Utiliser un gps nuit à l’apprentissage d’un nouvel environnement

Selon une étude scientifique menée par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Iowa, l’utilisation du GPS peut avoir des effets négatifs sur notre capacité à apprendre et à mémoriser de nouveaux environnements. Cette recherche, dirigée par Ian Ruginski, a été réalisée avec des participants naviguant dans une ville virtuelle. Les résultats ont montré que les utilisateurs de GPS avaient une reconnaissance des lieux et une mémoire spatiale moins précises par rapport à ceux utilisant des cartes traditionnelles ou naviguant sans aide.

Les chercheurs ont constaté que le GPS simplifie tellement la navigation que les utilisateurs ne prêtent plus attention aux détails de l’environnement, réduisant ainsi l’engagement cognitif nécessaire pour mémoriser les lieux. En utilisant le GPS, le cerveau est moins stimulé pour créer une carte mentale de l’espace environnant.

les détails de l’étude

Les participants de l’étude ont été divisés en trois groupes : ceux utilisant un GPS, ceux utilisant des cartes papier, et ceux naviguant sans aucune aide. Ils ont exploré une ville virtuelle pendant un certain temps, puis ont été testés sur leur capacité à se souvenir des lieux et des routes qu’ils avaient parcourus. Les résultats ont révélé que les utilisateurs de GPS avaient une capacité de reconnaissance et de souvenir bien inférieure à celle des autres groupes.

implications et recommandations

Les résultats de cette étude soulèvent des questions importantes sur notre dépendance croissante à la technologie pour des tâches quotidiennes. Bien que le GPS offre une grande commodité, les chercheurs suggèrent de limiter son utilisation, surtout lors de la découverte de nouveaux lieux, pour favoriser une meilleure mémorisation et compréhension de l’environnement.

Ils recommandent de revenir à des méthodes de navigation plus actives pour stimuler l’apprentissage spatial. Utiliser des cartes papier ou se fier à l’orientation visuelle permet de mieux mémoriser les points de repère et de créer des cartes mentales plus détaillées de l’environnement.

l’importance de la mémoire spatiale

La mémoire spatiale est essentielle pour de nombreuses activités quotidiennes, comme retrouver sa voiture dans un parking ou naviguer dans une nouvelle ville. Une bonne mémoire spatiale est également liée à des compétences cognitives plus larges, telles que la résolution de problèmes et la prise de décisions.

Les conclusions de cette étude sont particulièrement pertinentes dans le contexte de l’urbanisation croissante et de la mobilité accrue des populations. À mesure que les villes deviennent plus grandes et complexes, la capacité à naviguer efficacement devient essentielle pour la qualité de vie et la sécurité.

Violences à l’écran : un danger pour les enfants

Selon une étude scientifique, exposer des enfants de moins de 5 ans à des formes de violences à l’écran entraînerait des difficultés psychologiques et scolaires à l’adolescence. C’est en tout cas ce que démontre Linda Pagani dans ses récentes recherches, parues dans le Journal of Developmental and Behavorial Pediatrics.

Pour cette recherche, l’équipe a suivi un peu moins de 2 000 enfants, soit 978 filles et 998 garçons, âgés de 3 ans et demi à 4 ans et demi. Ils ont ainsi étudié la manière dont ces enfants étaient exposés aux violences à l’écran et ont ensuite réalisé un suivi lorsqu’ils ont eu 12 ans. Les résultats sont troublants.

Une différence significative de comportement selon l’exposition aux violences

Les chercheurs ont commencé par analyser l’exposition des enfants à la violence durant la petite enfance. Puis, à l’âge de 12 ans, et accompagnés par leurs enseignants, les enfants ont été évalués sur plusieurs aspects sociaux et scolaires : le rendement, la motivation et la participation. Les résultats ont été mis en corrélation avec l’exposition aux violences. 

Pour les enfants ayant visionné des contenus violents à la télévision, l’étude révèle qu’ils « étaient plus susceptibles d’éprouver ultérieurement de la détresse émotionnelle » par rapport aux enfants non exposés. Linda Pagani et ses collègues relèvent également un manque d’investissement et une baisse de motivation à l’école, notamment à la fin de la 6e année de primaire.

Cela s’explique par une raison simple : les jeunes enfants ne font pas la différence entre la violence perçue à la télévision et la réalité. Cette violence a donc beaucoup plus d’impact dans le développement de l’enfant. En effet, la chercheuse ajoute que « les jeunes enfants se fient à ce qu’ils voient pour discerner un comportement acceptable d’un comportement inacceptable ». Autant de bonnes raisons de rester prudent face à ce que les jeunes enfants regardent.

Des contenus violents à portée de main

À l’heure actuelle, beaucoup de films et séries sont disponibles facilement à la télévision. D’une chaîne à l’autre, ou sur des plateformes telles que Netflix, Disney+ ou Prime Vidéo, il est donc aisé de passer d’un dessin animé à un film destiné aux adultes. Or, un enfant ne se rend pas compte, à son âge, de l’importance et des conséquences des images visionnées. 

L’auteure le précise bien dans sa recherche : « Un enfant de 4 ans peut être attiré par les superhéros, mais il y a des films de superhéros qui sont violents parce qu’ils sont faits pour les adolescents et les adultes ». En d’autres termes, les enfants ne sont pas nécessairement en mesure de comprendre les subtilités de programmes prévus pour des spectateurs plus âgés. Il est donc très important de rester vigilant quant aux visionnages de son enfant. À cet âge où il commence seulement à discerner le bien du mal, celui-ci peut vouloir reproduire ce qu’il se passe à l’écran, notamment si l’action est réalisée par son personnage favori.

La décoration de table influencerait l’expérience culinaire

Selon une étude scientifique menée par Charles Spence et Betina Piqueras-Fiszman, et rapportée dans leur livre « The Perfect Meal: The Multisensory Science of Food and Dining », la décoration de table jouerait un rôle crucial dans notre expérience culinaire. Il ne faudrait donc rien laisser au hasard avant d’organiser un repas digne de ce nom, qu’il s’agisse du design général de la table, de l’ambiance du lieu ou encore des éléments de décoration en eux-mêmes.

Le design de la table, un art au service du goût

L’art de dresser une table n’est donc pas seulement une question d’esthétique. En effet, le design et la décoration de table ont un impact conséquent sur la perception des aliments et des plats servis. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si de nombreux chefs travaillent de concert avec des designers pour créer un univers culinaire unique, en accord avec le menu qu’ils proposent. Ainsi, l’harmonie des couleurs et la disposition des éléments peuvent influencer la manière dont les convives ou les clients perçoivent la qualité et le goût des plats.

Les conclusions de Spence et Piqueras-Fiszman montrent nettement que le contexte dans lequel un repas est servi affecte la perception des saveurs. Une table bien dressée et soigneusement décorée rehausserait donc notre appréciation des plats, jusqu’à donner l’impression de savourer un repas bien meilleur qu’il ne l’est en réalité.

L’ambiance des restaurants, un facteur clé pour une expérience réussie

Les résultats de cette étude peuvent donc servir de base à tous ceux qui veulent organiser de grands repas chez eux. Néanmoins, ils ne sont pas si étonnants au vu de ce que l’on constate avec les restaurants. Effectivement, nous sommes tous sensibles à l’atmosphère qui règne dans un lieu, au point de parfois faire nos choix sur la seule base de cette première impression. Qui n’a jamais passé la porte d’un restaurant uniquement pour sa décoration ?

En France, pays connu pour sa gastronomie, les chefs rivalisent d’ingéniosité pour offrir à leurs clients des expériences culinaires inoubliables, ce qui inclut souvent le design et l’ambiance de la salle. Bistrot parisien typique ou restaurant gastronomique étoilé, les restaurateurs cherchent traditionnellement à créer un lien entre le lieu, le menu et les clients, afin de proposer une expérience cohérente et mémorable.

Les tendances de la décoration de table en France

Dans un pays où la gastronomie est au cœur de la culture, les tendances en matière de décoration de table évoluent sans cesse. La France est un véritable laboratoire d’idées et de concepts, où les chefs repoussent les limites de la créativité. Parmi les tendances actuelles, on peut notamment citer l’utilisation de matériaux naturels et durables, comme des porte-couteaux en bois, des sets de table en lin ou des nappes en coton biologique. 

La mise en scène de la table est également un élément clé de la décoration, avec des centres de table originaux et des assiettes colorées qui mettent en valeur les différents plats.

Tout cela explique pourquoi, dans les restaurants gastronomiques français, la décoration de table est généralement un art à part entière.

Les scientifiques l’affirment, courir rend plus intelligent

Selon une étude scientifique parue dans la très sérieuse revue « Cell Metabolism », courir rendrait plus intelligent. Alors qu’il était de notoriété publique que la course à pied influait positivement sur la santé et l’espérance de vie, à l’instar de nombreux autres sports, les effets de celle-ci sur les aptitudes intellectuelles étaient encore insoupçonnés.

Si vous faites partie de ces Français qui ont essayé le jogging pendant le premier confinement de 2020, sans réussir à persévérer dans la pratique par manque de motivation, ce qui suit pourrait bien vous faire changer d’avis.

La course à pied améliore notre mémoire

Selon l’expression consacrée « un esprit sain dans un corps sain », le sport peut s’avérer particulièrement salvateur en matière de neurosciences. Visiblement, l’étude de Cell Metabolism tend en ce sens, puisqu’elle affirme que la course à pied améliore notre mémoire et augmente les capacités de raisonnement. Cette faculté serait en fait due à la sécrétion de la cathepsine B durant l’exercice physique, une protéine qui entraîne la production de nouveaux neurones dans la région de l’hippocampe.

Dans la même lignée que ce rapport, des scientifiques japonais ont publié d’autres conclusions similaires au sein du « Journal international de la médecine du sport », après avoir mené leur propre étude sur un groupe de rats. Ces derniers ont entre autres affirmé que le jogging favorise la construction de nouveaux souvenirs et qu’il permet aussi d’améliorer la conservation des anciens.

Courir : une solution pour diminuer les maladies neurodégénératives ?

Au-delà de la création de nouveaux neurones au niveau de l’hippocampe, une région du cerveau où nous en perdons chaque année 1% à partir de 20 ans, la pratique de la course à pied est présentée par les chercheurs comme une solution viable pour lutter contre les maladies neurodégénératives. Effectivement, la démence est une pathologie qui fait l’objet de nombreuses recherches dans le monde, en particulier pour des maladies comme Alzheimer ou Parkinson. Si aucun traitement ne permet encore de guérir ces dernières, quelques études importantes commencent à démontrer les bienfaits de certaines habitudes de vie sur la diminution des risques.

Ainsi, une activité physique régulière telle que le jogging semble être une alternative sérieuse, qui peut être envisagée à tout âge lorsque le corps le permet. C’est d’ailleurs un point de vue confirmé par le très médiatisé neurologue parisien Jean-François Chermann, qui ajoute même l’augmentation de la créativité dans la liste des bienfaits. De quoi vous donner de bonnes raisons de chausser vos plus belles Nike Air Force 1 et de partir sillonner votre quartier lors de 2 ou 3 séances de running hebdomadaires.

Devenir plus intelligent en mangeant de la glace au petit-déjeuner

Selon une étude scientifique japonaise, manger de la crème glacée au petit-déjeuner pourrait nous rendre plus intelligents. Un argument imparable pour les plus gourmands !

C’est un professeur de psychophysiologie de l’université Kyorin à Tokyo qui l’affirme, Yoshihiko Koga, après avoir passé à la loupe plusieurs sujets. Au-delà du côté incongru de cette découverte, elle se place surtout à contre-courant de tous les conseils nutritionnels que l’on peut entendre ici et là.

Une augmentation de la performance intellectuelle sur les sujets testés

Ce ne sont certainement pas les nutritionnistes qui vont se réjouir de tels résultats, mais Yoshihiko Koga et ses collègues scientifiques sont convaincus des bienfaits de la crème glacée dès le réveil. Selon l’homme, nos aptitudes mentales en seraient grandement améliorées, à commencer par notre temps de réaction et nos performances durant l’effort.

Pour en arriver à cette conclusion, le professeur Koga a mené une expérience clinique de quelques semaines, sur plusieurs dizaines de personnes rassemblées en deux groupes. Alors qu’un premier groupe devait consommer de la glace au réveil, tout en pratiquant une série d’exercices mentaux quotidiens sur un ordinateur, le second groupe quant à lui ne devait pas consommer de crème glacée, mais uniquement remplir les tests chaque matin.

En comparant les évolutions et résultats de chacun des deux groupes, Yoshihiko Koga a pu constater que les sujets ayant consommé de la crème glacée tous les matins développaient des compétences intellectuelles plus rapidement que les autres. D’après le scientifique, ce n’est pas le froid qui serait la cause de ces propriétés. Il s’en est d’ailleurs assuré en menant une autre étude, dans laquelle il a remplacé la crème glacée par un verre d’eau froide. Visiblement, les résultats n’étaient pas à la hauteur de sa première découverte.

La glace déclencherait une émotion positive impactant notre cerveau

Derrière cette étude peu commune, il reste tout de même un certain nombre de questions, à commencer par l’origine précise de ces capacités accrues. Quel serait donc l’ingrédient responsable du développement intellectuel des sujets testés ? C’est ce que cherche encore à comprendre Yoshihiko Koga.

En attendant, ce ne sont pas les fabricants de machines à glace qui vont s’en plaindre, d’autant plus que la tendance est clairement à la crème glacée maison. De nombreux appareils sont aujourd’hui accessibles sur le marché, dont les produits Meca Froid, l’un des leaders du secteur. Il n’a donc jamais été aussi simple de fabriquer ses propres glaces. Peut-être est-ce l’occasion d’accroître vos performances intellectuelles ?

Les musclés sont plus heureux…

Selon une étude scientifique réalisée par des chercheurs internationaux, faire du fitness, c’est-à-dire de la musculation, permet de lutter contre la dépression.

Le sport, nouvelle alternative aux traitements thérapeutiques ?

La dépression représente 300 millions de personnes, et peut amener d’autres pathologies plus ou moins graves, allant de quelques problèmes de santé, au diabète, en passant par la maladie d’Alzheimer et les maladies cardiovasculaires.

Jusque-là il avait été prouvé que faire du cardio était déjà une bonne façon de lutter contre la dépression, cependant cette nouvelle étude prouve que faire de la musculation peut avoir autant d’impact que de prendre des antidépresseurs ou de suivre une thérapie.

Est-ce que ça n’est pas le moment de se motiver ? Si vous  avez du mal à vous lancer, répétez-vous ces quelques citations pour se motiver !

L’étude internationale reprend 33 études déjà existantes qui concerneraient plus de 2000 participants ayants des troubles mentaux ou des signes de dépression dus a la maladie, mais aussi à leur obésité, l’anxiété, la vieillesse ou même une blessure.

Pour réaliser cette étude, deux groupes ont été créés : le premier regroupait des personnes non traitées et le second des personnes chargées de suivre un programme sportif adapté.

Des résultats probants : le sport c’est la santé

En suivant un programme de fitness, les participants ont tous montré une diminution des symptômes de la dépression, qu’ils fassent une pratique modérée ou intensive du sport. La sensation de soulagement s’est montrée plus élevé lorsque le participant était suivi par un coach.

La santé physique apportée par l’entrainement ne rentre pas en compte pour la sensation de bien-être ; il semblerait que la pratique seule du sport soit suffisante pour procurer cette sensation.

Durant cette étude, les sportifs « du dimanche » sont restés à leur niveau en profitant de l’entrainement, alors que les sportifs déjà établis se sont pris au jeu d’un entrainement plus intensif.

Un programme adapté à chacun, pour un bénéfice optimal

Il ressort de cette étude que pour permettre au sport de venir vaincre les symptômes de la dépression, il est nécessaire de savoir doser son entrainement sportif, en suivant un plan de musculation mais aussi un plan diététique adapté à cette nouvelle pratique physique.

Attention, il est important de ne pas passer dans l’addiction trop poussée, qui ne ferait que remplacer la dépression par d’autres soucis, mais de savoir tirer avantage des entrainements sur la motivation et la dynamique qu’ils apportent dans la vie de tous les jours.

 

Le football américain est dangereux pour les neurones

Selon une étude scientifique, les sports de contact endommagerait l’activité cérébrale.
Cette inquiétante étude, réalisée par le docteur Adam Hampshire et son équipe, a été publié dans la revue Nature.

Des blessures physiques, des cicatrices cérébrales

Pour connaitre les conséquences du sport de contact sur le cerveau le scientifique Adam Hampshire a étudié de près un groupe de 13 joueurs retraités en parallèle d’un groupe de 60 volontaires sans souci de santé.

Sur un test très simple consistant à ranger des balles de couleurs dans des tuyaux dans un certain ordre, une différence de taille est apparu entre le groupe de volontaires et les anciens joueurs.
L’imagerie a démontré des troubles cérébraux comme l’explique Adam Hampshire :  » des dysfonctionnements au niveau du lobe frontal du cerveau en corrélation avec le nombre blessures subies par les joueurs retraités. (…) Le joueur de football retraité est plus exposé à subir des anomalies neurologiques. Mais il est vraisemblable que dans des situations plus complexes, la plasticité du cerveau n’est plus suffisante pour compenser, et que dès lors le handicap devient apparent« .

Si ce premier test est déjà probant, l’étude doit être poursuivie afin de connaitre les conséquences des chocs sur le cerveau sur une plus longue période.

quarterback-558057_960_720

Cap ou pas cap de faire une tête ?

Si les chocs brutaux sont mis en cause, le neurologue parisien Jean-François Chermann aborde le problème des défenseurs qui réalisent beaucoup de jeu de tête : « ce sont les commotions cérébrales qui peuvent avoir été responsables de ces dysfonctionnement. Il faut rappeler qu’une étude comparable avait été effectuée sur des joueurs de football professionnels hollandais. Les défenseurs, notamment, qui multiplient le jeu de tête durant un match, présentaient les mêmes dysfonctionnements du lobe frontal. Avec, par exemple, des troubles de la mémoire. « 

Si c’est ce même médecin qui a créé un protocole médical pour la pratique du rugby, il n’hésite pas à rappeler pourquoi il est intéressant d’apprendre les conséquences des coups qui rendent le jeu spectaculaire : « « Jusqu’ici, la plupart des études étaient effectuées post-mortem. On a étudié des cerveaux de joueurs de foot US, de hockey et on sait que, très probablement, quand on prend des coups sur la tête, ça peut entraîner une encéphalopathie chronique post-traumatique, autrement dit, ce qu’on appelle démence pugilistique. Avec des troubles de la vision, des pertes de mémoire, la maladie de Parkinson, des dépressions… « 

 

 

 

 

Manger au Mac Do mettrait notre mémoire en péril

Selon une étude scientifique, manger chez le géant du fastfood serait risqué pour la mémoire.

Si on ne se posait plus la question entre la prise de poids et les chaines de fastfood, on n’imaginait pas pouvoir créer un rapport entre la mémoire et la mal-bouffe. Et pourtant !

elephant-1526709__340

Mickey a t-il une mémoire d’éléphant ?

C’est au travers d’une étude scientifique réalisée sur des petites souris génétiquement modifiées que les chercheurs de l’Institut de Stockholm ont pu déterminer que manger une alimentation type fastfood participait à déclarer la maladie d’Alzheimer.

D’après les chercheurs de l’Institut Karolinska, c’est le surplus de graisse et de sucre qui créerait une réaction au niveau cérébral. Cette même réaction est visible chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Après avoir entrevue cette analogie cérébrale, les chercheurs se sont forcément posés la question de la causalité : est-ce qu’il est possible que la nourriture du McDo, KFC, BurgerKing ou encore Quick peut faire intervenir des pertes de mémoires importantes ? Va-t-on devoir arrêter de se moquer de sa petite mamie chérie et de sa mémoire peut-être perdue à cause des petits déjeuner chez McDo ?

brain-1845943_960_720

Le BigMac mangeur de neurones

Les chercheurs ont démontré que la réaction cérébrale était due à une augmentation de phosphates dans le corps. Celui-ci ne permettant plus aux cellules d’évoluer normalement, surtout associées à une mauvaise alimentation créant une baisse de la protéine habituellement à l’origine de la bonne mémoire.

Une question importante reste en suspense : est-il plus pertinent de boire ou de manger pour oublier ?

 

 

 

 

 

Hannibal Lecter, n’est pas un psychopathe, mais vous si !

Selon une équipe scientifique Hannibal Lecter n’est pas un psychopathe.

Enseigner la psychiatrie aux étudiants

D’après une équipe de dix psychiatres et de critiques de cinéma, les films ne reflètent pas la réalité psychiatrique et psychologique des humains.

Cette étude, quelque peu surprenante (angoissante ?) a pour but d’apporter un enseignement fort aux étudiants en prenant en compte la perception des psychopathes au fur et à mesure des années.

Le psychiatre Samuel Leisted nous éclaire sur le besoin de cette étude : «Apprendre à diagnostiquer un psychopathe n’est pas facile, non seulement les définitions et les traits de caractère des psychopathes sont contestés, mais les étudiants ont des chances très limitées d’interviewer des psychopathes.»

Pour obtenir des résultats probants l’équipe scientifique a étudié plus de 126 films, soit une centaine de portraits d’hommes et une vingtaine de femmes.

Un profil cinématographique au plus proche de la réalité du tueur à gage

Dans le film des frères Coen « No country for old men » le personnage d’Anton Chigurl joué par Javier Bardem est au plus près de la réalité du tueur à gage. Facilement reconnaissable à son fusil à pompe à compresseur d’air, Anton Chigurh a toutes les caractéristique du bon psychopathe : froid, intelligent, déculpabilisé, ni anxieux, ni dépressif.

Selon les psychiatres Samuel Leisted et Paul Linkowski, le personnage joué par Anthony Hopkins dans le Silence des Agneaux est très loin du vrai psychopathe. Hannibal Lecter est un personnage possédant une intelligence hors du commun mêlée à une ingéniosité importante qui ne font pas parties des caractéristiques du psychopathe. De plus sa sophistication qui nous plonge encore plus dans l’horreur en tant que spectateur n’est pas du tout représentation d’un vrai psychopathe.

bloodbath

Un profil encore flou et inabouti du psychopathe

Les psychiatres sont encore très loin de pouvoir comprendre la psychopathie, même s’ils possèdent des pistes solides comme le dysfonctionnement de l’amygdale du cerveau qui troublerait les notions d’émotions, de peur et de violence, en parallèle d’un problème du cortex orbitofrontal qui est connecté à la prise de décision.

Pour l’instant, une liste de caractéristiques a été créée par le docteur William Hirstein et publiée dans la revue Psychology Today. Le psychopathe serait reconnaissable à ses émotions superficielles, son insensibilité, son arrogance et égoïsme, à sa difficulté à préparer le futur et bien sûr à sa violence.

Un nouveau profil a vu le jour ces dernières années, apporté par la folie de wall street : le psychopathe brillant, qui ressemblerait fortement au personnage du Loup de Wall street !

Alors, êtes-vous un psychopathe ? Il est encore temps de consulter !

 

 

Il est inévitable qu’une maman veuille manger son bébé

Selon une étude scientifique les mamans ont envie de manger les bébés qu’elles voient, et c’est normal !

Combien de fois entends-t-on une maman dire « oh, il est à croquer ! » « Je vais le manger tout cru » ou encore « oh les jolis petites joues moelleuses » ? Beaucoup trop. Maintenant vous le saurez, quand une maman dit ça, c’est qu’elle veut vraiment le manger ! Mais pas d’inquiétude (enfin, restez sur vos gardes quand même) il parait que c’est tout à fait logique et naturel.

Cannibalisme ou mignonnerie ?

Il semblerait que les mamans fonctionnent comme les animaux, et se servent des signaux olfactifs comme médiateurs du lien mère/enfant. Seulement, l’odeur des nourrissons seraient associée à la nourriture.

L’étude scientifique de l’Université de Montréal a testé 30 femmes, dont 50% étaient déjà maman. Pour connaitre les réactions face à l’odeur du nourrisson, les chercheurs ont collecté des odeurs sur des pyjamas de nourrissons de deux jours.

Si toutes les femmes ont réagi à l’odeur, le noyau caudé a été activé beaucoup plus violemment chez les mamans, ce qui veut dire que de la dopamine a été distribuée dans le cerveau.

Johannes Frasnelli, co-auteur de l’étude publiée dans la revue Frontiers in Psychology, explique dans un communiqué :

« Les signaux chimiques olfactifs de communication entre la mère et l’enfant sont très intenses. Ce que nous avons montré pour la première fois, c’est que l’odeur du nouveau-né, qui fait partie de ces signaux, active le circuit neurologique de la récompense chez les mères.
C’est ce circuit qui nous fait désirer certains aliments et qui entraine la dépendance au tabac et à d’autres drogues. Mais toutes les odeurs ne provoquent pas cette réaction ; seulement celles qui sont liées à une récompense, comme la nourriture ou la satisfaction d’un désir, engendrent cette activation « 

mother-

Pourquoi un tel changement avec la maternité ?

Le chercheur Johanes Frasnelli indique qu’il reste quelques points à élucider afin de savoir si cette réaction est due à un changement physiologique créé par l’accouchement, ou par le conditionnement dû à la présence du nourrisson. S’il s’agit d’un conditionnement, alors le père pourrait-il aussi réagir à l’odeur des bébés ?