit de vendre un bien immobilier de grande valeur ou un hôtel particulier, notamment à Paris, il est important de soigner l’aspect de la photo principale. C’est l’image qui va convaincre le client de s’intéresser à l’annonce, et de prendre contact pour une visite. Pour cela, il peut être utile de faire appel à un architecte d’intérieur spécialisé dans le luxe comme par exemple Xavier Lemoine, afin de revoir le design de l’espace et mettre en lumière les qualités de l’endroit. Des travaux sont à prévoir.

Spécialisé dans l’aménagement de lieux élégants et raffinés, l’architecte d’intérieur trouvera le meilleur moyen de meubler la pièce principale, de refaire la décoration, de l’éclairer et de faire ressortir les volumes de façon avantageuse. Il sera de bon conseil pour donner du relief au salon, par exemple, et le faire paraître plus grand et plus luxueux qu’à l’ordinaire : un fauteuil placé au bon endroit, ou un miroir situé de façon stratégique, peuvent faire des miracles sur les perspectives.

Prendre la meilleure photo

Une fois la pièce aménagée au mieux, avec les meubles choisis par l’architecte d’intérieur, il faut prendre soin de capturer l’ambiance ainsi créée à l’aide d’une photo prise habilement. Là encore, l’emploi d’un photographe professionnel s’impose : il ne faut pas prendre le risque d’utiliser une photo floue capturée à l’aide d’un téléphone portable, et de décourager l’acheteur qui verra cette image avant les autres.

Une fois le photographe engagé, il faut lui confier la tâche de faire ressortir les éléments mis en place par l’architecte, en utilisant les éclairages créés et en profitant de la mise en scène établie à l’aide de l’ameublement. Une fois la photo correctement réalisée, il ne reste plus qu’à mettre l’image en ligne, en espérant séduire le prospect et l’inciter à se pencher plus attentivement sur les détails de l’annonce et sur les différents atouts du bien immobilier.

L’étude en question :
https://pages.jh.edu/jrer/papers/pdf/past/vol34n02/04.211_242.pdf

Le marketing par e-mail est très différent du marketing à la papa…

Selon une étude scientifique menée par Fiona Ellis-Chadwick et Neil Doherty en 2012, et publiée dans le Journal of Business Research sous le titre Web advertising: the role of email marketing, les e-mails marketing sont des objets bien plus complexes à réaliser et analyser que les publicités classiques que l’on trouve sur des supports papiers.

Bien entendu cela ne surprendra pas les professionnels qui passent toujours beaucoup de temps à gérer chaque campagne d’email marketing, mais effectivement lorsqu’on lit cette étude on voit que toutes les pratiques existent. Ainsi pas moins de 91% des emailing contiennent des illustrations, mais il n’y a aucun standard dans les tailles, nombres et formats. Cela veut aussi dire que 9% des emails marketing sont sans aucune image, étonnant non ?

Un autre point amusant est sur le moment de l’envoi. Alors que certains disent que pour maximiser la conversion il faut viser la fenêtre 6-7 heure le matin, on s’aperçoit dans l’étude que 60% des mails sont envoyés durant la journée de travail et donc 40% en dehors de ces horaires.

Une question que l’on se pose souvent est le nombre de liens qu’il faut mettre dans son email. Au final la statistique nous dit que 65% du temps il y a plus de 10 liens, et 35% moins de 10. Cela semble coller avec le conseil qui est de mettre plus de liens pour « faire plus cliquer ».

On le voit bien, faire un bon email marketing ne semble pas une chose très balisé, et c’est pour cela qu’il faut bien réfléchir, car c’est en fait l’adaptation de l’objet technique et de communication (le look de l’email et son contenu) aux attentes de son public qui fera tout. Bon courage !