La « PowerPaste », avenir des scooters électriques ?

Selon une étude scientifique, il semble que l’hydrogène ait un rôle à jouer dans l’avenir du deux roues électrique (scooter, moto, vélo, etc.). Même si l’accident du Zeppelin Hindenburg est encore présent dans les souvenirs, la technologie a énormément progressé, considérant la sécurité comme l’un des facteurs essentiels dans la fabrication du moteur d’un scooter électrique.

L’évolution des batteries des scooters électriques

Côté protection de l’environnement, une évidence s’impose : les chercheurs, scientifiques et autres constructeurs auto et motos envisagent un fonctionnement écologique du moteur des véhicules électriques, en évitant d’utiliser des énergies fossiles telles que l’essence. Le prix de vente augmentant, la France et quelques pays en Europe mettent en place un bonus (euros) ou l’achat à crédit (par exemple les scooters électriques modèle Niu ou Super Soco).

La première étape est franchie en mettant l’électricité au service des moteurs des deux roues (scooters, trottinettes, vélos, motos, gyropodes électriques, etc.). Fournie au départ par des batteries au plomb, sur les scooters électriques dernière génération ce sont des batteries au « lithium-ion » qui alimentent le moteur, assurant des performances de puissance et de vitesse séduisantes, mais tout en étant plus légères, leur autonomie reste insuffisante et le temps de recharge de la batterie trop long.

Voilà pourquoi en Allemagne, au Fraunhofer Institute for Manufacturing Technology and Advanced Materials (IFAM) de Dresde, des chercheurs ont mis au point la « PowerPaste ».

La « PowerPaste », qu’est-ce-que c’est ?

Au début de l’année 2021, l’Institut Allemand (Fraunhofer) dévoile la « PowerPaste » : pâte de couleur grise dont la capacité de stockage de l’énergie sous forme d’hydrogène est supérieure à celle des hydrocarbures, pour un volume et une masse équivalents.

La « PowerPaste » est une pâte qui « embarque » l’hydrogène à température ambiante et sous pression atmosphérique « standard » ; l’hydrogène étant, par la suite, délivré sur demande. La pâte est contenue dans une capsule, injectée dans un circuit conçu spécifiquement, dans lequel elle libère l’hydrogène gazeux au contact de l’eau, générant ainsi une source d’énergie.

Info, la PowerPaste résiste à des températures très élevées et ne se décompose qu’à partir de 250 °C, supprimant les risques liés au stationnement du véhicule électrique en plein soleil.

Sûrs de leur succès et des progrès associés, le Fraunhofer IFAM débute la construction d’une usine qui va produire près de 4 tonnes de PowerPaste les premières années. Le poids de la production s’adaptant par la suite à l’évolution du marché dans l’année. 

L’hydrogène va-t-il supplanter les batteries des moteurs électriques ?

L’usage de cartouches d’hydrogène sur un scooter électrique annule le temps de recharge de la batterie puisqu’il suffit d’échanger la cartouche amovible lorsque la jauge le justifie. 

Au format test, Honda réalise un scooter électrique équipé d’une pile à combustible alimentée par un réservoir à hydrogène et Suzuki fabrique la « Crosscage », une moto à hydrogène. Pourtant aucune de ces deux marques n’a encore réellement misé sur cette technologie pour accroître les ventes de scooters électriques dans l’année qui vient ni même dans les suivantes. 

La PowerPaste est un progrès significatif qui favorise le déploiement de l’usage de l’hydrogène dans le moteur des deux roues électriques en France et en Europe mais pas seulement, elle participe à une certaine émancipation des moteurs électriques face aux batteries et à leur problématique.

L’étude originale :
https://www.fraunhofer.de/content/dam/zv/en/press-media/2021/february-2021/ifam-hydrogen-powered-drives-for-e-scooters.pdf

Les télétravailleurs ont des relations intimes aux heures de travail

Selon une étude scientifique, 34 % des télétravailleurs en confinement avec leur conjoint ont copulé durant les heures de travail.  D’après François Kraus de l’Ifop, ce regain d’activité peut aussi être expliqué par le besoin de combler le manque affectif induit par la limitation des relations sociales habituelles.

Les couples illégitimes ne sont pas en reste

On constate aussi un net développement des 5 à 7 (les horaires sont d’ailleurs bien plus variables), chez les couples illégitimes. Le couvre-feu a laissé plus de liberté dans la journée, et certains profitent de ces moments de libertés. Le succès des services tels que Merci Felix qui propose de louer une chambre d’hôtel la journée est d’ailleurs un bon indicateur de cette libéralisation des mœurs des Français. 

L’étude révèle d’ailleurs une augmentation des relations intimes de célibataires ne vivant pas sous le même toit (+ 26 points par rapport à avril qui était à 61%) , lors du 2e confinement.

La présence des enfants, le gros frein à la vie intime

L’étude démontre aussi que l’absence des enfants dans la journée (puisqu’ils allaient à l’école) a facilité l’intimité de jour. Lors du premier confinement, 75 % des parents ont d’ailleurs affirmé s’être disputés en bonne partie du fait de cette présence continue de leur couvée.  La réouverture des écoles lors du 2e confinement a eu un effet très bénéfique sur les relations de couple.

L’appétit sexuel fait-il transgresser les règles de confinement ?

Chez les personnes confinées seules, mais ayant un partenaire régulier ou occasionnel, 21 sur 59 ont transgressé le confinement au moins une fois à des fins sexuelles,  et 38 plusieurs fois.

La proportion augmente dans les deux cas pour les célibataires ayant un partenaire occasionnel. Les hommes sont plus enclins à transgresser les règles que les femmes.

59 % des personnes confinés individuellement, mais ayant un partenaire ont admis l’avoir retrouvé chez eux ou à leur domicile.

Des Français fidèles à leur réputation ?

Celle-ci est peut-être surfaite, mais on constate tout de même que le confinement strict ou avec règles assouplies n’entame pas totalement le désir.

La sexualité virtuelle n’a toutefois pas réellement connu la progression que l’on pouvait imaginer. On ne parle pas là des nouvelles technologies de virtualisation, mais de l’envoi de photos ou vidéos intimes ou suggestives. Les résultats auprès de personnes interrogées selon une autre étude démontrent que la pratique n’a que peu évolué.

La consommation de vidéos en ligne n’a pas non plus évolué de manière importante durant le confinement. La présence permanente du conjoint à la maison explique sans doute en bonne partie ce fait.

Des Français fidèles tout court

88 % des personnes en couple choisiraient le même partenaire pour un nouveau confinement. Même si 70 % des personnes interrogées se jugeaient satisfaites de leur sexualité avant le confinement, pour 63 % seulement pendant le confinement.

Le bémol

Malheureusement l’étude démontre aussi que les violences conjugales ont augmenté durant ces périodes.

La promiscuité, la présence permanente du conjoint n’ont pas toujours été bien vécues. 48 % des Français ont eu l’occasion de se disputer au sujet des tâches ménagères.

Voir l’étude : https://www.ifop.com/publication/la-vie-sexuelle-et-affective-des-francais-durant-le-second-confinement/

Credit photo : Flickr  – Wilson Lau

Les climatologues sont les scientifiques qui prennent le plus l’avion

Selon une étude scientifique publiée dans la revue anglaise « Global Environmental Change », ce sont les climatologues qui utilisent le plus l’avion parmi tous les scientifiques du monde. C’est une révélation relativement inattendue, puisque ces derniers sont justement les premiers concernés par le réchauffement climatique.

Aujourd’hui, il est difficile d’ignorer le poids du transport aérien dans l’émission des gaz à effet de serre, même si visiblement cela n’empêche pas les spécialistes du climat de s’en accommoder.

Les climatologues sont de fervents amateurs de vols domestiques

Difficile d’imaginer un tel résultat, pourtant corroboré par l’université de Cardiff. De toutes les disciplines que compte le milieu des sciences, ce sont effectivement les climatologues qui ont le plus souvent recours à l’avion. Cette étude a été menée sur un panel de 1 400 scientifiques, venus du monde entier et de différentes spécialités.

Plus précisément, les experts du climat prendraient l’avion 5 fois par an, uniquement pour des vols domestiques, c’est-à-dire au sein de leur pays. En ce qui concerne leurs autres collègues, ces derniers se limiteraient à 4 trajets par an uniquement. Si la différence peut nous paraître dérisoire, il est avant tout assez cocasse de faire ce constat plutôt inattendu.

Pire encore, les spécialistes en dérèglement climatique prendraient l’avion environ 9 fois par an. Toutefois, il faut noter que pour intervenir aux 4 coins de la planète, il semble difficile de se passer de ce moyen de transport.

L’explication est à chercher du côté des déplacements professionnels

Alors qu’ils sont gentiment pointés du doigt par les résultats de cette étude, les climatologues se défendent et assurent que ces vols en avion ont des raisons professionnelles. Il n’est donc nullement question de petits plaisirs personnels, ce qui diffère quelque peu des autres scientifiques interrogés.

En effet, les 4 vols par an de ces derniers seraient quant à eux privés. Une pratique qui devient tout de suite bien moins excusable.

Les climatologues agissent pour leur empreinte carbone

Bien que cette habitude des climatologues puisse paraître problématique au regard des effets dévastateurs de l’avion, ces derniers restent malgré tout très impliqués lorsqu’il s’agit d’alléger leur empreinte carbone.

Alors qu’ils sont obligés de voyager en avion pour leurs activités scientifiques, comme lors des colloques ou conférences internationales, ils font bien plus d’efforts que la moyenne pour compenser ce désagrément le reste du temps. Ainsi, 44 % d’entre eux participent régulièrement à des programmes dédiés, contre 28 % pour les autres chercheurs. Un bel effort qu’il convient donc de souligner !

Les scientifiques l’affirment, courir rend plus intelligent

Selon une étude scientifique parue dans la très sérieuse revue « Cell Metabolism », courir rendrait plus intelligent. Alors qu’il était de notoriété publique que la course à pied influait positivement sur la santé et l’espérance de vie, à l’instar de nombreux autres sports, les effets de celle-ci sur les aptitudes intellectuelles étaient encore insoupçonnés.

Si vous faites partie de ces Français qui ont essayé le jogging pendant le premier confinement de 2020, sans réussir à persévérer dans la pratique par manque de motivation, ce qui suit pourrait bien vous faire changer d’avis.

La course à pied améliore notre mémoire

Selon l’expression consacrée « un esprit sain dans un corps sain », le sport peut s’avérer particulièrement salvateur en matière de neurosciences. Visiblement, l’étude de Cell Metabolism tend en ce sens, puisqu’elle affirme que la course à pied améliore notre mémoire et augmente les capacités de raisonnement. Cette faculté serait en fait due à la sécrétion de la cathepsine B durant l’exercice physique, une protéine qui entraîne la production de nouveaux neurones dans la région de l’hippocampe.

Dans la même lignée que ce rapport, des scientifiques japonais ont publié d’autres conclusions similaires au sein du « Journal international de la médecine du sport », après avoir mené leur propre étude sur un groupe de rats. Ces derniers ont entre autres affirmé que le jogging favorise la construction de nouveaux souvenirs et qu’il permet aussi d’améliorer la conservation des anciens.

Courir : une solution pour diminuer les maladies neurodégénératives ?

Au-delà de la création de nouveaux neurones au niveau de l’hippocampe, une région du cerveau où nous en perdons chaque année 1% à partir de 20 ans, la pratique de la course à pied est présentée par les chercheurs comme une solution viable pour lutter contre les maladies neurodégénératives. Effectivement, la démence est une pathologie qui fait l’objet de nombreuses recherches dans le monde, en particulier pour des maladies comme Alzheimer ou Parkinson. Si aucun traitement ne permet encore de guérir ces dernières, quelques études importantes commencent à démontrer les bienfaits de certaines habitudes de vie sur la diminution des risques.

Ainsi, une activité physique régulière telle que le jogging semble être une alternative sérieuse, qui peut être envisagée à tout âge lorsque le corps le permet. C’est d’ailleurs un point de vue confirmé par le très médiatisé neurologue parisien Jean-François Chermann, qui ajoute même l’augmentation de la créativité dans la liste des bienfaits. De quoi vous donner de bonnes raisons de chausser vos plus belles Nike Air Force 1 et de partir sillonner votre quartier lors de 2 ou 3 séances de running hebdomadaires.

Le corps humain reste en mouvement après la mort

Selon une étude scientifique menée par un institut australien à la fin de l’année 2019, le corps humain continuerait de se mouvoir bien après la mort. Intrigant, non ? C’est en tout cas la conclusion des chercheurs, après une procédure longue de 17 mois et plusieurs centaines de corps ayant servi à valider cette expérimentation.

Depuis toujours, la médecine et la science considèrent que la mort signe la fin de toute activité corporelle, d’où l’importance de cette découverte, dont peu de médias se sont finalement fait le relais.

Un corps pourrait bouger jusqu’à plus d’un an après la mort

Le très sérieux institut AFTER, « Australian Facility for Taphonomic Experimental Research », s’est penché plus précisément sur l’évolution du corps humain après la mort, et plus particulièrement sur ses réactions face à la décomposition. Au cours de son étude, il a donc découvert que ce dernier restait en mouvement bien après le décès et l’enterrement. Au-delà du caractère surprenant de cette révélation, ce sont les fondements mêmes de nos connaissances qui sont ainsi remis en question.

Ainsi, cette étude s’est longuement attardée sur le cas de plusieurs centaines de personnes décédées, mettant ces dernières dans différentes conditions de décomposition. À l’arrivée, d’après le rapport fait par la directrice des recherches, Alyson Wilson, leurs bras auraient bougé tout particulièrement, et cela, jusqu’à un an après le décès du corps. 

Tout au long de la procédure, les chercheurs ont filmé les corps pendant 17 mois, à raison d’un film toutes les 30 minutes. Une opération de taille, qui a donc donné des résultats surprenants et inattendus.

Évidemment, ce phénomène a une explication rationnelle, puisqu’il n’est dû qu’au rétrécissement et à la contraction des ligaments dans les mois qui suivent la mort.

La police pense pouvoir tirer parti de cette avancée importante

Dans le domaine médico-légal, ce type de découvertes peut grandement influer sur le travail de la police et des équipes de la brigade criminelle. Tout naturellement, les conclusions de l’institut australien ne font pas exception à cette règle, puisqu’elles viennent bouleverser l’une des bases de toute enquête : la cause du décès.

En effet, pour connaître le contexte qui explique la découverte d’un corps, les médecins légistes se basent en grande partie sur la position de celui-ci. Il s’agit donc d’un élément déterminant, et à ce titre, les scientifiques de l’institut espèrent pouvoir collaborer avec la police pour améliorer la prise en charge des décès suspects.

L’envie d’entreprendre des Français explose

Selon une étude « scientifique » du Groupe AEF info en 2019, 50 % des Français aspirait à se reconvertir, et plus particulièrement à créer une entreprise. Un chiffre conséquent qui pourrait sensiblement évoluer prochainement, puisque la crise sanitaire de 2020 et ses bouleversements ont largement impacté le secteur du travail.

Au-delà des avantages inhérents à l’entrepreneuriat, c’est toute une « nouvelle normalité » qui se développe actuellement, dans un contexte où la population travaille de plus en plus depuis chez elle.

L’entrepreneuriat au cœur des bouleversements de la société

Être entrepreneur en France n’est pas toujours une partie de plaisir, même si l’accès à la création d’entreprise est considéré comme l’un des plus simples du monde. Excepté les joies de l’administration qui peuvent parfois décourager, l’entrepreneuriat ne s’est jamais aussi bien porté.

Cependant, force est de reconnaître que ce type de projet professionnel pourrait connaître un nouvel essor avec la crise du Covid de cette année. En effet, durant le premier confinement, un grand nombre de Français ont vu leur quotidien chamboulé par le télétravail, notamment parce que les mesures sanitaires étaient incompatibles avec le fonctionnement traditionnel des entreprises. Depuis, cette autonomie inattendue a donné quelques idées aux salariés des petites et moyennes entreprises, comme en témoignent les nombreux messages que l’on peut lire sur des réseaux professionnels comme Linkedin.

Cette prise de conscience post-confinement intervient alors que la création d’entreprise était déjà de plus en plus populaire. Effectivement, d’après des chiffres publiés par l’INSEE, 2019 avait battu des records en la matière, avec plus de 815 000 nouvelles sociétés créées et une belle augmentation de près de 18 % par rapport à 2018. Un phénomène déjà bien entamé avant l’arrivée du Covid !

Une différence déterminante entre « envie » et « passage à l’action »

Constater que 50 % des Français souhaitent se reconvertir dans l’entrepreneuriat est une chose, mais pourquoi sont-ils si peu à passer à l’action ?

Pour comprendre, il faut déjà s’intéresser à la complexité de certaines formalités. Comme tout le monde le sait, le chemin qui mène à la création d’entreprise est souvent semé d’embûches. Qu’il s’agisse de jeunes sans emploi ou de salariés habitués au confort du CDI, savoir par où commencer pour donner vie à un projet et à une entreprise est un vrai problème pour de nombreux entrepreneurs dans l’âme. C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup passe par le portage pour débuter, les intéressés pourront d’ailleurs utiliser un simulateur de portage salarial pour voir ce que cela pourrait donner pour eux.

Beaucoup souhaiteraient donc la mise en place de plusieurs mesures avant de se lancer dans leur business. Accéder aux services d’un coach, tester l’activité avec d’autres entrepreneurs installés, bénéficier de l’allocation chômage en cas de démission, ou encore pouvoir suivre une formation financée, pour l’ensemble des interrogés de cette étude, entreprendre aujourd’hui s’apparente encore trop à un saut à l’élastique, mais sans élastique.

Devenir plus intelligent en mangeant de la glace au petit-déjeuner

Selon une étude scientifique japonaise, manger de la crème glacée au petit-déjeuner pourrait nous rendre plus intelligents. Un argument imparable pour les plus gourmands !

C’est un professeur de psychophysiologie de l’université Kyorin à Tokyo qui l’affirme, Yoshihiko Koga, après avoir passé à la loupe plusieurs sujets. Au-delà du côté incongru de cette découverte, elle se place surtout à contre-courant de tous les conseils nutritionnels que l’on peut entendre ici et là.

Une augmentation de la performance intellectuelle sur les sujets testés

Ce ne sont certainement pas les nutritionnistes qui vont se réjouir de tels résultats, mais Yoshihiko Koga et ses collègues scientifiques sont convaincus des bienfaits de la crème glacée dès le réveil. Selon l’homme, nos aptitudes mentales en seraient grandement améliorées, à commencer par notre temps de réaction et nos performances durant l’effort.

Pour en arriver à cette conclusion, le professeur Koga a mené une expérience clinique de quelques semaines, sur plusieurs dizaines de personnes rassemblées en deux groupes. Alors qu’un premier groupe devait consommer de la glace au réveil, tout en pratiquant une série d’exercices mentaux quotidiens sur un ordinateur, le second groupe quant à lui ne devait pas consommer de crème glacée, mais uniquement remplir les tests chaque matin.

En comparant les évolutions et résultats de chacun des deux groupes, Yoshihiko Koga a pu constater que les sujets ayant consommé de la crème glacée tous les matins développaient des compétences intellectuelles plus rapidement que les autres. D’après le scientifique, ce n’est pas le froid qui serait la cause de ces propriétés. Il s’en est d’ailleurs assuré en menant une autre étude, dans laquelle il a remplacé la crème glacée par un verre d’eau froide. Visiblement, les résultats n’étaient pas à la hauteur de sa première découverte.

La glace déclencherait une émotion positive impactant notre cerveau

Derrière cette étude peu commune, il reste tout de même un certain nombre de questions, à commencer par l’origine précise de ces capacités accrues. Quel serait donc l’ingrédient responsable du développement intellectuel des sujets testés ? C’est ce que cherche encore à comprendre Yoshihiko Koga.

En attendant, ce ne sont pas les fabricants de machines à glace qui vont s’en plaindre, d’autant plus que la tendance est clairement à la crème glacée maison. De nombreux appareils sont aujourd’hui accessibles sur le marché, dont les produits Meca Froid, l’un des leaders du secteur. Il n’a donc jamais été aussi simple de fabriquer ses propres glaces. Peut-être est-ce l’occasion d’accroître vos performances intellectuelles ?

La Lune possède bien plus d’eau que prévu

Selon une étude scientifique publiée récemment, la superficie totale de l’eau sur la Lune atteindrait plus de 40 000 km². Un sacré chiffre comparé à ce que l’on pensait jusqu’ici !

C’est la revue « Nature Astronomy » qui publie les résultats de cette recherche, non sans un certain enthousiasme, face à une découverte qui change un bon nombre de perspectives. En effet, au-delà des autres trouvailles que l’on pourrait encore y faire, la présence d’eau sur la Lune intéresse grandement la Nasa pour des missions spatiales futures.

Des chutes d’astéroïdes à l’origine de la présence d’eau sur la Lune

Alors que la question de l’eau est une problématique qui pourrait devenir vitale dans le futur pour notre planète, sa présence sur la Lune en grande quantité a de quoi susciter l’étonnement. Longtemps perçu comme un gros caillou sec, ce satellite naturel de la Terre se compose aux dernières nouvelles de plus de 40 000 km² d’eau, dont près de 60 % en son seul pôle Sud.

Les scientifiques derrière cette étude ont dû combiner un certain nombre de données pour arriver à cette conclusion, notamment celles issues de l’orbiteur de reconnaissance lunaire de la Nasa. Après l’annonce de cette découverte, une petite frénésie s’est emparée des amateurs, avec une question essentielle : pourquoi est-il possible de trouver autant d’eau sur la Lune ?

Du côté des premières pistes, on évoque entre autres celle de la chute d’astéroïdes, il y a plusieurs milliards d’années. Pour beaucoup, il ne s’agit ni plus ni moins que des mêmes roches à l’origine de la présence d’eau sur notre planète. Une théorie qui reste toutefois à vérifier.

L’eau de la Lune : une ressource pour les missions spatiales

Les résultats d’une telle étude ne laissent personne indifférent, surtout du côté des scientifiques et autres astrophysiciens. Pour quelques experts, il suffit de mettre au point des techniques d’extraction d’eau pour profiter de cette ressource presque illimitée. Dans le futur, des missions spatiales en orbite lunaire pourraient donc récupérer le précieux sésame, notamment dans le cadre d’un voyage vers la planète Mars. Alors, est-ce que la Lune s’apprête à faire office d’aire de repos pour nos astronautes ? Tout porte à le croire, même si notre technologie n’est pas encore assez aboutie.

En attendant, rien ne nous empêche de regarder vers les étoiles. Il y a tant de réponses et de découvertes qui nous y attendent encore.

Alzheimer et Parkinson: des pathologies aggravées par la pollution ?

Selon une étude scientifique, la pollution de l’air et de notre atmosphère a une bien mauvaise influence sur la maladie d’Alzheimer, de même que sur la maladie de Parkinson. S’il s’agit d’un constat dont on se doutait déjà plus ou moins, celui-ci tend à se confirmer année après année.

C’est la revue américaine « The Lancet Planet Health » qui jette un pavé dans la mare, en révélant les résultats de cette grande enquête épidémiologique, fruit de l’analyse des données de 60 millions de personnes entre 2000 et 2017. Cette dernière n’est pas la seule à avoir pointé du doigt la pollution des hommes pour justifier l’apparition d’Alzheimer et de Parkinson, puisqu’une étude anglaise de 2018 était déjà parvenue à cette même conclusion.

Les incidences néfastes des particules fines

En récupérant les dossiers de millions de patients hospitalisés pour la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, les scientifiques ont remarqué leur forte exposition annuelle aux particules fines. Alors que ces dernières sont décriées depuis plusieurs années, au point de voir disparaître petit à petit les véhicules diesel, les seuls effets prouvés jusqu’ici relevaient de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Si de nombreux médecins de par le monde tirent la sonnette d’alarme à ce sujet depuis bien longtemps, les preuves d’une association positive entre la pollution atmosphérique et les pathologies d’Alzheimer et de Parkinson viennent encore à manquer. Pourtant, étude après étude, les conclusions sont les mêmes, et tous les patients présentent un fort taux d’exposition annuelle à ces dernières, notamment dues à leurs lieux de vie ou de travail.

Le cerveau : la grande victime de la pollution atmosphérique

Alors que de nombreux experts et scientifiques cherchent encore à prouver avec certitude le rapport entre pollution et Alzheimer/Parkinson, l’Université de Lancaster, au Royaume-Uni, a pu se pencher sur d’autres effets destructeurs pour le cerveau.

En effet, cette dernière a démontré que les nanoparticules de la pollution atmosphérique détruisent les cellules nerveuses de notre superordinateur crânien, en entrant notamment par le bulbe olfactif. La conséquence directe de cette découverte est évidemment une meilleure compréhension de la dégénérescence mentale sous toutes ses formes, bien que l’on ne sache pas comment l’éviter.

Une chose est sûre néanmoins, nous sommes tous confrontés à ce risque, peu importe notre âge, notre sexe, ou même notre origine ethnique. Pourtant, les solutions restent minces et ces maladies pèsent encore bien peu face à notre société hyperactive, mais aussi et surtout hyperpolluante. Elles amènent pourtant à une perte d’autonomie et pèsent sur les familles, ces recherches sont donc un premier pas vers une prise de conscience des causes « du mal ».

Le magnétisme et les bijoux magnétiques : sur quels fondements scientifiques sont-ils basés ?

Selon beaucoup d’études scientifiques, le magnétisme n’a pas un effet direct sur le corps humain et ce qui le compose.

Pourtant, de véritables professions et méthodes alternatives existent belle et bien et promettent de nombreux bienfaits sur la santé des êtres humains.

Le magnétisme popularisé par la pratique des magnétiseurs

Dans la culture populaire, lorsque l’on pense au magnétisme, on ne fait pas instinctivement le rapprochement avec le magnétisme de la Terre ou des planètes, mais plutôt le rapport avec le psychisme et la pseudo-science derrière ce concept.

Aussi appelé « guérisseur », le magnétiseur est un professionnel qui va utiliser l’énergie magnétique pour rééquilibrer les différents états psychiques d’une personne. Cela aurait de nombreux effets positifs, comme la réduction du stress et de l’anxiété par exemple. Les soins apportés par cette science alternative sont à classer dans ce que les adeptes de ces pratiques appellent « les thérapies énergétiques ».

En complément, il est même possible de se procurer des bijoux magnétiques sur de nombreux sites internet comme Mon-Talisman par exemple, ce qui permettrait d’accélérer les bienfaits que le magnétisme procure.

Concrètement, le magnétiseur est censé posséder un don, une sensibilité mais également une intuition métaphysique qui lui permettait de réaliser ses soins. Il faut donc noter que les séances et les pratiques varieront selon les praticiens et qu’il existe autant de façon de soigner qu’il existe de praticiens.

La pratique remonte dit-on, à l’antiquité et grâce à certaines manipulations, le professionnel est capable de détecter les vibrations perturbées au niveau des organes et donc de rééquilibrer le tout. Le soin se réalise via les mains du magnétiseurs, à travers lesquelles il transmet les ondes magnétiques.

Que dit la sciences sur ces pratiques ?

Tout d’abord, il faut préciser que les magnétiseurs ne prétendent pas utiliser le même magnétisme qui est présent aux pôles de notre planète par exemple. Le magnétisme physique (celui de la planète Terre) est différent du « magnétisme animal » utilisé dans ces pratiques de médecine alternative. Si l’on met de côté la question de l’efficacité de la pratique, on peut légitimement se poser des questions sur ce « magnétisme animal » qu’ils entendent manipuler.

Car premier point noir : ces ondes ne sont pas détectables par aucun appareil de mesure existant aujourd’hui ! Difficile donc de mesurer leur efficacité, voir même de mesurer le fait que ces ondes puissent passer entre les corps. D’ailleurs, il n’existe pas de lien entre amélioration de la santé et magnétisme selon les expérimentations effectuées en double-aveugle effectuées il y a quelques années par l’Association de loi 1901 de l’Observatoire Zététique.

Par ailleurs, il faut enfin préciser que si un jour une réelle découverte scientifique voit le jour dans ce domaine, ce serait une véritable révolution puisque cela remettrait en cause énormément de fondements scientifiques bien établis en physique, biologie ou médecine traditionnelle.

Conclusion

Il est donc difficile aujourd’hui d’établir un lien scientifique entre la pratique du magnétisme et les effets bénéfiques sur le corps et le cerveau humain. Pire, il est aujourd’hui impossible de mesurer cette efficacité.

Le magnétisme est donc à classer dans le domaine des sciences alternatives, des pseudo médecines et rejoint le club très fermé de l’acupuncture, la réflexologie, le Shiatsu, etc.